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4,21

sur 2154 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le cerf qui s'unit
Au trèfle de l'automne
On dit
Q'il n'engendre qu'un faon
Unique et ce faon
Mon garçon solitaire
Part pour un voyage
de l'herbe en guise
d'oreiller (Manyoshu)


C'est un beau roman, c'est une belle histoire.
C'est une romance du Japon féodal, légèrement teintée de fantasy - un mélange entre "Le Seigneur des anneaux" et le "Shogun" de Clavell, qui glisse par moments dans l'ambiance fantastique de cette sympathique BD qui est "Okko".
De plus, les critiques sont presque unanimes; alors comment expliquer les sentiments mitigés que j'ai à la sortie de cette lecture ?

L'histoire est bien. Le pacifique village des "Invisibles" est mis à sac par le clan belliqueux des Tohan. Seul Tomasu, un jeune homme, est sauvé in extremis par Shigeru, seigneur du clan adversaire des Otori. Adopté par Shigeru dans un dessein bien précis, il entame alors sa formation sous un nouveau nom, Takeo. Doté de pouvoirs bien particuliers, il va peut-être un jour devenir la personne capable de déjouer le piège du "parquet du Rossignol" dans la forteresse des Tohan. Ce parquet qui se met à "chanter" dès qu'on pose le pied dessus...
Et son coup de foudre pour la belle Kaede, la future épouse de son maître, ne gâche en rien cette aventure palpitante.

Rien à dire non plus en ce qui concerne le style. La plume de Lian Hearn est riche et poétique, les descriptions des paysages sont pleines d'images, les réflexions sur la philosophie et la simplicité de l'art japonais sont vraiment belles.

Alors ? Difficile de mettre le doigt dessus - mais ce n'est ni "Shogun", ni "Le Seigneur des Anneaux". Je ne me suis pas ennuyée, mais la petite fenêtre au milieu de la page qui vous aspire dans l'histoire ne s'est pas ouverte...
J'avais davantage l'impression d'entendre une belle légende - comme si les personnages du livre avaient déjà leur côté "légendaire", un peu comme Roland ou Lancelot.
Trop de bushido tue le bushido ? Les héros courent après leur destin sans se permettre une petite réflexion hors contexte ou un trait d'humour, qui les rendrait un peu plus humains au lecteur.
Amour, honneur et vengeance sont les seuls mots clés.
Malgré ce petit "je ne sais quoi" qui me gêne, je vais peut-être lire aussi les tomes suivants... Mais pas tout de suite.
J'ai davantage envie de reprendre un livre comme "La quête" de Lyndon - il y a ce Normand toujours de mauvais poil, ce Grec timide et ce Viking, qui... ben, voilà, des personnages qui respirent !

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Le clan des Otori t1 le silence du Rossignol... je dépile et il était dedans depuis nombre d'année...

Pitch :
Tomasu a eu une bonne idée d'aller se balader dans la montagne.. Parce qu'à son retour au village, l'horreur est de mise, il ne lui reste plus que la fuite... dans sa fuite éperdue il va rencontrer à point nommé un homme... Shigeru Otori qui va décider de le prendre sous son aile... Malgré les dangers que représente ce jeune adolescent... Pour Tomasu cela voudra dire un changement de nom, d'habitudes et un apprentissage.. une éducation, les lettres les armes et puis sur ce qu'il est vraiment... qui était son père, qu'il n'a jamais connu...

Bon me revoilà à contre courant... je commence a avoir l'habitude, et pire je fais même pas exprès...
Non... quand je commence un livre et quel qu'il soit, j'y vais toujours sans a priori, les a priori et la lecture ça va pas ensemble.. faut se laisser faire par l'histoire, par l'auteur... sinon déjà qu'un avis de lecture c'est un peu (beaucoup) subjectif.. alors si on a des a priori c'est foutu d'avance... et je soupire.

Alors bon, déjà c'est un bouquin, malgré le fait qu'il soit paru maintenant en collection Folio blanche (ça c'est une histoire de sous), et bien malgré ça, c'est un livre destiné aux ados... écrit et pensé pour eux... ça personnellement je m'en fiche, j'en ai lu d'autres, j'en ai apprécié d'autres, c'est juste pour prévenir...

- Alors dis nous ? T'as trouvé ça comment ?
- Bien écrit.. très bien écrit, de jolies descriptions, un chant lexical complexe et abondant...
Oui une jolie plume, un beau vocabulaire, de belles images, la dame sait décrire, montrer, tout le chant lexical de l'ouie, et de l'eau... l'eau un élément important de ce livre, tant sur le concret, que sur toutes les métaphores qu'elle peut apporter... non à ce niveau-là dame sait y faire...
- Et puis quoi d'autres ?
- Heu...
- C'est tout ?
- (soupir désespéré)... Oui... mais je dois dire peut-être parce que j'ai passé l'âge... quoi que même pas sûre...

Oui, hélas, c'est tout, ça n'a pas fonctionné avec moi... pas du tout même... j'en suis même toute déconfite.. Parce que les histoires fantasy, et les mondes japonisants médiéval, j'aime plutôt... Mais hélas ça n'a pas marché du tout... je me suis même forcée (oui forcée) à le finir...
et ce pour différentes raisons qui me sont propres.

Et comme d'habitude quand j'aime pas... et bien y a bien souvent une histoire de fond...
Déjà y a un foutu prosélytisme religieux merdique, que j'aime pas...
Ensuite y a la honte du sexe... que j'aime pas non plus...
Et puis y a des clichés à la pelle... le gentils ne peuvent être que boooooo.. les méchants tous très très méchant que laids (c'est un exemple).
Et puis tellement d'autres choses du même tonneau... qui m'ont fait plus que soupirer...

Ensuite niveau narratif, y a des trucs qui ont plutôt coincés pour moi, des choses que l'on retrouve bien souvent en lectures adolescentes d'ailleurs (mais pas que).
Tout arrive avec une facilité déconcertante...

Y a le côté, héros qui fait tout tranquille à l'aise Blaise, genre les autres leur faut des années pour apprendre des trucs.. lui pof, décontrasté je suis trop fort... oh j'ai un pouvoir nouveau, hop je sais faire mieux que le maître qui m'apprend..
Franchement pour de la lecture adolescente et pour rester dans le ninja, je préfère mille fois Naruto (et dieu sait que dans Naruto y a des problèmes), où c'est plus crédible dans le sens de l'effort...
Oui la valeur de l'effort, et pourtant dans un roman destiné à la jeunesse, n'est pas du tout mise en avant... voir même le contraire... bof bof...
La romance à trois balles... avec premier regard qui transperce.. là j'ai soupiré... La fille que c'est la plus belle fille du monde, et pâmoison, fièvre et tout et tout quand elle rencontre le jeune premier... et je lève un sourcils me demandant si ça marche encore ce genre de truc...

Et une fin à mon sens aberrante...

Je lirais pas les autres, même si je les ai ( j'avais acheté les trois d'un coup, dommage), ce tome un ne m'en a pas donné du tout envie.. et oui dommage...
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Dure critique ! Malgré ma note qui peut paraître faible (car il s'agit d'un très bon livre), j'ai laissé passé une petite semaine avant d'écrire cette critique tant cette lecture m'a bouleversée, ou laissée perplexe.
Nous nous attachons très vite à Tommasu / Takeo, autant d'ailleurs qu'à Shigeru Otori, ce qui accroche le lecteur d'emblée. Les paysages sont également une invitation au voyage, et à mon envie de faire un grand tour par le Japon! le fond de l'histoire dont nous sentons arriver tout le poids arrive très tôt (et bien dévoilé par la quatrième de couverture), avec une hâte de connaître les détails de la suite de cette épopée. A la fois roman initiatique et très profond sur le personnage de Takeo, le tout à demi-mots, j'ai pourtant eu plus de difficultés à m'attacher au personnage de Kaede... que je trouvais très (trop ?) fragile en regard de sa tante. Je ne peux en dire davantage sans vous gâcher votre plaisir, mais j'ai beaucoup plus apprécié la première partie de ce roman que la deuxième, que j'ai trouvée bien plus sombre. Somme toute, un très bon roman qui nous transporte totalement dans cet univers médiéval japonais !
Lien : https://moreholesthaninadonu..
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Lian Hearn est en réalité le pseudonyme choisi par Gillian Rubinstein, en hommage à Lafcadio Hearn (1850-1904), un écrivain irlandais qui, installé au Japon,en prit la nationalité. Avec la saga "Le clan des Otori", elle signe ses premiers romans pour adultes. Je n’en ai lu qu’un volume, le premier intitulé "Le silence du rossignol". L’action se passe dans une île qui ressemble à s’y méprendre au Japon. Non pas le pays moderne que nous connaissons, mais un Japon médiéval où les clans se livrent des combats incessants et sans merci.
Le titre fait allusion au parquet du palais d'un seigneur féodal, Iida Sadamu, qui "chante" dès que quelqu’un marche dessus - ce qui rend impossible l’intrusion d’éventuels assassins. Le jeune Takeo, qui a vu sa communauté massacrée par les soldats d’Iida, a été recueilli par Shigeru, un seigneur du clan des Otori. Il faut préciser que Takeo a des dons extraordinaires. Amoureux de Kaede, il n’oublie pas son projet de vengeance... C’est un "roman de cape et d’épée" très japonais, à la fois cruel et poétique, qui se lit très agréablement, pour peu qu’on soit féru de l’Empire du Soleil Levant. Je me demande seulement pourquoi, dans ce roman, l’auteure a fait le choix d’inventer un pays fictif au lieu de nommer franchement le Japon, dont elle semble bien connaitre l’histoire et la culture ?
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La découverte du Silence du Rossignol est réellement une très bonne surprise. C'est un récit tout en finesse et en poésie, très agréable à lire... Un livre comme on aimerait en lire plus souvent !

L'histoire se lit facilement. Lian Hearn utilise un vocabulaire très simple, mais je ne suis pas certaine de pouvoir le considérer à 100% comme un livre jeunesse... C'est pas vraiment le genre de lecture auquel je m'attends quand je veux lire un livre jeunesse !
Le sujet est simple mais efficace. On parle encore une fois de magie, mais aussi d'amour. D'amour interdit.
En fait, au fond, ce livre est assez romantique... ça change et c'est très agréable !

Les différents personnages sont très attachants, surtout les deux jeunes de l'histoire : Takeo et Kaede. Ils ont tous les deux un destin important qui les attend, mais dans ce tome ils ont l'air d'avoir un peu de mal à l'assumer : ils ne fléchissent pas, mais on ne les sens pas vraiment à l'aise.
On suit surtout le personnage de Takeo : il est assez complexe en fait, difficile à cerner même. On ne sait pas vraiment qui il est, ce qui doit faire et surtout ce qu'il va faire. C'est un personnage totalement imprévisible ! Sans compter sur ses pouvoirs magiques...

En bref, le Silence du Rossignol est vraiment un joli roman qu'il serait dommage de ne pas découvrir !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Je me suis laissé agréablement emporter par cette aventure à l'atmosphère orientale et moyenâgeuse.
De l'action, des personnages attachants, des paysages. Tout y est pour que l'on ait envie de poursuivre.
Malheureusement, j'ai calé à la 50ème page du tome 2, dans lequel je me suis ennuyé. Dommage.
Mais le tome 1 peut suffire car il a sa propre conclusion.
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J'avais vaguement croisé la tranche de cette saga dans les rayons de la bibliothèque municipale mais sans jamais franchir le pas. Certains m'en disaient beaucoup de bien, d'autres au contraire se montraient très critiques accusant l'auteur de surfer sur de faciles poncifs. J'ai donc décidé de m'y mettre pour me faire une idée.
A dire vrai, j'ai passé un moment agréable aux cotes de Takeo, même si j'ai regretté, parfois, certaines tournures dues je pense à la traduction. J'ai particulièrement aimé l'atmosphère de ce livre qui ressemble à une estampe japonaise. Au fil de l'eau, omniprésente dans le roman, on assiste à des tableaux ou s'affrontent l'élégance et la violence, le raffinement et la barbarie, l'honneur et la trahison.
Pas assez enthousiaste pour accorder un 4 étoiles, mais suffisamment tout de même pour poursuivre la lecture de cette série.
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(...) Il s'agissait d'une relecture: j'avais lu les 2 1ers tomes de cette série lors de leur sortie, avant de la mettre de côté le temps que tous les tomes paraissent: lorsque j'avais voulu lire le tome 3, j'étais perdue, trop de temps avait passé entre sa sortie et celle du tome 2. Cette fois, j'espère bien lire la série en entier!

Pour ce qui est de trame de l'histoire, mon souvenir de ce livre était beaucoup plus précis que ce à quoi je m'attendais, ce qui fait que je n'ai pas été surprise par ma lecture autant que j'aurais aimé l'être. On suit le jeune Takeo dans son éducation, le développement de ses dons et l'évolution de sa relation avec sa famille d'adoption. En parallèle, certains chapitres sont consacrés à Kaede, le personnage féminin principal, otage depuis l'enfance dans un clan ennemi, qui connaît également quelques péripéties.

Sur la forme, j'avoue que j'espérais mieux. le texte m'a semblé moins touffu que dans mon souvenir. Il y avait certaines facilités et l'éducation de Takeo semblait un peu trop rapide. A ma première lecture, j'avais eu un gros crush pour sire Shigeru, cette fois il m'a paru manquer un peu d'approfondissement. Ce qui s'explique par le fait que le personnage est tout en retenue, probablement ce qui m'avait séduite la 1e fois ^^ J'ai bien apprécié Kaede, par contre, j'ai trouvé que l'aspect condition des femmes dans ce Japon féodal imaginaire était bien traité. Certains autres personnages m'ont exaspérée, en particulier tout ce qui touche à la Tribu et à ses membres. Je n'entre pas dans les détails pour ne pas vous spoiler.

La plume est agréable, c'est fluide et assez addictif. Les pages se tournent facilement et on est pressé de savoir ce qui va se passer, même quand, comme moi, on sais déjà ce qui va arriver. Même si j'ai revu mon opinion sur ce livre légèrement à la baisse, du fait que le format était plus jeunesse que dans mon souvenir, le Silence du Rossignol reste une très bonne lecture, que j'ai dévorée très vite.

Une série à découvrir! 🙂
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Un moment de lecture sympa mais qui ne m'a pas convaincue pour lire la suite de la série. Un univers pourtant riche et qui a le mérite de travailler une matière connue pour la transposer dans un autre monde.

En fait, à moins d'être en panne de lecture, je ne pense pas continuer la série. La narration y est moyenne et l'écriture ne m'a pas du tout marquée, bien au contraire. Malgré sa noirceur, le roman est clairement orienté jeunesse, donc la société féodale japonaise perd la complexité de ses codes comme pour l'adapter à un public non averti. Cela manque un peu de saveur. Peut-être qu'écrit de nos jours, l'auteur aurait peut-être été plus loin ?
Impossible de savoir parce qu'elle jongle sans cesse avec le côté léger du genre de la jeunesse et sa volonté de confronter le lecteur à la réalité de la vie. Un genre de conte qui n'aura pas fonctionné sur moi. Je suppose que cela change dans les tomes suivants, mais pour le moment je n'ai pas été plus convaincue. Très bien pour les premiers lecteurs fantasy, surtout s'ils sont adolescents parce qu'ils peuvent se reconnaître facilement dans les personnages.
Lien : http://biblio.anassete.org/2..
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Ce premier tome narre les péripéties du jeune Tomasu/Takéo adopté par sire Shigeru qui en fait un guerrier dans le but de se venger de la mort de son frère. C'est un vrai raccourci car les péripéties sont nombreuses et il n'est pas facile d'en parler sans trop en dévoiler.

D'abord je dois avouer que je suis complètement novice en littérature japonaise. Alors je dois dire que j'ai eu du mal à me faire à certaines choses, et en tout premier lieu aux noms propres. Je confondais le nom et le prénom (le nom de famille précédent le prénom, à l'inverse de la pratique occidentale) et du coup parfois certains personnages. Mais tout s'est finalement mis en place après la prise de quelques notes.

J'ai également eu du mal avec certaines descriptions qui semblent vraiment étranges pour les non initiés, comme les salutations (agenouillement avec tête au sol), les paysages orientaux, le fait de se retirer à genoux et à reculons, les hommes en chignons! Mais tout cela fait partie d'une culture que je ne connaissais pas du tout et que j'ai pris plaisir à découvrir.

Je ne sais pas si cela fait partie du patrimoine littéraire japonais, mais le coup de foudre entre Takeo et Kaede m'a laissée perplexe. Ce n'est même plus un coup de foudre là : les amoureux se sont seulement aperçus de loin pendant quelques secondes et hop! la passion est au rendez-vous... Il y a aussi une certaine étrangeté dans les choix que fait Takéo, je pense notamment à ses choix en fin de roman. J'ai trouvé que ça ne cadrait pas avec ce que l'auteur nous avait décrit tout le long du livre.

Passée ces petites perturbations pour mon cerveau non habitué, ma lecture a été très facile. On est très vite captivé par cette histoire de vengeances. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. La vengeance est le maître mot et le but ultime de chaque personnage, au même titre que la recherche d'une mort honorable, c'est-à-dire bien souvent par suicide (à vrai dire, cela aussi m'a parfois perturbé - vous allez dire qu'il m'en faut peu et vous aurez sans doute raison).

Les nombreuses péripéties tiennent cependant en haleine jusqu'aux toutes dernières lignes. Les moeurs japonaises, une fois assimilées, ont été pour moi un véritable souffle de fraîcheur. Les personnages sont attachants même si pour le moment nous n'en apprenons pas beaucoup sur chacun. L'auteur doit cependant y remédier dans les tomes à suivre. C'est pourquoi il me tarde d'entamer le second!
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