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Critique de kuroineko


Je referme à l'instant le tome 2 de la tétralogie Shiranoko et mon seul regret est de ne pas détenir le troisième pour le commencer dans la foulée.

Le premier volume, L'Enfant du Cerf m'avait plutôt bien plu. La Princesse de l'Automne, elle, m'a complètement capturée dans sa trame intelligente et passionnante.
Les éléments introduits précédemment s'intensifient et se densifient au cours de ce tome-ci. On retrouve les manigances et les complots politico-militaires, on découvre plus avant les tenants de la magie et de la sorcellerie. Celles-ci obéissent à divers courants. Japon fantastique oblige, la proximité, voire l'osmose, avec les forces essentielles de la Nature joue un rôle fondamental.

Lian Hearn s'est fondée sur plusieurs textes fondateurs de la littérature et de l'historiographie nipponne, comme le Dit des Heike, pour construire et rendre cohérentes ses intrigues ainsi que son univers.

Le manque d'empathie pour les personnages que j'avais ressenti à la lecture du premier s'est envolé avec ce volume. Chacun gagne en profondeur, à commencer, naturellement, par les principaux protagonistes. Certains autres pourraient reprendre en choeur avec Dutronc "Je retourne ma veste", tellement quon en attrape presque le tournis.
Le point fort de l'auteure, toujours concernant ses personnages, est sa faculté à ne pas se contenter d'une simpliste répartition manichéenne. L'un d'eux, d'ailleurs, explique à un moment que "il n'existe pas de bien sans mélange en ce monde, de même que le mal n'est jamais absolu. Tout est ombre et soleil, ténèbres et lumière".

Qu'ajouter à si belle vérité?
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