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Marie-Hélène Fraïssé (Éditeur scientifique)
EAN : 9782228895798
279 pages
Payot et Rivages (18/03/2005)
3.85/5   17 notes
Résumé :
« La matinée du 19 fut très belle ; l’eau qui couvrait la surface de la rivière s’était évaporée et il n’y avait plus de danger. » (S. Hearne)

Ce grand classique du récit d’exploration qui n’avait jamais été republié en français depuis 1799 est un précieux document sur ceux que les facteurs de la Compagnie de la baie d’Hudson appelaient les « Indiens du Nord », les Chipewyans. Un personnage se détache, celui du guide indien Matonabbee, avec lequel Sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cette traduction française - peut-être un peu trop française d'ailleurs - du récit de voyage de Samuel Hearne est sans doute l'un des grands documents ethnographiques sur les populations amérindiennes du Grand Nord canadien. Avec un ton qui surprend par son ouverture et son relativisme culturel (nous sommes quand même au 18e siècle), Samuel Hearne décrit son odyssée extraordinaire à travers les actuels Territoires du Nord-Ouest et dépeint une réalité qui est loin d'être celle, idéalisée et romantique, du bon sauvage de Rousseau. Hearne relate les expéditions meurtrières gratuites des «Indiens du Nord» contre les «Esquimaux», décrit le charlatanisme des chamans et déplore l'attitude misérable des Indiens dans leur mise en dépendance à la «factorerie» anglaise. Malgré cela, il reconnaît à ces peuples un génie certain dans leur art de vivre dans ces steppes arides, que peinent à égaler les nouveaux arrivants européens.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Plusieurs des Indiens étant tombés très malades, les sorciers, qui sont les médecins du pays et qui prétendent opérer de grandes cures, commencèrent à essayer sur eux leurs remèdes. Il est nécessaire de faire observer que toute leur médecine, tant pour les maux intérieurs qu'extérieurs, ne consiste que dans des charmes. Lorsque le mal est extérieur, ces jongleurs, après avoir toussé, craché et prononcé beaucoup de mots inintelligibles, sucent la partie malade puis soufflent dessus et finissent par chanter ; tel est tout leur procédé. Pour les maladies intérieures, comme des coliques, des difficultés d'uriner, etc., il est très ordinaire de les voir souffler dans l'anus ou dans les parties voisines, quel que soit l'âge et le sexe du malade, et ils ne s'arrêtent que lorsque les yeux leur sortent presque de la tête. La quantité de vent qu'ils insinuent par ces ouvertures cause quelquefois aux malades des émotions extraordinaires qu'il leur est difficile de retenir, et comme le vent n'a d'autre issue que le canal par lequel il a été introduit, il en résulte souvent des scènes vraiment comiques entre le malade et le médecin.
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