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Les vauriens de Havisham tome 3 sur 3
EAN : 9782290135549
J'ai lu (28/06/2017)
3.93/5   15 notes
Résumé :
L'amour engendre la folie. Le Vicomte Locksley l'a vu se produire chez son père après la la mort de sa femme adorée. Mais quand son père réussit à épouser la chasseuse de fortune rousse Portia Gadstone, Locke est contraint de prendre des mesures drastiques pour empêcher la beauté éblouissante de tirer avantage du marquis. Un mariage les arrangent tous les deux serait convenable, en effet... tant que des sentiments malvenus ne viennent pas interférer.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai un peu moins apprécié ce troisième des Vauriens de Havisham que les précédents.

Havisham, le domaine du marquis de Marsden, veuf inconsolable, est digne des Hauts de Hurlevent avec les landes grises balayées par le vent, etc, ce qui vient encore renforcer la référence à Miss Havisham, personnage de Dickens célèbre pour s'être morfondue des années dans une grande maison délabrée dont elle avait arrêté les horloges.
Voilà pour le décor et l'atmosphère au début du roman...

J'ai eu du mal à croire à cette histoire de mariage réglé en moins de vingt-quatre heures entre deux parfaits inconnus, juste pour des raisons pratiques (et encore, elle a de bonnes raisons de chercher la sécurité d'un mariage, mais lui…).

Le vrai suspense arrive tard dans le roman et se résout finalement assez facilement par rapport à la "gravité" du problème .

Si je ne suis pas complètement séduite par Belle et Rebelle, la lecture est quand même plaisante grâce à la plume pleine d'énergie de Lorraine Heath.
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J'ai bien aimé même si la touche de rouge a été à mon avis un peu trop utilisée dans ce dernier volume trouvé par hasard dans une bouquinerie :-)

Quatre Vauriens, quatre orphelins, quatre frères ; un duc, un comte et son frère jumeau, un vicomte ; un marquis enfin, veuf et fou qui ne rejoindra le fantôme de sa femme bien-aimée qu'à l'heure où son fils et ses trois pupilles seront heureux. Tout un programme !

Voici enfin l'histoire du vicomte qui ne peut être comprise qu'en parallèle à celle de son père, le marquis. Marquis, pas si fou que cela finalement, qui pour assurer sa descendance va tout faire pour que son fils, célibataire endurci et surtout allergique à l'amour, se marie enfin. Et pour se faire, pourquoi pas une petite annonce… Et je n'en dit pas plus, il faut que le mystère reste entier ;-)

Une plume toujours aussi enjouée, un fond super bien documenté sur la vie difficile des demis-mondaines et leurs bâtards, beaucoup de finesse et de tendresse aussi pour exprimer la solitude d'un coeur brisé par la mort, et toujours ce soupçon d'humour qui survole le roman jusqu'à la note finale qui m'a beaucoup émue :-)

Une auteure que je vais suivre pour son style et surtout pour les sujets difficiles qu'elle aborde dans ses romans bien rouges :-)
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J'attendais cet ultime tome consacré au dernier des vauriens, le plus discret des quatre, avec une certaine impatience. Il faut dire qu'on ne savait pas grand-chose de Locke en dehors de sa vie reculé dans son manoir, lieu hanté où les garçons ont grandi.

L'autrice nous entraîne logiquement ici pour un dernier tour avec ces charmants garçons sur le lieu de leur enfance : le manoir où Marsden les a laissé grandir tandis qu'il pourchassait le fantôme de sa femme. J'ai de suite été surprise par le tournant de l'histoire. Comme à chaque fois, l'autrice sait démarrer sur les chapeaux de roue pour lancer ses histoires romantiques. Après des débuts dans un lupanar, puis sur un lourd mensonge, place à un mariage avec une inconnue en mois de 24h !

C'était fort amusant de fort dès les premières pages les manigances du patriarche de l'histoire pour caser son fils et lui faire découvrir l'amour, lui qui n'a vécu que pour et par lui même depuis la mort de sa femme. Nous sommes avec ce tome dans l'essence même du romantisme avec de bien jolies références aux classiques du genre que son les romans des soeurs Brontë dont on ressent bien l'influence avec ce manoir isolé, hanté et son propriétaire battant la landes. J'ai adoré l'ambiance.

La romance, elle, fut étrange. J'ai de suite deviné le secret que cachait Portia, ce n'est donc pas ça qui m'a intéressée. Non, j'ai plutôt aimé voir Locke tomber amoureux, lui, qui ne voulait pas entendre parler de ce sentiment. Leur relation a de suite été ardente, Locke ayant un vrai coup de foudre pour l'allure brûlante de la jeune femme. L'autrice nous décrit ainsi très vite une vie maritale tout feu tout flamme sous les draps. Mais l'intérêt est ailleurs.

Ce que j'ai aimé, c'est voir cette femme si nature redonner vie à la demeure de Locke et son père, et réinsuffler la vie également chez eux. Grâce à elle, on va découvrir avec tendresse le vieux Locke, qui est assez différent du fou que je m'étais imaginé. J'ai été émue par son amour par-delà la mort pour sa femme, mais également par son attachement discret pour son fils et sa passion pour les enfants. J'ai aussi adoré voir Locke s'éveiller à l'amour sans qu'il le sache, devenir complice avec sa femme même en dehors de leur chambre, découvrir l'homme derrière le titre, celui qui travailler à redonner vie à sa mine. C'est une très belle personne. Enfin, j'ai aimé voir le manoir reprendre vie, les pièces s'ouvrir, se nettoyer, avoir une seconde jeunesse et être à nouveau habitées.

Bien sûr, j'ai parfois été agacée par l'entêtement de Locke à ne pas reconnaître ses sentiments, ce qui va blesser sa femme. J'ai également trouvé que l'autrice choisissait souvent la facilité dans les développements choisis et les résolutions à tout ce qui a pu poser problème à un moment donné. Mais en même temps, c'est plaisant aussi quand les contrariétés ne durent pas 107 ans et que les couples règlent vite leur problème en discutant et en écoutant l'autre. Je n'aime pas les bouderies qui durent inutilement comme parfois.

Même si ce ne fut pas mon tome préféré des trois. J'ai vraiment apprécié cette douce conclusion à la série qui a mis à l'honneur l'homme et le lieu qui ont accueilli les jeunes années de nos Vauriens. C'était touchant de voir ce père se préoccuper autant du bonheur de son fils. Une bien jolie histoire pour une émouvante conclusion bien loin des tours pendables de nos héros quand ils étaient jeunes.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Je n'ai pas lu les deux précédents tomes de cette saga mais en tout ce 3ème tome, qui concerne Killian St John, surnommé "Locke", le fils du Marquis de Havisham, un vieil excentrique qui pleure toujours sa femme et croit son fantôme errer dans la Lande....

Locke, ayant grandit dans l'ombre de son père, ne veut surtout pas tomber amoureux pour ne pas "finir comme lui"....Par contre, le jour où il apprend que son père compte se remarier et que la jeune veuve va bientôt arriver, évidemment, il s'oppose au mariage.....

Sa rencontre avec Portia est explosive (déjà parce qu'elle le prend pour un valet) et ensuite, évidemment, le charme sensuel de la jeune femme ne le laisse pas indifférent.....Comme il soupçonne qu'elle ne soit qu'une intrigante qui n'en veut qu'à l'argent de son père, et comme celui-ci a signé un contrat avec elle si jamais le mariage n'avait pas lieu, Locke decide de se "sacrifier"......Et d'épouser Portia.

Donc, l'histoire commence par un mariage "imposé" et évidemment, Locke fait tout mettre de la distance entre lui et sa jeune épouse....Même s'il est furieusement attiré par elle....Sous le regard bienveillant de son père car en fait, le vieil homme avait bien "préparé son coup" et savait que son fils s'interposerait à son mariage et deviendrait lui-même l'époux.....Ce qui signifie pour son père, l'arrivée prochaine de petits-enfants, lui qui pleure sa femme et la solitude dans laquelle elle l'a plongé par son décès....Solitude que son fils n'a jamais réussi à combler, bien au contraire....Certaines pièces du manoir ont été définitivement fermées et laissées telles quelles après de le décès de sa femme....

Fort heureusement, notre héroïne va amener un vent de fraicheur dans cet endroit, va carrément lui redonner vie....

Et finalement Locke va tomber peu à peu amoureux d'elle (il était déjà très attiré par elle physiquement).....Et comme dans toute bonne romance historique qui se respecte, nos deux tourtereaux vont évidemment devoir subir une épreuve, car le secret que Portia cache va être révélé.....

J'ai donc vraiment bien apprécié la manière dont ce "problème" va être géré par le couple (même si, au départ, Locke va mal le prendre....Ce qui est un euphémisme....).

Dans ce livre, nous avons évidemment le plaisir de voir les héros des deux précédents tomes (que j'apprends donc à connaitre puisque je vous disais un peu plus haut que je commence cette saga par ce 3ème tome...) mais cela nous permet de voir que leurs couples respectifs vivent un immense bonheur....

En tout cas, j'ai vraiment aimé la personnalité de Portia, sa détermination et son courage et son abnégation face à sa condition de femme.....En effet, le passage dans le livre, où elle est à Londres et où on en apprend un peu plus sur son passé, nous montre bien que les femmes avaient vraiment la vie dure à cette époque......L'auteure, Lorraine Heath, nous montre une réalité bien sombre et c'est révoltant.....

Evidemment, j'ai aussi aimé Locke, sexy et bougon, et je trouve adorable la manière dont il se comporte avec son père, le fait qu'il ne l'ai jamais abandonné.....

J'ai vraiment donc passé un agréable moment de lecture et je me laisserais bien tenter pour lire les deux autres précédents tomes un de ces quatre !

Ma note : 17,5/20
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Alors, je ne sais pas si j'étais très naïve dans cette lecture ou si c'est l'auteure qui a réussi à maintenir son suspense, mais j'ai été sincèrement surprise par la tournure des évènements.
Le roman est torride, sensuel, mais aussi drôle et merveilleux.
J'ai eu énormément de mal à me remettre de l'épilogue, j'étais abasourdie par la magie qui s'en est dégagée. J'ai énormément pleuré. Les mots de l'auteure avaient une pertinence incroyable.
Je n'aurais pas pu demander une meilleure fin, car elle est déjà la meilleure.
Les protagonistes sont attachants, de différentes manières, mais très attachants.
De plus, le roman traite de plusieurs sujets, mais ils sont traités avec brio.
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Citations et extraits (83) Voir plus Ajouter une citation
Difficile d’ici de se faire une idée très précise de Mme Portia Gadstone. Elle semblait assez petite. Les courbes ne lui faisaient pas défaut. Elle était tout habillée de noir, ce qui n’augurait rien de bon pour le mariage imminent. Un chapeau noir d’une taille grotesque lui masquait le visage, et si cela n’avait pas suffi, elle portait une voilette. Peut-être était-elle brune… Ou peut-être pas.Le solide cocher s’échina à descendre une grosse malle du toit de la voiture pour la déposer aux pieds de sa passagère. Il toucha son chapeau, regrimpa sur son siège et s’en fut. Personne ne s’attardait à Havisham.Comme la visiteuse se dirigeait d’un pas décidé vers la maison, Locke se rua dans l’escalier. Il fallait mettre un terme à cette folie sur-le-champ.Un choc bruyant retentit dans le hall d’entrée au moment où il y arrivait. Elle avait dû se décider à utiliser le heurtoir. D’un geste vif, il ouvrit la porte. Elle souleva sa voilette, et il se retrouva plongé dans des yeux d’une couleur comme il n’en avait encore jamais vue, qui évoquait un bon whisky et semblait tout aussi tentante et enivrante. De quoi causer la perte d’un homme.
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S’il avait cru, ne serait-ce qu’une minute, que son père éprouvait une affection sincère pour cette femme, qu’il voyait en elle autre chose qu’un moyen de parvenir à ses fins, il ne se serait jamais permis ce geste, il aurait gardé ses distances, il aurait respecté sa parole de se comporter en gentleman. Mais ces lèvres si pulpeuses abritaient de telles promesses de plaisir qu’il était impossible à un mortel de leur résister. Il n’avait voulu que la goûter – un seul petit baiser avant d’aller chercher l’oubli auprès d’une fille de taverne dès ce soir. Désormais, cela lui était impossible. Elle avait un léger goût de menthe et, s’il fouillait son sac, il y trouverait probablement quelques pastilles. Elle en avait sans nul doute sucé une, comme elle suçait à présent sa langue, le rendant fou de désir, le forçant à la broyer entre ses bras. Elle était audacieuse, provocante, aussi aventureuse que lui. Il avait le sentiment que Portia Gadstone pouvait prendre un homme, l’assécher complètement et faire en sorte qu’il en redemande.
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Nous avons tous besoin d'amour. Plus nous croyons ne pas en avoir besoin, plus il nous est nécessaire.
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C’était un jeu plus que dangereux. Elle devait le repousser, elle savait que c’était la seule chose à faire, mais sa volonté l’abandonna quand il frôla sa lèvre inférieure. Elle ferma les paupières. Une telle tendresse la désarçonnait. Cela faisait si longtemps que personne ne lui en avait témoigné… Elle ne put retenir un gémissement et, dans ce son, il dut percevoir sa reddition, car sa gentillesse reflua et sa bouche ravit la sienne, impérieuse et sûre, affamée et gourmande. Elle aurait dû le repousser, le frapper, à coups de poing et de pied, mais elle en était incapable. Il était jeune et viril. Quel mal y avait-il à échanger un dernier baiser de jeunesse, à se retrouver une dernière fois entre des bras forts et solides, à écraser ses seins contre un torse ferme ? Tout en elle lui hurlait de fuir. Mais il l’embrassait déjà.Et elle fondit contre lui.
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Qu’elle ait accepté sans le moindre remords d’épouser un homme dont tout Londres savait qu’il était fou à lier en disait assez sur elle. Son existence était un désastre, elle n’avait pas un penny en poche et personne d’autre vers qui se tourner. Le mariage avec le marquis lui convenait donc à merveille. C’était, pour tout dire, une sorte de miracle. Havisham Hall était une vaste propriété dans le Devonshire à la limite du Dartmoor. Isolée, donc. Les visites devaient y être rares, pour ne pas dire inexistantes. Le vieux fou ne quittait jamais son domaine. Il était peu probable que quiconque songe à la chercher ici. Mais si quelqu’un s’y risquait, elle serait marquise, une femme détenant un pouvoir certain – un pouvoir qu’elle était prête à utiliser si nécessaire, pour protéger sa personne ainsi que tous ceux qu’elle aimait.
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