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Conquêtes tome 3 sur 10
EAN : 9782302076426
56 pages
Soleil (22/05/2019)
3.81/5   54 notes
Résumé :
L'Humanité est désormais composée de 5 colonies. Chacune dispose d'une armada de vaisseaux qui sillonne l'espace vers 5 exoplanètes. Ces mondes, peuplés par des formes de vie intelligente, impliquent un seul choix dicté par la survie : conquérir.

Decornum est vaste, et ses ressources abondantes pourraient permettre à la colonie japonaise de jeter les bases d'une nouvelle civilisation... si seulement une partie des Aliens dont le coeur est capable de g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Après les germains et les latins de nos premiers opus; on a le droit cette fois-ci avec le tome 3, aux sujets de l'empire du soleil levant. Comme pour les armadas des vaisseaux spatiaux précédents, ce qui reste du Japon a décidé de quitter une Terre moribonde pour se rendre vers une exoplanète géante pleine d'avenir et qui répond au doux nom de Decornum. Mais bien vite, nos colons vont s'apercevoir que celle-ci abrite une race peu disposée à accepter la colonisation humaine. Pire, ses habitants possèdent une technologie simple mais efficace et capable de résister à notre envahisseur nippon.

« Les Dominants… Selon nos premières estimations, ils représentaient à peine un pour cent des autochtones vivant sur Decornum, moins d'une dizaine de millions d'individus éparpillés sur deux fois la surface de la Terre…Une paille, ou du moins une source d'emmerdes tout à fait gérable, surtout que notre colonie disposait de plus d'un millénaire d'avance technologique sur leur civilisation et que le reste de leur population, les serfs, était disposé à nos accueillir les bras ouverts… C'est du moins ce qu'on pensait jusqu'à ce qu'on se frotte à eux. »

Deux personnages principaux marquent ce troisième volume de Conquêtes : La capitaine Astuka Neru qu'on peut définir comme un véritable samouraï des temps modernes et Keïto Abe, un jeune civil rebelle qui vivait auparavant dans la banlieue de Tokyo. On va assister ainsi à un amour impossible entre cette jeune guerrière et ce garçon voyou et banlieusard mais aussi un peu poète. Une relation qui deviendra de plus en plus difficile entre ces deux caractères bien trempés.

« C'était super convaincant, ton petit numéro Astuka devant tes copines…Ce n'était pas un numéro, Keïto. Tu dois apprendre à respecter les ordres. Et ce ne sont pas mes copines, ce sont des pilotes et elles aussi sont sous ma responsabilité »

Le scénario de Nicolas Jarry est à mis parcours entre l'Avatar de James Cameron et le Pacific Rim de Steven S. DeKnight. On y trouve ainsi un terrien infiltré incognito chez les gentils serfs, puis des combats de méchas de l'armée japonaise contre les robustes Dominants de Decornum. Tous les poncifs habituels des relations entre colonisés et colonisateurs sont présents comme l'absence de morale, l'incompréhension des cultures, le génocide des peuples autochtones…

« Alors pourquoi accepter d'être leurs esclaves? Parce que combattre les dominants est un sacrifice sans espoir de victoire. Nos scientifiques…Nos hommes-savoirs travaillent à créer une armure capable de les détruire. Mais il faudra des bras, beaucoup de bras fort et déterminés pour brandir ces armes. Tu es venu ici en prétendant que tu voulais découvrir notre peuple, puis tu as dit que tu voulais en apprendre plus sur les Dominants, et maintenant tu voudrais mener nos fils et nos filles à la guerre ? »

Les planches de Stéphane Créty sacrifient l'esthétique aux mouvements. Ces scènes de combats sont très dynamiques mais la qualité du dessin en souffre un peu. Heureusement il sait se rattraper sur la beauté des paysages qui composent la planète Decornum. le bémol pour justifier ma note : des personnages qui ont presque tous la même tête et qui rend difficile au départ la compréhension de l'histoire. Un troisième volume qui peine un peu à être au niveau des autres et qu'on va vite oublier pour passer au quatrième opus de Conquêtes.

« Bientôt cette planète ne sera plus qu'un caillou glacé…Et pourtant, je suis enfin en paix. »
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Après les Nordiques militaires et les Méridionaux bricolos de l'espâce, ce tome 3 de la série "Conquêtes" trace sa voie avec le film "Avatar" de James Cameron dans le rétroviseur fait la part belle à ce qu'il reste du Japon hightech dirigé par l'impératrice Kojun. Decornum est une planète géante qui fait 2 fois la taille de la Terre malgré une gravité similaire (tout ce qu'on apprendra par la suite viendra contredire de A à Z les concepts développés par Jack Vance dans son propre roman "Big Planet"). Elle est peuplée de 10 millions de « Dominants » et d'1 milliards de « Serfs » leurs servants d'esclaves. Si les Serfs ne sont pas hostiles aux Migreurs, les Dominants eux leur font la guerre à outrance, et leur facultés à se servir du champ magnétique de leur planète comme armes offensives et comme armes défensives met à rude épreuve les méchas de la nouvelle armée impériale japonaise, qui faute de ressources ne peut vraiment pas se permettre une guerre d'usure !
Tout tourne autour de la relation entre la capitaine Astuka Neru samouraï dans l'âme qui ne vit que pour servir, et Keïto Abe une ancienne racaille tokyoïte qui n'attend plus rien de la vie (bien aimé que les officiers femmes gravitant autour d'Atsuka se foutent de la gueule de Keïto considéré comme un imbécile inculte et incapable). Keïto se porte volontaire pour une mission d'infiltration chez les Serfs, et devient alors Rahan, euh pardon Ketoruq la tête brûlée qui à la chasse prend des risques inconsidérés….

ATTENTION ZONE SPOILERS !!!
Quand les Dominants viennent chez ses nouveaux amis pour pratiquer des sacrifices humains, il n'hésite pas à griller sa couverture pour essayer de les sauver… Et c'est là qu'il découvre que la guerre n'aura pas de fin puisque les Dominants asexués se reproduisent en faisant ingurgiter leur sang mutagène aux Serfs. L'Amiral Fujiwara décide que si on ne peut pas détruire les Dominants alors on détruira les condensateurs qui leur servent à manipuler la magnétosphère : Atsuka et Keïto sont volontaires pour faire exploser l'un d'entre eux, mais depuis que Keïto a appris que ceux qu'il a sauvé ont servi aux vivisections des nouveaux Shirô Ishii de son pays il n'est plus le même… C'est lui qui au coeur de la planète découvre son véritable maître ainsi que tous ses secrets (la planète a été terraformée par une autre espèce, et Dominants et Serfs ont été créés de toutes pièces pour protéger et entretenir les machines qui ont permis à la vie de s'y épanouir) : il change de camp, mais il est trop tard pour la planète, les Dominants, les Serfs et les Migrateurs ! Pourtant il a fait son choix et malgré son amour pour Atsuka il ne reviendra pas, et ce malgré le peu de temps qu'il lui restera à vivre en exil… Pleurs…

Nicolas Jarry aurait pu troquer le décorum de l'"Avatar" de James Cameron pour celui de la franchise "Halo" de Bungie Studios, mais en bon auteur gemmellien qu'il est devenu au fil des années il puise dans l'inépuisable chaudron d'abondance des émotions humaines ! le droit de quota de flashback est maîtrisé de main de maître, en nous montrant que l'Homme a fait de la Terre, mais aussi comment Keïto est devenu un être humain sous la houlette de son grand-père rescapé d'un camp de la mort. Nous le voyons même évolué sous nos yeux : alors qu'aujourd'hui les élites autoproclamées de la ploutocratie mondialisée pensent le monde en terme de relations verticales et inégalitaires, Keïto lui pense le monde en terme de relatons horizontales et égalitaires avec ceux qui l'entourent, ceux qui l'ont précédé et ceux qui lui succéderont. C'est pour cela qu'il préfère mourir avec ses nouveaux amis aliens que survivre pour voir une nouvelle civilisation périr et une nouvelle planète détruite… Une fin magnifique bien que nihiliste, pour une belle histoire servie de bout en bout par un Stéphane Créty qui livre sa prestation non seulement la plus homogène mais aussi la plus aboutie (la colorisation réussie d'Olivier Héban y est sans doute pour quelque chose). Et puis avec des promesses aussi : le tome 3 laisse un peuple sans planète alors que le tome 2 laissait une planète sans peuple, et que dans le tome 1 une humanité mourrait pour laisser place à une autre volontiers plus sage… To Be Continued, Oh Yeah !!!
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Ce troisième tome de la série de one-shot « Conquêtes » est une petite pépite beaucoup moins prévisible que ce que j'imaginais en débutant ma lecture. En effet, après avoir dévoré les deux premiers tomes de cette série, je croyais en avoir assimilé les rouages. Les scénarios de « Islandia » et de « Deluvenn » démarraient du même point pour aboutir à une conclusion similaire. J'avais donc logiquement pensé à une fin convenue pour ce troisième tome. Pour mon plus grand plaisir et de façon surprenante, cette nouvelle intrigue s'est terminée d'une façon bien différente de ce que j'avais prévu. L'intérêt est donc renouvelé pour cette série qui nous réserve encore deux tomes avant de se conclure.

Bien que les dessins de Stéphane Crety ne m'aient pas totalement convaincus, j'ai fini par apprécier son style graphique qui met en avant de grandioses paysages (et autres décors) au détriment des personnages. Les premières planches m'ont parues un peu brouillonnes avant que je ne me fasse au style de ce dessinateur que je ne connaissait pas du tout. J'ai finalement plutôt adhéré à un univers graphique qui m'avait pourtant dérangé au début de ma lecture. Si, comme moi, les premières planches ne vous plaisent pas forcément, n'hésitez donc pas à persévérer dans votre lecture. Vous en serez grandement récompensé !

En ce qui concerne le scénario de Nicolas Jarry pour « Decornum », je l'ai trouvé un cran au dessus de celui de « Deluvenn » qui était déjà très travaillé. Chaque détail a son importance. L'intrigue est entièrement maitrisée du début à la fin. Les tenants et les aboutissants des petits mystères intermédiaires se devinent assez facilement, mais la surprise finale ne se voit pas venir. le final est donc un vrai régal pour le lecteur.

Je vous recommande donc sans la moindre hésitation le lecture de ce troisième tome de « Conquêtes » qui ne nécessite aucunement la lecture préalable des deux tomes qui le précèdent. C'est le bon coté des séries de one-shot. Vous pouvez lire chaque tome de façon indépendante des autres et dans l'ordre que vous souhaitez.
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Nicolas Jarry n'écrit jamais rien au hasard. Ses textes sont toujours, ou bien souvent de ce que j'en connaît, à lire à plusieurs niveaux.
Plusieurs grilles de lecture sont nécessaires à leur compréhension. Nécessaires également pour en apprécier tout le talent de l'auteur.
Je ne prétends saisir toute l'ampleur de cet auteur, mais dans ce tome là, c'est tout bonnement une réflexion sur la guerre et surtout l'après guerre qu'il propose. Et ce n'est pasun hasard si le contexte qu'il propose se réfère au Japon. On pourra voir sans trop se tromper, les effets de la guerre dans les yeux et les souvenirs du grand père que celui ci a laissé à Keïto, l'un des personnages principaux de ce tome. Alors qu'il évoque le Japon de son enfance, on ne peut que repenser nous aux épisodes d'Hiroshima et de Nagasaki, et sans doute même, plus récemment l'accident de Fukushima, le grand père faisant allusion à un air autrefois pur... Je n'irai pas jusqu'à dire que Jarry a volontairement placé là ses références, mais cela aide en tous cas à comprendre les motivations des personnages et surtout le message de fin de tome.
Contrairement aux tomes précédents, ici la planète ne permettra pas aux colonisateurs humains de s'y installer. La soif de pouvoir, la bêtise et une propension malsaine à la destruction de l'être humain, l'amenant inexorablement à sa propre perte, et même au sabotage purement et simplement de ce qui aurait pu devenir la prochaine terre pour l'homme.
Malgré un récit qui se veut résolument humaniste et positif, Nicolas Jarry le conclut sur une note définitivement négative, défaitiste, voire même sans doute fataliste et désillusionnée... Faut il y voir là le message de l'auteur, lequel malgré ses combats, finit par baisser les bras...?
Pourtant les derniers mots de Keïto montre à quel point il a fait son choix, héritage des paroles de son grand père qui résument le récit :" Avant de fermer pour la dernière fois les yeux, je voulais contempler librement les étoiles, et pas à travers un dôme, la visière d'un masque ni les barreaux d'une cage. Je voulais qu'il n'y ait rien rien entre mon âme et l'éternité."
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La Terre étant devenue impropre à la vie, la colonie asiatique, après un long voyage dans l'espace, vient de trouver une nouvelle planète pour les accueillir. le problème c'est qu'elle est habitée par des êtres peu disposés à se faire envahir.

Decornum est une grande planète, riche et propice à la vie. Elle abrite les "dominants", une classe dirigeante, et les "serfs" qui sont leur esclaves. Doté d'une technologie qui leur permet d'utiliser la magnétosphère de la planète les autochtones résistent à l'envahisseur humain. Les humains eux font ce qu'ils savent faire de mieux : trahir, envahir, détruire...
Nous faisons ainsi la connaissance de Keïto en mission d'infiltration chez les serfs pour mieux comprendre les dominants. Un poil antipathique au départ, les flash-backs le rendent vite plus sympathique et torturé. A ses côtés Atsuka qui a le profil d'une samuraï au sens du devoir irréprochable quitte à enfreindre la morale.
La fin m'a surprise, sans demie-mesure elle nous renvoie au visage l'insondable bêtise humaine qui ne sait que détruire sans réfléchir. Triste reflet pour nous et notre planète bleue.
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critiques presse (2)
SciFiUniverse
26 juillet 2019
Une histoire enivrante qui file à toute vitesse, de toute beauté et dramatique comme un opéra nippon.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Sceneario
27 juin 2019
Un troisième volet pour le moins réussi, qui a le don au final de pousser à la réflexion !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Je me souvenais de chacune des paroles prononcées par mon grand-père lorsqu'il m'avait emmené pour la première fois avec lui au petit lac de montagne.
"Avant de fermer pour la dernière fois les yeux, je voulais pouvoir contempler librement les étoiles...Et pas à travers un dôme, la visière d'un masque ni les barreaux d'une cage...Je ne voulais qu'il n'y ait rien entre mon âme et l'éternité..."
C'était aussi ce que je voulais.
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- Mon grand-père était shintoïste, il me répétait souvent que l’homme ne valait pas plus qu’une goutte de rosée… Je ne pouvais lui donner tort… Même si ce n’était pas forcément à des gouttes de rosée que j’aurais comparé notre espèce…
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Malgré les manques, le régime dictatorial, la peur et le désespoir, la vie poursuivait sa trajectoire... Des couples se formaient, se déchiraient, se trompaient. Des enfants naissaient, les petits drames du quotidien venaient adoucir une réalité sans concession. Tant qu'il y aurait une femme et un homme pour se reproduire, l'humanité serait aussi immortelle que pathétique... On pouvait abandonner sa propre planète, mais on n'échappait pas à sa condition d'animal conscient. Ou plutôt inconscient. Car c'est ce qui nous définit le mieux... Un animal aveugle, encore plus terrifié par ce qui se cache au fond de lui que par les confins de l'univers.
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- Grand-père : Quand j'essaie de me souvenir du Japon de mon enfance, celui d'avant, tout ce qui me reste, ce sont des images pour touristes, ses temples, ses cerisiers... Les temples ont été détruits et les cerisiers sont presque tous morts. Le Japon n'est plus qu'une terre sans passé et sans avenir...
- Petit-fils : La faute à qui ? Ce sont les vieux comme toi qui ont pourri le pays !
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Ces scientifiques sont des psychorigides névrosés sociopathes. Le jour où ils auront le pouvoir, l’humanité sera définitivement et irrémédiablement dans une merde noire.
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