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Critique de Papiercrepon
Ma période québécoise m'a conduit jusqu'à ce classique de la littérature francophone nord-américaine.
Province de Québec, XIXe siècle : un homme se meurt, sa femme à son chevet. Elle est si épuisée qu'elle plonge dans un sommeil fiévreux et tourmenté, repensant à son précédent veuvage et à la passion destructrice qui a emporté son premier mariage.
Le personnage se révèle peu à peu comme une « Emma Bovary » du nouveau monde, une femme moderne et passionnée dans ce cadre suranné. Face à la confusion de ses souvenirs, la précision de la plume est bienvenue.
C'est pourtant la déception qui l'a emporté. Malgré une écriture splendide donc, élégante et jonglant merveilleusement entre passé et présent, je n'ai pas adhéré à l'intrigue. Tout simplement parce que je m'attendais à autre chose - un roman historique, un récit des grands espaces - alors qu'il s'agit, pour l'essentiel, d'une histoire d'amour contrarié.
Un roman de passion et de tragédie qui aurait toute sa place dans une bibliothèque victorienne - mais pas dans la mienne.
Province de Québec, XIXe siècle : un homme se meurt, sa femme à son chevet. Elle est si épuisée qu'elle plonge dans un sommeil fiévreux et tourmenté, repensant à son précédent veuvage et à la passion destructrice qui a emporté son premier mariage.
Le personnage se révèle peu à peu comme une « Emma Bovary » du nouveau monde, une femme moderne et passionnée dans ce cadre suranné. Face à la confusion de ses souvenirs, la précision de la plume est bienvenue.
C'est pourtant la déception qui l'a emporté. Malgré une écriture splendide donc, élégante et jonglant merveilleusement entre passé et présent, je n'ai pas adhéré à l'intrigue. Tout simplement parce que je m'attendais à autre chose - un roman historique, un récit des grands espaces - alors qu'il s'agit, pour l'essentiel, d'une histoire d'amour contrarié.
Un roman de passion et de tragédie qui aurait toute sa place dans une bibliothèque victorienne - mais pas dans la mienne.
