La sensibilité, qui était l'élément vital de la nature de Boshere, ne contribuait pas à raffiner ses goûts et ses facultés intellectuelles. Sa vie mentale était essentiellement celle d'un kleptomane. Il était assez intelligent pour absorber et s'assimiler des notions et des attitudes qui, par moments, lui donnaient l'air d'un personnage considérable. Sa promptitude et ses propos de perroquet sans scrupules lui permettaient de briller, même parmi des gens supérieurs à lui, comme un esprit anarchiste et original. Mais dans tous ses essais de ce genre pour penser objectivement, même dans ses paradoxes formulés avec le plus de succès, et dans ses opinions affranchies ... et empruntées, subsistait jusqu'à l'évidence la marque d'un cerveau incapable de création.
Je hais les acteurs - Bande annonce