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EAN : 9782262027643
320 pages
Perrin (09/01/2008)
4.05/5   10 notes
Résumé :

L'histoire de l'esclavage, généralement limitée à la Rome antique, à la période coloniale et à la traite des Anglais et des Français au XVIIIe siècle, laisse de nombreux pans aveugles, en raison de la rareté des sources et de la culpabilité rétrospective des nations colonisatrices. Ainsi, du VIIe siècle à la fin du XIXe, s'est mis en place un système de traite musulmane des Noirs d... >Voir plus
Que lire après Les négriers en terre d'islam. La première traite des Noirs, VIIe-XVIe siècleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ou "La Première Traite des Noirs - VIIème-XVIème siècles"
Disons tout d'abord que Jacques Heers n'est pas n'importe qui, puisqu'il a été professeur à la Sorbonne et directeur du département d'études médiévales de Paris-Sorbonne. C'est un spécialiste du Moyen-Age qui a consacré deux ouvrages passionnants, le premier à Louis XI, l'autre à Gilles de Rais.
Avec "Les Négriers en terres d'islam", il remet à l'heure certaines pendules que les "bien-pensants" d'aujourd'hui voudraient voir se fixer sur l'heure d'une "repentance" de l'Occident aussi disproportionnée qu'éternelle. Discours vraiement un peu trop facile, messieurs les donneurs de leçon !
Avant toutes choses, Heers évoque évidemment le principe de l'esclavage, qui toucha aussi bien les peuplades blanches que les tribus d'Afrique :
"Dans les tous premiers temps de l'islam, les esclaves étaient, comme dans l'Antiquité romaine ou du temps de Byzance, essentiellement des Blancs, raflés lors des expéditions ou exposés sur des marchés par les trafiquants qui allaient les acheter en de lointains pays, très loin même des terres d'islam."
Au demeurant, Ibn-al-Fakih, géographe et poète arabe, pour qui l'esclavage était parfaitement naturel puisqu'il vivait dans les années 900, écrit :
"De la mer occidentale, arrivent en Orient les esclaves hommes, Romains, Francs, Lombards et les femmes romaines et andalouses"
tandis qu'Ibn Haukal, auteur de traités de physique, de médecine et de grammaire, qui naquit à Bagdad en 1122, affirme de son côté :
"Le plus bel article importé de l'Espagne sont les esclaves, des filles et de beaux garçons qui ont été enlevés dans le pays des Francs et dans la Galice. Tous les eunuques slaves qu'on trouve sur la terre sont amenés d'Espagne et aussitôt qu'ils arrivent, on les châtre. Ce sont des marchands juifs qui font cela."
Il faudra en fait attendre quelques siècles après la mort de Mahomet pour que les Arabes se lassent de la Nubie, où ils exigeaient des tributs d'esclaves dès 642, et décident de se lancer à l'assaut de l'Afrique noire et du "royaume du Prêtre Jean", en Ethiopie, en passant par la vallée du Nil et par la mer Rouge. Plus à l'ouest, le royaume musulman du Maroc va, lui aussi, décider de s'étendre et, pour ce faire, tentera une aventure terrifiante : plus de 100 jours de marche au-delà de Marrakech, la moitié du voyage se déroulant sous le soleil du désert.
C'est la prodigieuse expansion de l'islam en Afrique noire, expansion guerrière et aussi expansion faite par racolage et prosélytisme, que nous conte Heers dans la première partie de son ouvrage - chapitres I et II. Certains la trouveront peut-être trop touffue mais elle n'en reste pas moins passionnante - et ô combien édifiante !
Je vous recommande tout particulièrement le passage qui évoque les "fous de Dieu" de la secte marocaine des Toubenae. Ceux-ci s'étaient auto-proclamés "bons musulmans" et partirent à l'assaut de villages sénégalais, dont les habitants étaient par contre "de mauvais musulmans." (P. 55-57). La chose se passait ... en 1673.
Mais ce sont les chapitres III et IV qu'il faut absolument lire. On y apprend que, contrairement par exemple à la Sérénissime qui ne publiait que des catalogues d'objets et d'épices, les marchands arabes avaient de véritables vade-mecum ne parlant que d'esclaves.
L'un des plus célèbres de ces catalogues demeure celui établi par Ibn-Butlan :
Il dit tout savoir des qualités et des défauts de chaque race, des aptitudes au travail ou à l'amour. Les Turcs et les Slaves sont, dit-il, de bons soldats mais, pour les gardes des Palais, mieux vaut prendre des Indiens et des Nubiens, et, pour les travailleurs, serviteurs et eunuques, des Zendjs, Noirs de l'Afrique orientale.
La traite négrière servant beaucoup les fantasmes sexuels des clients, Ibn Butlan
"vante surtout les mérites des Grecques, des Turques, des femmes du Buja (pays entre la Nubie et l'Aybissinie) mais dit pis que pendre des Arméniennes, sournoises, rebelles, paresseuses, les pires de toutes les Blanches, et plus encore de mal des Zendjs, de la côte orientale de l'Afrique, les pires des Noires. Les Zendjs "montent toutes sortes de mauvais penchants et plus elles sont noires, plus elles sont laides et leurs dents agressives. (...) ..." (Chapitre III : L'Homme de couleur mal-aimé - le Mépris.)
Le grand Avicenne lui-même n'a pas failli à une vision que le MRAP aurait quelques difficultés à ne pas juger "raciste" :
"Le corps des Noirs est transformé par la chaleur,
Leur peau est recouverte de Noirceur.
Le Slave au contraire a pris la Blancheur
Et sa peau n'est plus que douceur."
Certains poètes noirs, convertis à l'islam, ont tenté de répondre. Ainsi, Nusayb, mort en 726, que le grand poète arabe Kutthayyu tourna trop de fois en dérision, s'en prenant à son physique, à la couleur de sa peau, etc ..., lui répondit ces fières paroles :
"Le Noir ne me diminue pas, aussi longtemps
Que je garde fière ma langue, et solide mon coeur.
Certains n'ont réussi que grêce à leur lignage,
Les vers de mes poèmes sont mon lignage.
Mieux vaut un Noir d'esprit clair, de parole aisée
Qu'un Blanc qui ne sait que rester muet."
La pratique barbare de l'excision, qui n'est pas d'origine arabe mais bel et bien africaine, fut en tous cas largement tolérée par l'occupant arabo-musulman. Ibn-Butlan, toujours lui, raconte :
Certaines Buja sont excisées ; toute la partie supérieure du pubis est découpée jusqu'à l'os au moyen d'un rasoir. Elles sont pour cela devenues fameuses."
Il précise cependant que, si ces esclaves sont "importées" (sic) jeunes, on leur épargne la mutilation.
N'oublions pas les esclaves qui finissaient dans les mines de sel ou dans les champs de canne à sucre. Car enfin, il faut bien le rappeler :
Pendant des siècles, tout le sucre consommé et vendu dans l'Europe chrétienne venait du monde musulman.
Heers évoque aussi la révolte des esclaves Zendjs dans les marais de l'Euphrate où leurs maîtres, de riches marchands, les faisaient travailler dans des conditions de servitude absolue.
Un livre dur, passionnant, un peu ardu sans doute mais qui se lit presque d'une seule traite. Un livre digne aussi qui démontre ce que certains voudraient oublier : qu'aucun peuple n'est supérieur à l'autre dans les vertus ou dans le crime. Les rabatteurs qui livraient les esclaves noirs aux marchands arabes, juifs et chrétiens étaient le plus souvent noirs et possédaient eux-mêmes des esclaves. Ils le faisaient non parce qu'ils étaient noirs, tout simplement parce qu'ils étaient humains. Et parce que, tout comme il est capable du meilleur, l'être humain, sans distinction de sa couleur de peau ou de sa religion, est aussi hélas ! capable du pire. ;o)
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J'ai découvert ce livre cette année (c'est une réédition en Poche) au « Maghreb des livres » et je viens de le reçevoir comme un coup de poing.
L'auteur, que je ne connaissais pas est un grand historien, décédé en 2013, spécialiste d'histoire médiévale du bassin méditerranéen, élève de Braudel, professeur à Paris X, puis à la Sorbonne, où il dirigeait le département d'étude médiévale. Et sans doute, mais là, je m'aventure, une personnalité assez iconoclaste.
Son livre est bouleversant. Nous avons tous entendu parler des harems de Turquie, des belles esclaves circassiennes et des grands eunuques noirs. Image d'Epinal, élégante et tolérable, teintée d'un délicat érotisme XVIIIème un peu alangui, témoignant d'une différence de culture, d'un orientalisme de bon aloi. Il s'agit là de tout autre chose, d'une exploitation délibérée et bien réglée du continent africain ( et un tout petit peu, comparativement, de l'Europe du Nord) : il s'agit là de pépinière d'esclaves dans certains pays d'Afrique, de convois d'hommes et de femmes affamés à travers les déserts africains, de travaux forcés dans les mines de sel ou de cuivre, dans les latifundia où se pratiquaient à grande échelle la monoculture, de l'assèchement de marais insalubres, toutes activités grosses consommatrices de bétail humain. Des centres de castration systématique de tous les mâles, aussi, avec plus de 60% de mortalité !
L'ouvrage est très documenté, très argumenté, un gros travail d'historien, presque ennuyeux (j'avoue avoir un peu survolé certains passages, comme le chapitre sur la lente pénétration de l'Afrique par les marchands arabes et berbères). Très référencé, même si les témoignages directs sont rares, mais il y en a. Complété par une très solide bibliographie.
Bigre ! L'exploitation de l'homme par l'homme nous stupéfiera toujours.
Je ne note pas ce livre dérangeant, je le propose à la sagacité des lecteurs babéliens : critiquez, contestez, apportez des compléments d'information : le livre est indéniablement à lire pour tous ceux que ces questions intéressent.
(Voir aussi "Le génocide voilé" de Tidiane N'Diaye)
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Jacques Heers (1924 – 2013), disciple de Fernand Braudel, assistant de Jacques Duby et enfin Directeur des études médiévales à la Sorbonne est un grand historien spécialiste du Moyen-Âge, une de mes périodes d'investigations préférées. C'était aussi un homme qui affectionnait de tordre le cou aux idées toutes faites …

Cet ouvrage ne suscita pas les mêmes polémiques que celui d'Olivier Pétré-Grenouilleau, publié un an plus tard sur le même thème. Il met pourtant en lumière un trafic millénaire d'êtres humains qui commença bien avant le commerce triangulaire et perdura bien après l'abolition de l'esclavage Atlantique. Des raisons pour ne pas, en Europe, être les seuls à invoquer une culpabilité collective … mais ce n'est pas politiquement correct.

La période et l'espace étudiés couvrent le monde islamique et l'Afrique du 7 ème au 16 ème siècle. Dès les premières années du 9ème siècle, des comptoirs, des relais, de petits établissements de musulmans familiers de l'Afrique et parlant les langues locales donnent une impulsion considérable à la chasse aux captifs. Plusieurs sultanats islamiques sont présents à la périphérie de l'Ethiopie et tirent l'essentiel de leurs ressources de la

Les guerres « saintes » entre chrétiens et musulmans se succèdent jusqu'à la fin du 16ème siècle autour de l'Ethiopie et de l'Abyssinie. Autour de Tombouctou, les premiers raids transsahariens restent sans conséquence jusqu'à ce que les Almoravides prennent l'offensive au 11ème siècle. En 1590, les Marocains conquièrent l'empire du Songhaï et provoquent une extraordinaire chasse aux esclaves dans les pays du Niger. Est-ce une oeuvre sainte ? En réalité, ces noirs ne sont jamais de « bons » musulmans (que l'Islam interdit d'asservir) et jusqu'au 19ème siècle, les chefs musulmans se gardent de faire du prosélytisme afin de ne pas tarir cette ressource puisque, dans la plupart des pays d'Islam, la condition sociale est estimée au nombre d'esclaves possédés.

Ainsi, l'or et les esclaves firent la fortune des navigateurs et des caravaniers. Tombouctou ou Djenné ne furent à l'origine que des haltes de stockage pour les marokas, négociants en bétail humain. Il faut imaginer les conditions de convoyage des captifs à travers le désert, de point d'eau à point d'eau, entravés, tombant d'épuisement, perdus parfois et mourant sur le chemin, les caravanes mal protégées assaillies par les bandes de Touaregs, l'esclavage sexuel des femmes, le carnage perpétré par les faiseurs d'eunuques (dans des stations situées en dehors des pays d'Islam où la mutilation est interdite).

Les monnaies de troc sont des pièces d'étoffe, des barres de cuivre (extrait par des esclaves noirs), des pavés de sel (où la main d'oeuvre est uniquement servile), des perles de verre (c'est là l'origine de la prospérité de Murano et importées depuis Tunis), des coquillages (cauris), de la poudre d'or.

Au Moyen-Orient, les chantiers navals, l'assèchement des marais du golfe persique, la mise en culture des champs de mil, les mines de sel, les champs de canne à sucre - très prisé en Occident - emploient exclusivement des captifs venus du Soudan. Sur le marché d'Alger en revanche, on ne trouve que des chrétiens raflés par les navires barbaresques. Les premiers maîtres du trafic furent les hommes du Yemen, du Hedjaz, d'Oman et de Bahrein, puis les Persans. Les Comores servent d'étape entre l'Afrique et l'Inde, dont les marchands arrivent et repartent avec la mousson. Ils prisent aussi l'ivoire car les défenses des éléphants d'Asie sont trop petites pour y tailler des bracelets … Les esclaves-soldats (ou sidis) servent dans les armées des Rajahs. Chez les Turcs, l'emploi d'esclaves razziés très jeunes est général dans les armées.

Le mépris pour les Noirs, décrits comme sans foi ni loi, corrompus et adonnés à la fornication forme un corps de notations toutes hostiles et racistes, qui ont profondément marqué les opinions et les attitudes populaires. Ainsi la chasse aux captifs, ouverte dès les premiers temps de l'Islam, n'est jamais remise en question et les esclavagistes, en tous temps comme en tous lieux, ne sont jamais en manque d'arguments.

Il y eut pourtant des révoltes : entre 869 et 883, dans les marais de Bassorah, un Etat rebelle fut créé par les Zendj, esclaves Noirs … sans espoirs de terres à cultiver eux-mêmes, sans espoir de retour, sans lien avec le pays, sans possibilité de descendance. Ils n'avaient rien à perdre.

Selon Jacques Heers, la traite des Noirs n'a donc pas commencé à Saint-Malo, Nantes, La Rochelle ou Bordeaux au 16ème siècle. Son livre est un texte engagé, enragé même. Il nous faut rester objectifs, mais à la lumière de récents événements ( la prise d'otages ou la razzia de jeunes lycéennes au Nigéria), on ne peut que réfléchir à certains phénomènes de rémanence.

On connaît les conséquences effroyables de l'esclavage sur le développement de l'Afrique. C'est une honte pour le genre humain en général mais personne ou presque n'évoque la traite dans le monde musulman, qui existe encore aujourd'hui en Afrique et ailleurs …

Sauf, peut-être, en 1958, Hergé dans « Coke en Stock ».

Amnésie collective ?
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Enfin un bon livre sur l'esclavagisme. Pourquoi ? Parce qu'il nous rappelle ou nous apprend que l'esclavagisme n'est pas limité à Rome et au tristement célèbre commerce triangulaire. Les européens n'ont pas été les seuls. La traite à aussi existé dans la sphère musulmanes. Une traite des noirs transporté par les caravanes avec la aussi des comptoirs et ce sur une très longue période. Attention, pas la peine du voire une justification à la xénophobie dans ce livre, c'est un travail fort documenté et sans partie pris. du bon Jacques Heers, du très bon.
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Ouvrage à rapprocher de "Les seigneurs du désert" de Francis Fèvre et d' "Esclaves chrétiens, maîtres musulmans" de Robert C.Davis.
Oui, les premiers esclavagistes furent les propres Noirs, puis les Arabes qui, au nom de l'Islam, vendaient des esclaves Noirs qu'ils capturaient parce qu'animistes ou même s'ils étaient musulmans.
A l'heure de l'éphémère, du no past no future, de la repentance, ... qui peut encore s'intéresser à la vérité historique?
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Aucun historien n’a, depuis plus de deux cents ans, nié l’horreur de la traite négrière. Et c’est bien ainsi. (…) Quel livre d’histoire maritime et quel récit d’aventures pouvait ne pas décrire les drames de la traite, des marchés, des sordides cantonnements et des traversées à fond de cale ? Mais, des musulmans et des Africains eux-mêmes, convertis ou non, pas un mot ou presque : l’on ne s’aventurait qu’à pas comptés. L’histoire de l’Afrique s’est écrite sans que l’on veuille vraiment porter attention à cette traite, la première et la plus importante de toutes.
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Sur ces routes, sans exception, les Noirs captifs, hommes, femmes et enfants, furent toujours très nombreux, jusqu'à former une part importante de la caravane. Chaque traficant esclavagiste, berbère, arabe ou maure, en faisait convoyer, en longues files, plusieurs dizaines, voire des centaines à chacun de ses retours vers les grands marchés. (...) Ils utilisaient en somme les Noirs comme une réserve de capital, peut-être plus sûre que les monnaies, capital dont la valeur pouvait croître au fur et à mesure que l'on s'éloignait davantage des postes de traite et des territoires de razzias.
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Nos livres d'histoire ne disent que quelques mots de la traite des Noirs à travers le Sahara mais, en revanche, parlent volontiers des caravanes qui menaient l'or des "mines du Soudan" (...) Les deux traites, celle de l'or et celle des hommes, furent toujours étroitement liées et il serait évidemment impossible de dire laquelle a précédé l'autre, a suscité les premières grandes entreprises, conquêtes, chasses aux marchés, circuits et réseaux, laquelle a provoqué le plus fort afflux de richesse.
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Au sud de la Nubie et à l'ouest de l'Ethiopie, le trafic des esclaves du Darfur, absolument crucial pour l'économie des sultans musulmans, résultait soit des ventes par les trafiquants installés sur place, Arabes pour la plupart, qui ne pratiquaient que de pauvres razzias sur les villages des environs, soit des raids directement placés sous l'autorité du sultan du Caire.
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Dans les tout premiers temps de l'islam, les esclaves étaient, comme dans l'Antiquité romaine ou du temps de Byzance, essentiellement des Blancs, raflés lors des expéditions ou exposés sur les marchés par des trafiquants qui allaient les acheter en de lointains pays, très loin même des terres d'Islam.
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