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sur 269 notes
Un navigateur, après quelques mois en solitaire en mer, emmène sa fille pour la dernière partie du trajet, une broutille, du Danemark à chez lui aux Pays-Bas. Quand on sait que la petite n'a que sept ans, et que les conditions météorologiques ne sont pas forcément parfaites, il y a de quoi s'inquiéter. Toutefois, la mère (j'ai failli écrire la mer) a donné son accord pour cette sortie, afin que le père retrouve sa fille. Les préparatifs étant faits, ils partent tous les deux. Petit à petit, le lecteur en apprend plus sur le père qui a obtenu de son employeur un congé sabbatique, loin de sa routine habituelle, et tout ce qu'il apprend tend à faire monter l'angoisse.
Parfaitement mené, le récit fait monter la tension, jusqu'à un événement plus stressant que les précédents, et une fin totalement inattendue ! L'écriture et la traduction sans fausses notes, les thèmes abordés, en particulier la paternité, la dépression, m'ont beaucoup plu et j'ai dévoré ce roman, je pense d'ailleurs qu'il n'est possible QUE de le dévorer, et assez facilement compte-tenu de son petit format… J'ai lu des comparaisons avec Sukkvan Island, je ne saurais dire, puisque je n'ai pas voulu lire ce dernier, mais en tout cas je vous conseille sans réserves En mer !
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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Voilà, Enfin une journée pas trop belle qui me permet de lire un peu.
Un court roman, mais assez fort en émotions. J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur. le roman va et viens au fil des souvenirs. Malheureusement, je n'ai pas aimé le personnage principal que j'ai trouvé beaucoup trop orgueilleux. Et puis j'avais deviné la fin, dès les premières pages. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai lu beaucoup de livres de ce genre, mais voilà j'avais deviné. Ce n'est pas non plus super grave, j'ai quand même passé un bon moment.
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Comment parler de ce petit bijou sans rien spoiler ?
Bon, disons, comme la 4ème de couverture, qu'il s'agit d'un moment en mer entre une enfant et son père, parti pendant 3 mois en solitaire en voilier pour fuir ce que l'on devine être une situation de burn-out à son travail.
Mais tout ne se passe pas comme prévu, la petit fille disparaît...
Tout est dosé à la perfection dans ce court roman diablement efficace : la force de la relation père-fille et des sentiments filiaux, les scènes d'action et de panique, les questionnements sur le quotidien, le stress, le travail et l'inanité de tout ce que la société nous impose... Rien de schématique ni grossier, tout est dit en douceur. Bon, côté action, j'avais un peu (beaucoup) deviné la fin, mais bon, ce n'est peut-être pas si grave !
Une pépite brute et douce à la fois ! A découvrir !
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Donald quitte son job, sa femme et sa fille pour partir naviguer pendant trois mois sur la mer du nord. Il arrive à convaincre sa femme d'emmener leur petite fille pour la dernière étape du voyage, deux jours de navigation entre le Danemark et la Hollande.
Mais tout ne se passera pas comme prévu. On ne ressort pas indemne d'une longue navigation en solitaire.
En mer est un roman déroutant entre roman d'aventure, roman à suspens et roman psychologique.
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Bon, déjà, t'as des bouquins, ils te compliquent la vie. Ici, par exemple, j'étais partie pour cocher tout simplement « littérature de Belgique » et là PAF mon « littérature de Belgique » était dans la catégorie « Littérature Francophone » et tout de suite c'est la chienlit ! Sans vouloir faire intervenir la querelle flamando-wallone, c'est vrai que ce n'était pas très juste de cantonner la Belgique à la Wallonie mais en même temps ce n'est pas comme si on lisait des romans en flamand tous les jours (enfin pas moi en tout cas). du coup je me suis dit « je le mets dans la catégorie « Pays-Bas » mais j'en ai pas pis c'est pas vraiment la même langue et après je me suis dit « je mets en littérature de Belgique et personne ne s'en rendra compte » mais je suis certaine que Centrino l'aurait fait remarquer juste pour m'embêter et en plus j'aurais risqué un attentat séparatiste, après je me suis dit bon je n'ai qu'à pas faire de billet sur le livre, comme ça ça règle les choses, mais outre que ça contrevient à ma contrainte (un livre lu = un billet) ce n'était pas très juste pour ce roman qui mérite tout de même qu'on parle de lui parce qu'il a eu un prix parce qu'il a été écrit parce qu'il est chez Christian Bourgois parce qu'il y a la mer dessus.

Et en même temps, on retombe dans mon éternelle question : faut-il faire des billets sur les bouquins qu'on n'a pas aimés ? Alors, bon, d'un côté, je ne suis pas le genre à sourire en permanence (quoique) et un blog avec que des coups de coeur c'est un peu monotone, mais d'un autre, franchement, des fois, ces billets sont des pensums à écrire et je crains qu'ils ne le soient aussi à lire, même si Anne dit que non. Et en plus, il y aurait des périodes entières de silence, vu que par exemple en ce moment rien ne trouve grâce à mes yeux, et du coup vous arrêteriez de venir (ne me dites pas le contraire, j'ai bien vu mes stats pendant la trêve de Noël ou même plus simplement les weekends). du coup bon je les écris quand même, mais ça me paraît des fois pas très sport envers les romans, parce que franchement, souvent, je n'en ai juste rien à dire. Ça ne m'a pas branchée. C'était trop noir, trop gris, trop bleu foncé, trop plat comme le pays, pas assez haut comme le nom de l'auteur, pas assez orange, pas assez youpi tralala et j'avais envie de youpi tralala (et on n'en trouve pas assez en hiver, ça dit migrer cette bestiole) (avec les cigognes)(ça apporte des bébés aussi d'ailleurs)(bref)

Bon, voilà, j'ai pas accroché, ça m'a ennuyée, non, d'ailleurs, ça ne m'a pas ennuyée, ça m'a plombée, ça m'a déprimée encore plus alors j'en ai eu marre et j'ai pris un livre vachement plus gai. Oui, vous avez bien deviné, le prochain billet parle de Tom Robbins !
Lien : http://www.readingintherain...
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"En mer" est un thriller psychologique dans lequel l'auteur m'a complètement menée en bateau (j'assume le mauvais jeu de mots).
D'emblée, on sent une certaine fébrilité chez Donald, le narrateur. En mer, il se sent libre, efficace et compétent. Son besoin de prouver ses qualités de père et de navigateur irrigue cependant ses monologues, créant une tension, de l'inquiétude voire de l'angoisse car on sent qu'il est fragile, ce qui ne pardonne pas lorsque les conditions en mer se compliquent.
Dans les vingt-trente dernières pages du roman, j'ai accéléré ma lecture car le suspense devenait insoutenable pour moi. Et là, bim, le twist que je n'avais absolument pas vu venir ! Pourtant, j'avais imaginé tout un tas de scénarios. L'auteur m'a bien eue, chapeau bas!
Lien : https://des-romans-mais-pas-..
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Après avoir lu "Dette d"oxygène" du même auteur et que j'ai beaucoup aimé, j'étais curieuse de voir comment l'univers de la mer était abordé par Toni Heijmans, car la mer, je connais bien.
Dès le début, j'ai aimé les descriptions, les bruits que fait un bateau, les termes marins. Et le personnage, énigmatique était sympathique. Emmené sa petite fille de sept ans à bord d'un tout petit voilier avec la bénédiction de son épouse m'a tout de même paru bien téméraire ou inconscient mais pourquoi pas puisque Maria connait bien les rudiments de la navigation (barrer, enrouler les bouts...).
Et puis, petit à petit, on se pose des questions. Attendre que le gros temps passe, alors que le port n'est pas loin...
Le marin qui a navigué tout seul se parle sans arrêt, se remémore sa vie, pourquoi il est là et .... C'est superbe. Quel talent, j'ai été bluffée. J'ai adoré !
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Une lecture très décevante.
Comment l'Express a-t-il pu comparer ce livre à Sukkwan Island?
Comment a-t-il pu recevoir le Prix Médicis Étranger?
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Un petit bijou. le père emmène sa fille en mer. Tout se passe bien, jusqu'au moment où l'on découvre que finalement rien ne s'est bien passé. le danger arrive quand on s'y attend le moins. Tout ce qu'on croyait savoir de cette histoire, de ce rapport magnifique entre son père et sa fille,tous ces détails rassurants et tranquilles. Tout cela vacille. Même si l'on n'est pas familier des choses de la navigation, même si l'on n'a jamais été fasciné par les récits de marin, ce voyage aux confins de la folie vécue de l'intérieur, un peu comme le livre d'Emmanuel Carrère (La moustache) tient en haleine avec cette accélération après la moitié du livre. Ce court roman, dense et tendu se lit tout d'abord avec délectation, parce qu'on aime partager l'intimité de ce père et de cette fille avant de se dévorer à toute vitesse tellement la peur et la folie ne s'empare de vous totalement. On sait dès le départ que quelque chose va se passer, à lire en exergue la dernière phrase extraite du journal de bord de Donald Crowhurst, ce navigateur qui avait sombré dans la folie en 1969. Ce qu'on ignore c'est à quel endroit se fera le décrochage. Et toute la force du livre réside dans le fait que les dés sont pipés dès le début. Un vrai choc.
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Après avoir obtenu un congé sabbatique, Donald décide de partir voguer en mer durant 3 mois, tout seul. Son voyage se termine et, pour la dernière étape, sa petite fille de sept ans, Maria, le rejoint pour un trajet qui durera 48 heures.

Cet homme paraît tout contrôler, et n'est pas angoissé le moins du monde, contrairement à sa femme qui était plutôt réticente à l'idée de voir sa fille partir en mer. Et peut-être avait-elle raison… Au bout de quelques heures, Donald se rend compte que sa fille à disparue, alors que la tempête fait rage… de plus en plus angoissé, l'homme va partir à sa recherche avec le sentiment de ne plus rien maîtriser…Voilà, je ne vous dévoilerai pas plus le roman, pour ne pas vous gâcher le plaisir de cette lecture, et parce que je ne peux décidément pas en dire plus sans tout vous spoiler !

C'est un huit clos absolument fascinant puisqu'il se passe sur un bateau, à l'air libre. Et pourtant, le terme de « huit clos » est tout à fait approprié pour ce récit ! C'est une situation très oppressante, une centaine de pages d'angoisse où on ne sait plus démêler le vrai du faux. Toine Heijmans sait jouer avec nos nerfs, et je n'imagine pas l'angoisse de ceux qui sont parents en lisant ce livre. C'est très psychologique, et ce n'est pas sans me rappeler le sublime Sukkwan Island de David Vann. Rien que pour ça, il était clair que j'allais aimer.

Tu te prends des claques, tu es bousculé, chamboulé. Et ça, c'est vraiment génial.
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