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Critique de melusine1701
Judy B., c'est l'héroïne des chroniques mondaines et piquantes publiées chaque semaine dans un magazine féminin. Enjouée, frivole, drôle, elle passionne les lecteurs par sa vie de citadine célibataire moderne. Sauf que derrière Judy B. se cache Judy Bishop, une jeune femme solitaire, renfermée, obèse et dépressive. C'est décidé, elle doit remonter la pente. Mais par où commencer? Par son penchant pour le vin blanc bon marché, sa virginité qu'elle est prête à brader, le souvenir de sa meilleure amie tuée dans un accident de voiture l'année précédente ou les sacs de fumier que l'on dépose régulièrement devant sa porte?
J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman: le concept m'a plu, mais je crois qu'il faut se faire à l'idée que rien ne sera normal et qu'on rentre peu à peu dans la tête de quelqu'un qui a perdu contact avec la réalité. Cela commence par de douces extravagances d'une femme marginale, avec cette espèce de cynisme grinçant qui me semble assez typique des comédies britanniques. de la mayonnaise dans les cheveux? Mais pourquoi pas après tout? Finir ivre à la soirée d'anniversaire de sa soeur en faisant des cochonneries avec son ancien professeur d'histoire au fond d'une baignoire remplie de bonbons? Trop fun! Oui mais les choses empirent, tout doucement, et l'on sent que notre Judy qui se rêve en diva et qui cherche sa sexualité sombre peu à peu. Et la deuxième partie du roman, je l'ai dévorée, parce que j'ai réussi à prendre ce recul qui implique d'être à la fois mort de rire et glacé d'horreur devant ce que devient cette icône de papier glacé. J'ai aimé, je me suis attachée à ce personnage et j'ai suivi sa descente aux enfers en espérant que quelqu'un réagisse et lui tende enfin la main.
Lien : http://mabouquinerie.canalbl..
J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman: le concept m'a plu, mais je crois qu'il faut se faire à l'idée que rien ne sera normal et qu'on rentre peu à peu dans la tête de quelqu'un qui a perdu contact avec la réalité. Cela commence par de douces extravagances d'une femme marginale, avec cette espèce de cynisme grinçant qui me semble assez typique des comédies britanniques. de la mayonnaise dans les cheveux? Mais pourquoi pas après tout? Finir ivre à la soirée d'anniversaire de sa soeur en faisant des cochonneries avec son ancien professeur d'histoire au fond d'une baignoire remplie de bonbons? Trop fun! Oui mais les choses empirent, tout doucement, et l'on sent que notre Judy qui se rêve en diva et qui cherche sa sexualité sombre peu à peu. Et la deuxième partie du roman, je l'ai dévorée, parce que j'ai réussi à prendre ce recul qui implique d'être à la fois mort de rire et glacé d'horreur devant ce que devient cette icône de papier glacé. J'ai aimé, je me suis attachée à ce personnage et j'ai suivi sa descente aux enfers en espérant que quelqu'un réagisse et lui tende enfin la main.
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