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Le livre d'or de la science-fiction tome 24 sur 46

Demètre Ioakimidis (Éditeur scientifique)
EAN : 9782266009850
353 pages
Pocket (09/09/1981)
3.81/5   34 notes
Résumé :
Le « livre d’or » présente le panorama complet de la science-fiction classique et moderne à travers les oeuvres, les écoles et les genres qui ont marqué son évolution.
• Chaque volume est consacré à un auteur ou à un domaine particulier, dont il regroupe les nouvelles les plus fulgurantes, les plus illustres ou les plus significatives.
• Un grand nombre de textes présentés dans le « livre d’or » sont inédits en français.
• Chaque volume est en o... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
C'est quand même super d'avoir des amis !
Une excellente amie, qui connait bien mes goûts, a eu la bonne idée de m'offrir ce recueil consacré à Robert A. Heinlein. Un Livre d'Or de la SF, pensez-donc, une collection devenue légendaire, waouh !

De Heinlein, je n'avais lu que Étoiles, garde à vous ! C'est bien insuffisant pour se faire une idée de l'oeuvre du bonhomme. Avec ce recueil, j'ai au moins une idée de ses qualités de novelliste et j'en suis baba. Ça colle tellement au style scientifique de la grande époque des années 1940-50 que j'apprécie tant, genre Asimov ; je ne peux qu'entrer en résonance.

Dans la plupart de ces nouvelles, le thème scientifique est le sujet principal ; la psychologie des personnages est secondaire. Une fois qu'il avait choisi son sujet, Heinlein poussait très loin ses analyses, au risque de parfois nuire à la fluidité de l'action.
Dans « Un self made man », l'auteur jongle à donner le tournis avec les paradoxes temporels, et son personnage principal ne cesse de monter des hypothèses explicatives. La fin est prévisible mais le chemin vaut son pesant de cacahuètes. Dans « La maison biscornue » il joue avec humour avec les dimensions d'une maison construite dans un tesseract (un cube à quatre dimensions spatiales). Très amusante, même si de nos jours on peut tiquer de voir l'épouse s'évanouir à tout bout de champ (Heinlein était très tradi, il semble). « Sous le poids des responsabilités » montre des astronautes subissant une accélération de plusieurs g sur des semaines de temps. C'est l'histoire qui m'a le moins accroché.

Apparemment Heinlein aimait bien les récits apocalyptiques. Deux nouvelles appartiennent à cet ensemble. « L'année du grand fiasco » est l'occasion pour lui de faire vibrer une corde mathématique, statistique plus précisément. Cette nouvelle m'a rappelé Un paysage du temps de Gregory Benford et aussi le film 2012. « de l'eau pour laver » a aussi un relent 2012, genre film catastrophe avec inondation et quelques individus qui s'accrochent aux branches.
On a aussi droit à un récit dont la thématique pourrait être attribuée à Philip K. Dick (« Les autres »). Un franc côté Truman Show, mais avec un Truman qui aurait volé son cartésianisme à Descartes.

Le gros morceau est une novella – « L'étrange profession de Mr Jonathan Hoag » – dans laquelle l'amour du couple de héros tient le haut du pavé. Seul récit dont la part romance est importante, voire est un ressort principal de l'intrique. C'est aussi un récit où la science, ou plutôt ce vieux bon sens, baisse les bras devant le fantastique… ou presque. Par certains aspects, le récit m'a évoqué le film L'agence (adapté de Dick, je crois). Une excellente histoire.

Avec ce tour d'horizon, il apparaît que Heinlein pouvait manier l'humour et la romance, ne manquait pas d'imagination et ne trouvait pas sacrilège de franchir la frontière du fantastique. Une palette plus large que je ne l'imaginais, et qu'il me faudra explorer plus avant.
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Le livre d'or de la science-fiction concernant Robert Heinlein est un recueil inédit de six nouvelles et d'un court roman fantastique concernant l'auteur. Cette anthologie a été rassemblée par Demètre Ioakimidis pour le public francophone et publiée en 1981 en France.

Depuis le challenge de Fifrildi concernant Heinlein, je pars régulièrement à sa découverte et j'en suis toujours agréablement surprise. Heinlein a une écriture qui me plaît, à la fois simple dans son contexte complexe de science-fiction. Il nous la rend accessible. Les thèmes sont différents que ce soit science-fiction, apocalyptique, fantastique, mathématiques, architecture.
Dans le présent recueil on retrouve :
- Une préface sous le titre de « Un juvénile patriarche »de Demètre Ioakimidis qui nous retrace la bibliographie et l'influence de Robert Heinlein sur le monde de la science-fiction.

- Six nouvelles :

.Un self made man (1941) nous fait voyager dans le temps avec ses paradoxes
. Sous le poids des responsabilités (1953) fait valoir l'utilisation de l'homme à ses dépens pour l'utilité du plus grand nombre
. L'année du grand fiasco (1952) est plutôt dans le registre apocalyptique.
  . de l'eau pour laver (1947) nous emmène à travers un cataclysme planétaire.
. Les autres (1941) : schizophrénie ou réalité.
. La maison biscornue (1941) que j'ai bien aimé, car elle fait intervenir la quatrième dimension, même le contexte mathématique ne m'a pas rebutée (bon vous l'aurez deviné ce n'est pas matière préférée).

Et en dernier un court roman, mon préféré avec « L'étrange profession de Mr Jonathan Hoag (1942)

A travers toutes ces courtes histoires, on se rend compte que Heinlein peut nous emmener dans différentes directions aussi bien science-fiction avec son Histoire du futur dont j'ai lu un tome précédemment, mais aussi dans le domaine fantastique avec L'étrange profession de Mr Jonathan Hoag : avec lui tout n'est qu'illusion bien que nous soyons dans notre réalité. C'est bien écrit, fluide, compréhensible et addictif dans le suspens. Et pour ne rien gâcher il a de l'humour.

En somme un ouvrage que j'ai pris grand plaisir à découvrir à travers ses différents thèmes, je pense lire très prochainement un autre Heinlein avec « En terre étrangère ».

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7 nouvelles de Robert Heinlein qui donnent un petit aperçu de son talent et de son style, mais aussi des thèmes qui l'intéressent (ils sont nombreux).

J'ai trouvé la qualité de l'ensemble excellente.

Cette lecture est ma première incursion dans l'oeuvre de Robert Heinlein, que je sais être un grand nom de la SF. J'aime beaucoup son style, simple et direct, très précis et logique. La facilité avec laquelle il donne vie à un large panel de personnages est déconcertante, et sa maitrise de la narration évidente. Je me réjouis donc de découvrir plus tard ses romans !

Comme d'habitude dans les recueils, je conseille de lire les courtes introductions après chaque nouvelle.


Un self made man (60p) *****

Ça commence fort.
Pour toujours, j'associerai le thème du voyage dans le temps à la série de films « Retour vers le futur ». Je les ai vus et revus, chaque fois avec le plaisir renouvelé de découvrir de nombreux détails reflétant les nombreux paradoxes temporels.
Dans cette nouvelle, Heinlein réduit l'histoire à une petite séquence minimaliste en termes de personnages et d'action. Première scène. Ça se poursuit. Ça paraît pas terrible, c'est même bizarre, et on ne sait pas où l'auteur veut nous emmener. Jusqu'à ce qu'on commence à piger, et alors là c'est parti sur comme sur des rails… circulaires ! C'est extrêmement bien fait, car d'une scène a priori anodine, composée de répliques et de gestes qui parfois questionnent, on arrive à chaque itération suivante à une nouvelle compréhension, plus fine, plus complète. Ce seul et premier texte que je lis de Heinlein m'a permis de prendre toute la mesure de son sens de la précision, de la scène, avec un côté puriste. Une précision digne des meilleurs problémistes aux échecs !
Thèmes abordés : voyage dans le temps, paradoxes temporels

Sous le poids des responsabilités (20p) ****

Deux astronautes sont envoyés en urgence vers une station spatiale lointaine, où sévit un virus mortel. Deux hommes pour tenter d'en sauver 270.
C'est une nouvelle classique. La chute manque un peu de puissance car on l'imagine plus ou moins, et d'autre part, l'horreur – très bien rendue – de ce qui se passe au cours du voyage des deux pilotes lui vole un peu la vedette. Cette nouvelle est aussi l'occasion de se pencher en détail sur le thème de l'accélération subie par les pilotes. Un thème aussi traité concrètement (parmi bien d'autres) dans La Forêt Sombre, de Liu Cixin.
Thèmes abordés : voyage dans l'espace, accélération

L'année du grand fiasco (40p) **

Un début un peu compliqué où on ne voit pas immédiatement quels vont être les personnages principaux. Finalement tout devient simple, un peu trop. Une nouvelle sans véritable chute, car elle est attendue et on en connaît la teneur. Une tonalité assez surprenante sur la fin. Finalement, presque tout dans cette histoire repose sur le jeu de dialogue entre un jeune homme et une jeune femme qui se rencontrent par hasard. Lui est statisticien. Elle… peut importe : elle permet le dialogue, et par le dialogue c'est la trame qui se déroule, très linéairement.
Malgré l'effort mis dans les répliques (ironie, humour), je suis resté hermétique à cette relation amoureuse basée sur le déni de façade : le grand classique des comédies américaines.
Si vous aimez les romances, par contre, foncez !
Thèmes abordés : statistiques, climat, dérèglement, catastrophe, romance.

De l'eau pour laver (20p) ***

Vous faites quoi face à un raz-de-marée ?
Une nouvelle sans chute. Un petit film catastrophe dans les plus purs standards hollywoodiens, réduit à l'essentiel en 16 pages, vous le croyez ? Heinlein l'a fait, et ma foi c'est joliment fait. Tout y est : l'intro dans un lieu quotidien qui présente un Américain moyen pas spécialement armé pour faire face à la catastrophe qu'on sent venir, l'action proprement dite, les enfants à sauver, l'héroïsme, la fin… je ne dirai rien !
Thèmes abordés : catastrophe, raz-de-marée, héroïsme, action.

Les autres (20p) ****

Une petite nouvelle qui m'a donné envie de revoir Shutter Island. Ce n'est pas la même ambiance oppressante, bien sûr. En 20 pages, Heinlein n'a pas le temps de poser le décor et la trame nécessaires. Mais ce qu'il propose ici – une plongée expresse dans la tête d'un homme en proie au doute et interné dans un établissement spécialisé – suffit à nous faire douter nous-mêmes. Une nouvelle à chute, très psychologique, et c'est peut-être ici que réside la difficulté : on peut se perdre parfois dans les réflexions du personnage principal. Mais fort heureusement, la plume ultra-précise de l'auteur est là pour éviter la sortie de route.
Thèmes abordés : psychiatrie, paranoïa, complot.

La maison biscornue (20p) *****

Homer Bailey confie à son ami Teal – un architecte très créatif – le soin de concevoir sa nouvelle maison. le jour de la remise des clés, Teal compte bien impressionner Homer et son épouse, qui n'est pas au courant. Mais celui qui sera le plus surpris n'est pas celui qu'on pense…
Les trois personnages sont plus vrais que nature (c'est vrai aussi dans d'autres nouvelles, l'auteur s'y entend pour composer des personnages aux caractères variés et leur insuffler la vie). Incidemment, on constate le poids de la société machiste de l'époque avec le couple Bailey dont le mari semble contrôler les finances alors que c'est la femme qui clairement porte la culotte !
Une nouvelle qui ravira les esprits mathématiques, mais qui pourrait perdre un peu les autres, en plus de perdre ses propres personnages, je n'en dis pas plus !
Ici l'aspect SF repose sur une théorie bien précise. Si vous avez apprécié et que 2000 pages ne vous effraient pas, il y en a plein du même genre dans le Problème à trois corps, de Liu Cixin (encore lui).
Thèmes abordés : ???

L'étrange profession de Mr. Jonathan Hoag (130p) ****

Hoag souffre d'une forme d'amnésie et décide d'engager un détective pour l'aider…
Une vraie petite Novella aux frontières entre le Fantastique et la SF, mais traitée comme un polar puisque, hormis les premières scènes, nous suivons le point de vue du détective.
De l'action et de rebondissements. du suspense aussi.
Encore une fois, la caractérisation est aux petits oignons. En particulier, la présentation de Hoag dans les premières scènes (à sa sortie de chez le médecin) montre un personnage hypersensible avec une justesse comme je n'en ai jamais vue.
De mémoire, j'avais trouvé un certain nombre de difficultés ou de maladresses, mais c'est peut-être à mettre sur le compte d'une lecture un peu trop étalée.
Le dénouement est très ouvert quand on arrive vers la fin. Celui choisi par l'auteur en vaut bien un autre.
Thèmes abordés : amnésie, mondes parallèles, entités supérieures

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Je continue à dégrossir ma PAL avec le livre d'or qui est consacré à Robert Anson Heinlein. On ne présente plus cet auteur d'une SF lointaine où il brille avec tant d'autres. J'aime bien ces recueils. Sept textes furent choisis parmi ses nombreuses nouvelles. L'une d'elle se démarque par sa longueur, presque un mini roman avec ses 132 pages. Isaac Asimov avait confessé dans « Chrono-minets » qu'il était payé au mot avec John Wood Campbell. Ce dernier dirigeait le magazine « Unknown ». Pas étonnant donc, de voir Robert Anson Heinlein y joindre un très long récit.

« Un self made man » (« By his bootstraps » - 1941). Différentes éditions :
Une nouvelle sous le signe des voyages temporels. C'est l'un des textes les plus anciens de l'auteur et on y trouve un peu de maladresse, de redondance.

« Sous le poids des responsabilités » (« Sky lift » - 1953). Différentes éditions :
C'est un texte futuriste que propose l'auteur avec un voyage, non pas temporel ici, mais dans l'espace lointaine. L'être humain a colonisé notre système solaire. Nous prendrons le chemin de Pluton. Plutôt intéressante, Robert Anson Heinlein se pose la question de la gravité dans un vaisseau spatial.

« L'année du gros fiasco » (« The year of the jackpot » - 1952). Différentes éditions :
Je n'ai pas été emballé par le début et pourtant je me suis laissé entraîné, pour au final, être enthousiasmé. C'est une nouvelle sous le signe apocalyptique.

« De l'eau pour laver » (« Water is for washing » - 1947). Différentes éditions :
Encore un texte de catastrophe, même si rien le présage durant une bonne partie du récit. Je l'ai bien aimé.

« Les autres » (parut également sous le nom « Ces gens-là ») (« They » - 1941). Différentes éditions :
C'est la nouvelle que j'ai le moins aimé.

« La maison biscornue » (« –And he built a crooked house » - 1941). Différentes éditions :
Voici une merveille. Un architecte tente de mettre en pratique une théorie scientifique. Les personnages se retrouvent dans une une situation ubuesque.

« L'étrange profession de Mr Jonathan Hoag » (« The unpleasant profession of Jonathan Hoag » - 1942). Différentes éditions :
Parut dans le magazine Unknown, cette très longue nouvelle est orientée surnaturel/fantastique. Dean Kontz l'ayant très certainement lu étant gamin, il donnera une bonne trentaine d'années plus tard « La maison interdite ». On y trouve beaucoup de ressemblance. Ainsi, un amnésique vient demander de l'aide à un couple de détectives privés. Dean Koontz donnera une touche plus surnaturelle et surtout davantage d'action dans son roman.
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Ce livre, le vingt-quatrième de la collection "Le livre d'or de la science-fiction", n'est malheureusement pas une bonne introduction au travail de Robert Heinlein dans la forme courte. On pourra le lire à titre de curiosité, pour découvrir des textes qui ne sont pas représentatifs du travail de l'auteur en règle générale.

Robert Heinlein est l'archétype de l'auteur (sans même parler de l'homme) qu'on ne peut réduire à quelques épithètes simplistes, n'en déplaise à ceux qui aiment mettre les gens dans des cases bien délimitées. Et pourtant, il est bien l'un de ceux qui se sont le plus vus affublés de ces épithètes, "va-t-en-guerre" et "libertarien enragé" pour les plus courantes. Il y a peut-être du vrai dans ces qualificatifs, mais la réalité est bien moins simple. le recueil commence par une introduction de l'anthologiste, Démètre Ioakimidis. Celui-ci fait une présentation honnête de l'oeuvre, du moins celle qui était connue en 1981, puisque Heinlein écrira encore trois romans par la suite. Ioakimidis s'embarque également dans un panégyrique peu inspiré de l'auteur. Encore une fois, tout cela est daté, et on se tournera plutôt vers l'excellent dossier consacré à Heinlein dans le Bifrost 57, écrit il est vrai quelque trente ans plus tard.

Concernant les nouvelles, on trouve au sommaire des textes de longueurs variées, cela va de la véritable nouvelle à la novella, et, comme je l'écrivais plus haut, plutôt originaux dans la production de Heinlein. Je ne suis pas certain qu'il s'agisse d'une volonté délibérée, ou pas entièrement : la plus grande partie des récits courts de Heinlein forme son cycle de l'histoire du futur, déjà publiée et traduite à l'époque et désormais compilée en cinq recueils (de "L'homme qui vendit la Lune" jusqu'à "Les orphelins du ciel"). Par ailleurs, obtenir des droits de traduction et de publication n'est pas toujours facile. En tout état de cause, le choix qui est fait ici est pour le moins discutable, et, encore une fois, peu représentatif du travail de Heinlein dans la forme courte. À réserver au curieux, ou à l'amateur éclairé, en quelque sorte.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
On dit partout que les Américains sont fous.
Ils sont les premiers à le reconnaître mais déclarent en général que c’est la Californie qui est le foyer majeur de l’infection. Les Californiens, eux, affirment que leur mauvaise réputation provient principalement des agissements des Habitants du comté de Los Angeles. Quant à ces derniers, ils reconnaissent les faits, tout en alléguant à titre de circonstances atténuantes : « C’est la faute d’Hollywood. Nous n’y pouvons rien. Hollywood est un chancre qui a poussé indûment sur notre sol. »
("La maison biscornue")
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Je ne sais pas très bien, mais il me semble que vous venez de m'insulter. Voilà vingt-cinq ans que je m'emploie à repousser, avec plus ou moins de succès, les avances masculines. On m'a traitée de beaucoup de choses, mais de statistique... Je devrais empoigner la règle à calcul et vous taper dessus jusqu'à ce que mort s'ensuive.
("L'année du grand fiasco")
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Wilson observait son "lui antérieur" alors que ce dernier l'examinait et il éprouvait des émotions confuses et presque insupportables. Cet imbécile était-il donc incapable de se reconnaître lorsqu'il se rencontrait ? S'il ne parvenait pas à "voir" qui il était, comment diable pourrait-il le lui faire comprendre ?
("Un self made man")
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Vidéo de Robert A. Heinlein
Extrait du livre audio « Destination Outreterres » de Robert Heinlein, traduit par Patrick Imbert, lu par Frédéric Souterelle. Parution numérique le 24 janvier 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/destination-outreterres-9791035415105/
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