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Citations sur J'ai commencé par un joint (20)

La tristesse n’a pas de couleur.
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L'héro c'est vraiment le produit de la destruction. Avec l'héro on n'a ni froid, ni faim, ni désir d'amour et on supporte mieux la misère morale.
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Dans la poudre, on ne voit ni ne sent rien, justement, plus rien ne nous atteint. On ne pense même pas, en cas d'alerte, être incapable de réagir pour l'autre. D'appeler au secours. Au moins ça pour un être qu'on aime. (p.16)
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pour le plus grand nombre des consommateurs d'aujourd'hui, le danger du joint, ça n'est pas l'escalade vers les drogues dures. C'est plutôt l'incapacité qu'il provoque à se concentrer, à étudier, à avoir envie d'autre chose. Le petit joint sans importance, de plus en plus souvent revendiqué ouvertement et dans la rigolade, est beaucoup moins inoffensif qu'il n'en a l'air. De festif et ludique, il peut assez vite devenir triste et obsessionnel. (p.238)
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Techniquement, je ne manquais de rien, sauf d'une véritable présence, de communication et de tendresse.
Je les trouve ailleurs, à présent, enrobées de violence et de danger, dans une appartenance au groupe, dans la révolte contre tout et n'importe quoi, dans les discours non pour refaire le monde, mais pour le démolir, ce monde qui nous fait si peur. Et la chaleur entre nous, la paix après la violence d'un shoot, l'oubli de la souffrance.
Le shoot ressemblait à un nounours punk ors de la maison. (p.60-61)
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Ce sont les épreuves qui nous révèlent. Elles nous mettent au défi de nous dépasser et de nous voir dans notre propre réalité.
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Dans la période dela poudre, si j'étais en manque, je prenais tout ce qui me tombait sous la main. Je shootais avec n'importe quoi. Des médicaments, des espèces de sirop. Parfois, il fallait mélanger le produit avec de l'eau, et je me souvien de m'être shootée avec l'eau du caniveau, et même l'eau de toilettes à la turque.
J'étais là, c'était moi au beau milieu des immondices, et je ne les voyais pas. Je ne me voyais plus. Il y avait quelqu'un d'autre, une personnalité de l'ombre, et elle n'avait qu'un but, un seul objectif: prendre des produits pour ne pas souffrir.
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Mon tout premier amour m’a fait pleurer, c’est le seul jusqu’à présent. On n’oublie jamais son premier amour.
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Depuis cette époque, je me suis rendu compte que le pétard tue l'énergie qui est en nous et nous rend fragile. Il faut le savoir si l'on ne veut pas s'abrutir et, avec le temps, rendre tous nos projets aléatoires et finalement ne rien concrétiser vraiment. Aussitôt après les vapeurs des premiers jours, cela ressemble à une bataille contre un "petit monstre" qui nous consume de l'intérieur et qui s'élimine comme un parasite lorsqu'il n'est plus nourri régulièrement. C'est la même chose pour les consommateurs d'alcool, de tabacs ou de calmants que pour les fumeurs de pétards ou les accros aux drogues dures. Cette régularité destructrice nous rend tous accros à des degrés différents. Licite ou pas, douce ou dure, la nécessité de cette consommation quotidienne de drogue révèle un mal de vivre insurmontable. Mais le produit lui-même provoque exactement l'inverse de l'effet recherché, il est bien plus insidieux et redoutable, apparemment sans aucune solution de "secours" sinon celle de recommencer à se polluer encore. Ainsi la volonté d'en sortir se heurte à toute raison et à cette ombre de nous-même qui occulte tout espoir. Bien comprendre ce piège évident aide à mieux s'en méfier. Sans le savoir, je me suis polluée toute seule et m'y suis laissé piéger. (p.44)
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Même si c'est désagréable à admettre, même si c'est insupportable pour les parents de l'entendre, la vérité, c'est que la drogue est une conduite volontaire. C'est un choix individuel. Un mauvais choix, certes, mais un choix. On ne drogue pas un adolescent. Il se drogue... (p.233-234)
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