Au secours ! Les profs sont des zombies !

Qui n'a jamais imaginé une histoire fantastique lorsqu'il était au collège ? C'est ce qu'à fait Johan Heliot avec son livre intitulé « Collège zombie ». Je remercie au passage Babelio et l'édition Scrineo pour m'avoir permis de découvrir ce titre – bien qu'il se soit longuement fait attendre.

C'est le dernier jour de cours avant les vacances de Pâques. Les élèves sont excités. C'est également le dernier jour de Mme Romero (dit la gloumoute – petit clin d'oeil) avant de prendre sa retraite – Pour le coup, je reste dubitatif qu'une enseignante arrête sa carrière en plein trimestre et non pas à la fin de l'année scolaire, mais bon, soit. À l'occasion, elle rapporte un gâteau à ses collègues (ainsi qu'aux personnels de la cantine – ce doit être une espèce de pièce montée, je pense). Plus rien ne sera pareil…

En plein coeur du désastre, nous avons les quatre fantastiques : le rebelle qui se fout de tout (interprété par Jeff), (Hakim joue le rôle de:) le geek de jeux vidéos, le geek d'internet (par Norbert) et la fille intello (du nom de Jade). Je dois dire que c'est un peu cliché tout ça, mais le livre s'adresse aux ados. le tout est chaperonné par un surveillant dont le rôle s'avère minime par rapport aux autres.
J'ai aimé le rythme. Il n'y a pas beaucoup de temps morts. Peut-être même un poil trop vite, j'aurai bien aimé prendre le temps. L'écriture est simple et fluide. Alors que je pensais voir un ouvrage destiné à un très jeune publique, il y a certaines scènes assez crues dans l'horreur. J'ai beaucoup aimé le caractère des heures affichés à chaque début de chapitre qui rappelle les films d'horreurs.
Toutefois, les histoires de zombies sont légions et j'imagine mal ce livre faire concurrence. Je pense que le livre aurait gagné s'il avait été élargie sur une période plus longue qu'une journée. Je pense également qu'il aurait été plus intéressant si l'action ne se déroulait pas uniquement que sur les quatre jeunes.
J'ai bien aimé aussi les quelques clins-d'oeil de l'auteur. On notera les noms de professeurs ainsi que celle de la jeune ado tirés directement de ceux des réalisateurs de films zombies (Romero, Dante, Tourneur). D'ailleurs, l'éditeur à intégré un petit lexique avec un résumé pour une sélection de ces films à la fin du livre.

Toutefois, malgré ses défauts (surtout scénaristique), ce livre est simple et facile à lire. Nous avons là d'avantage une longue nouvelle qu'un roman. de plus, le format et la mise en page trompent le lecteur sur sa longueur. Les pages se tournent aussi rapidement que se fait la lecture. Au final, c'est un bon divertissement, rien de plus, mais c'est déjà pas mal.

Voilà une lecture très sympathique qui m'a agréablement surprise ! En effet, rares sont les ouvrages pour adolescents qui parlent des zombies et qui le font bien… Hormis la très bonne saga de Charlie Higson, je n'ai pas beaucoup de romans qui me viennent en mémoire. Or, « Au secours ! Les profs sont des zombies ! » a le mérite d'être plein d'humour, un peu gore, bien construit, simple et assez parlant pour les ados. Hormis la fin que j'ai trouvée trop rapide, je me suis régalée tout au long de ma lecture ! On sent que l'auteur est un passionné et qu'il a bourré son récit de clins d'oeil au genre Z… À commencer par l'enseignante qui apporte un curieux gâteau la veille de son départ et qui s'appelle Georgette Romero !

Comme dans « Wake the dead » de Fréderic Czilinder, les actions sont rapportées « en temps réel » : à chaque chapitre, on avance peu à peu dans la journée tout en passant d'un narrateur à un autre. Ainsi, on assiste progressivement à la transformation des enseignants et au chaos qui s'étend dans le pauvre collège… Cela permet également de faire connaître un peu mieux chaque protagoniste, tout en ayant une vision globale de ce qu'il se trame. Cela dit, notre groupe de héros est assez stéréotypé : on a Norbert et Hakim deux gameurs adeptes des films zombies, Jeff le rebelle, Jade l'intello (heureusement qu'elle est là, d'ailleurs ! Parce que sans elle, ça se serait terminé très vite…) et Stef le surveillant, symbole de l'autorité et du monde adulte, mais qui est sympa. S'ils ont échappé dans un premier temps au massacre, c'est parce qu'ils se sont tous fait coller ! J'ai trouvé cela original, car cela changeait des débuts habituels… D'autant que les survivants vont très vite avoir affaire aux macchabées ! le livre a pour avantage de comporter peu voire presque pas de temps morts.

Pour les habitués du genre, sachez que l'on reste globalement sur du classique : une morsure et vous devenez l'un des leurs très rapidement ! Cependant, certaines choses m'ont surprise, en particulier les réflexes d'antan des infectés. Par exemple, la documentaliste a beau être une zombie, elle continue de faire ses photocopies… Mais celui qui m'a le plus amusée a été le prof de maths adepte du café ! J'imaginais aisément une scène de ce genre dans « Shaun of the dead » ou un autre film dans cette verve... « Au secours ! Les profs sont des zombies ! » est à mi-chemin entre l'horreur et la parodie du genre Z. D'ailleurs, en annexe à la fin du livre, Johan Heliot propose des conseils cinématographiques zombies présentés par nos deux héros. Ces derniers donnent le titre (VF/VO) de l'oeuvre, le réalisateur, la date de sortie, le résumé, l'âge recommandé ainsi qu'un baromètre spécial : soit un « Trouillomètre », soir un « Hillaromètre ». Ces pages supplémentaires sont sympathiques et permettent aux lecteurs de poursuivre leur lecture.

Hormis la fin qui est trop vite expédiée et assez ouverte, je suis donc plutôt satisfaite par ce livre que je recommande notamment aux ados fans de morts-vivants. Pour ma part, je pense me renseigner sur cette curieuse collection « Roman d'horreur » de chez Scrineo Jeunesse, car je n'en avais jamais entendu parler. Or, je trouve que c'est un bel intermédiaire entre les « Chair de poule » et les romans d'épouvante pour adultes...

Lien : https://lespagesquitournent...

Une journée normale au collège qui tourne au cauchemar : Les profs sont devenus des zombis et s'en prennent violemment aux élèves. le spitch peut faire rêver les jeunes lecteurs, par contre, pas de grosse originalité pour les plus vieux. Alors bon, pas bon ?

Les personnages, des collégiens, sont de purs clichés mais cela est très efficace. D'un côté le cancre, de l'autre l'intello de service ou encore le pion sympathique. le tout est réuni pour passer un bon moment. le style est léger et les pages se tournent très vite. L'action se déroule dans l'ensemble du collège. On passe, au fil du temps, de salle en salle, ce qui nous réserve pas mal de surprises ! Bien sûr, il faut une histoire d'amour et celle-ci rend bien compte d'un imaginaire (ou pas) adolescent.

Le livre joue également sur la mode des « Zombies » avec notamment, en toile de fond, The Walking Dead regardé par de nombreux adolescents. L'auteur aura également glissé (grossièrement) des clins d'oeil au monde du fantastique zombie ou non : par exemple le prof de sport porte le nom de Sam Rémi.

Bref, c'est un bon petit moment a passé lorsqu'on aime le fantastique et les histoires de zombies. La fin n'est pas bâclée, loin de là, bien que l'origine de cet événement soit devinée dès les premières pages. A conseiller aux jeunes comme au moins jeunes qui aiment parfois se replonger dans la littérature jeunesse.

En cette veille de vacances de printemps, au collège Georges Franju, tout semble normal. Mais dès le début des cours, rien ne va plus : les profs agissent bizarrement et se jettent sur les élèves pour les mordre... Norbert et Hakim, deux amis inséparables, Jade, première de la classe, Jeff, redoublant provocateur et Stef, un surveillant, vont devoir s'unir pour échapper à l'épidémie de zombies...
Quatrième titre de la collection Roman d'horreur, ce titre est le premier qui n'est pas écrit par Arthur Ténor et je dois malheureusement dire que c'est une petite déception pour moi.
Jusqu'à présent, j'abordais cette collection comme une bonne introduction à ce genre de littérature pour les jeunes mais ici, les personnages font trop clichés à mon goût et j'ai trouvé un côté plutôt "parodique" au récit.
Alors, certes, la lecture est aisée et certains y trouveront leur compte mais personnellement, je n'ai pas vraiment accroché. Dommage !

En cette veille de vacances de Pâques, les élèves du collège George Franju, se rendent vite compte que quelque chose ne tourne pas rond avec leurs profs : ils tiennent des propos incohérents ( plus que d'habitude) , ils deviennent pâles ( plus que d'habitude ) , se mettent à baver ( plus que d'habitude aussi) et se se jettent tous ongles et dents dehors sur leurs élèves (mais pas métaphoriquement. )
En quelques heures, c'est la panique et les rares élèves qui ont échappé à la folie meurtrière du corps enseignant, tentent de survivre jusqu'à l'arrivée des secours.

Dans le genre littérature Zombie j'avais adoré Zombie panic, et trouvé plaisant la lecture de Zombie Ball , c'est donc avec plaisir que j'ai fait l'acquisition de cet opus de Johan Héliot. Il a choisi de placer son action dans un lieu qui parlera à tous nos ados : le collège ! On y retrouve tous les acteurs ( et tous les clichés!) : la jolie intello tête de classe, le redoublant baraqué et frimeur, le surveillant cool et les deux copains inséparables pas kamikazes mais pas pleutres non plus. idem chez les profs : le prof de sport beau gosse fait des tours de piste en short, la prof doc fait des photocopies ( ???) et le prof des maths veut sa dose de caféine journalière.
Est-ce un vieux fantasme qui lui reste de ses années de professorat de laisser un gâteau zombificateur en salle des profs pour fêter son départ à la retraite ? Peut-être cela incitera les jeunes lecteurs à ne pas trop contrarier leurs enseignants car on en sait jamais comment ils pourraient se venger.