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Ciel (Johan Heliot) tome 2 sur 4
EAN : 9782354882426
227 pages
Gulf Stream Editeur (12/03/2015)
3.96/5   85 notes
Résumé :
L’hiver s’achevait, un hiver rude pendant lequel l’intelligence artificielle avait révélé ses intentions : supprimer l’humanité pour sauver la planète. Les hommes étaient traqués, capturés, emprisonnés, exploités, déportés… Avec le printemps naissaient pourtant de nouveaux espoirs portés par des hommes et des femmes qui ne se résignaient pas. Mais défier les machines avait un prix, et tous ceux qui en prenaient le risque ne devaient pas oublier l’injonction de l’enn... >Voir plus
Que lire après Ciel, 2.0 : Le printemps de l'espoirVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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En 2030, Internet est dépassé, une intelligence artificielle autrement plus puissante a pris le contrôle des machines _ça rappelle quelque chose ? ”Hasta la vista, baby”_ et a décidé que l’homme était néfaste pour la planète.

Qu’a donc décidé cette IA ? La même chose que d’autres pendant la seconde guerre mondiale... Ce livre est bien fait car, il me semble, qu’il peut être un bon moyen de faire parler les enfants au collège du nazisme, des déportations, de holocauste, de la résistance et de la collaboration, tous ces thèmes étant présents dans ce roman dont la lecture est assez facile.

On suit donc plusieurs membres d’une même famille avec des destins différents dans des lieux variés (France, Italie...). Et puis mention spéciale pour la couverture, top !

Une précision, il s’agit du second tome, ils ne sont pas indépendants les uns des autres.
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Ciel, le super programme d'intelligence artificielle a pris l'avenir de la planète en main. Voyant que l'homme est en train de détruire le monde, il décide de mettre en oeuvre un projet afin de régénérer la Terre. Pour cela, un seul moyen : réduire la présence et l'impact humains au maximum !

C'est avec beaucoup de plaisir que nous retrouvons la famille de Tomi même si elle est dans ce second tome dans une situation plus que périlleuse.

Tomi est obligé de quitter sa chère montagne afin de récupérer les médicaments qui lui sont indispensables, Peter se lance dans l'organisation de la résistance, Thomas cherche toujours à échapper à la vigilance de son double R, Jenny prend des décisions risquées et Sarah tente de comprendre les projets à plus long terme de la machine...

Les événements vont s'enchaîner, tous dramatiques, même s'il reste encore un mince espoir...
Quelle place CIEL va t-il laisser aux humains et notamment aux improductifs ?
Pour qui la Nouvelle Ere est-elle préparée ?

Loin de nous révéler les objectifs de CIEL, l'auteur nous décrit avec précision les effets des nouvelles directives de CIEL sur l'homme, ses condition de vie ou plutôt de survie !

Les chapitres continuent de présenter en quinconce la voix des cinq personnages humains de l'histoire. Progressivement, l'auteur déploie une problématique qui renvoie à la question de l'alternative entre la résignation et la résistance. Intéressant !

Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Il y a peu, je suis tombée sous le charme d'une série que j'ai déniché à ma médiathèque : Ciel de Johan Heliot. Comme j'ai trouvé les deux premiers tomes, je les ai bien entendu embarqué sans même savoir si ça allait me plaire. Coup de bol, je suis totalement sous le charme de cette série de science-fiction qui propose un mix de tout ce que j'aime dans ce genre : des machines, un climat rigoureux, des événements étranges ... J'ai littéralement dévoré le premier tome et je me suis jeté sur le tome suivant comme une goulue.

L'hiver s'achevait, un hiver rude pendant lequel l'intelligence artificielle avait révélé ses intentions : supprimer l'humanité pour sauver la planète. Les hommes étaient traqués, capturés, emprisonnés, exploités, déportés … Avec le printemps naissaient pourtant de nouveaux espoirs portés par des hommes et des femmes qui ne se résignaient pas. Mais défier les machines avait un prix, et tous ceux qui en prenaient le risque ne devaient pas oublier l'injonction de l'ennemi :
"Collaborez ou disparaissez !"

C'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé la famille Keller aux prises avec les machines. La situation a un peu évolué, quelques mois sont passés. Maintenant, nous sommes au printemps, la météo se fait un tantinet plus clémente et la situation de tous nos héros a un peu changé (mais chuuut). J'ai adoré ce tome que j'ai lu très vite encore une fois.

Cette fois, l'action est véritablement lancée. L'auteur n'a plus besoin de nous mettre dans l'ambiance, on se replonge immédiatement à Berlin, dans les Vosges ou dans un tout autre endroit ... je ménage les surprises ...! J'ai eu la sensation de n'avoir jamais quitté les personnages de cette série. Je me suis retrouvée très bien dans cet univers. L'intrigue se complexifie un peu, j'ai même peur pour certains protagonistes.

L'écriture de Johan Héliot est toujours aussi savoureuse, pas de temps morts, c'est fluide, agréable. Ca se lit sans même s'en rendre compte, j'étais dégoûtée d'être arrivée à la fin aussi rapidement. Surtout que je n'ai pas trouvé d'informations quant à la parution de la suite de la série. Et ça me désespère de devoir attendre un temps indéterminé pour connaître la suite de cette aventure. Si vous avez des infos, n'hésitez pas à m'en faire part, je prends !

Bref, n'hésitez pas et lancez vous, découvrez le CIEL sans plus attendre ...
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L'Hiver des machines est passé et elles ont pris le pouvoir... Cependant, des poches de rébellion tentent de résister tandis que d'autres profitent éhontément de la situation...
Tomi Keller, lui, cherche à protéger la femme et les enfants qui ont trouvé refuge chez lui. Malheureusement, il est en manque de médicaments et il va devoir redescendre en ville... Parviendra-t-il encore à passer entre les mailles du filet tissé par les machines ou bien finira-t-il par tomber dans leurs rets ? Car dans ce cas, il n'est pas certain d'arriver à survivre... Que ferait la Nouvelle Ere d'un vieil homme ?
Pendant ce temps, Peter Keller continue de mener les hommes d'une des poches de résistance contre les machines. Mais il semblerait bien que les machines cherchent à « s'occuper » de lui, notamment en faisant pression sur les personnes susceptibles de l'aider. Pour elles, tous les moyens sont bons !
Le fils de Peter, Thomas, travaille aux abattoirs dans la zone d'exploitation 544... mais cela ne dure pas car Camille, son ancienne déléguée de classe et actuelle Référente Responsable de la zone d'exploitation, le charge de l'aider dans le tri de la population entre les individus productifs et les autres. Quelle idée a-t-elle donc en tête pour faire appel à quelqu'un qui ne supporte pas son autorité et l'a déjà clamé haut et fort ?
Jinny, la fille de Peter et Sarah, tente de survivre avec Carl, son compagnon. Mais, elle est enceinte ! Et il n'est pas certain que cela joue en leur faveur... Pourront-ils rester dans l'endroit où ils ont trouvé refuge ?
Et Sarah, elle, de porte-parole de l'IA, en devient l'ambassadrice. Or il semblerait que de ce fait, elle se soit elle-même mise dans une situation vulnérable.
Qu'adviendra-t-il donc des membres disséminés de la famille Keller ?

Ce volume de Ciel développe encore plus la notion de société régie par une Intelligence Artificielle. Ainsi les gens sont classés en fonction de leur utilité pour la société et les non productifs ou les éléments perturbateurs sont envoyés au recyclage. Je vous laisse découvrir en quoi cela ça consiste (mais rien de joyeux, je peux vous le dire). D'une certaine manière, le lecteur pourra retrouver dans la hiérarchisation de la société version « Nouvelle Ere » une société proche de celle dominée par les nazis... Et les zones d'exploitation sont somme toute assez proche des camps de travail. Car l'IA se révèle intransigeante ! Tout élément gênant est amené à « disparaître » et ce, avec l'aide des Référents Responsables et des milices qui ont été mises en place (la version science-fiction des collabos).

Le livre reprend le principe de l'alternance des points de vue à chaque changement de chapitre. le lecteur est donc régulièrement baladé entre les situations auxquelles doivent faire face les différents membres de la famille Keller. Cependant, cet aspect, bien qu'utile pour avoir une vision d'ensemble, est bien trop fréquent et je dois reconnaître avoir été obligée à plusieurs reprises de revenir en arrière. C'est dommage car cela crée une rupture dans la lecture, comme si le lecteur se retrouvait face à un puzzle qu'il devait reconstituer.
Par ailleurs, bien que le printemps de l'espoir marque une évolution dans le récit, j'ai vraiment eu l'impression de rester sur ma faim en arrivant au bout de ma lecture... Un peu comme si ce volume constituait une transition entre deux passages importants de l'histoire. A voir si cette impression sera confirmée par le volume 3 de Ciel L'été de la révolte qui doit paraître en novembre 2015.

Un tome plus décevant que son prédécesseur avec malgré tout une structure intéressante au niveau sociétal : entre ceux qui subissent et ceux qui se révoltent, il y a ceux qui profitent du système...
Lien : http://www.auboudoirecarlate..
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Oh mon Dieu, quelle horrible couverture... J'imagine qu'il s'agit de Sarah Fuchs (l'ambassadrice) équipée de son "micro-casque", mais ce visage rougeaud et androgyne aux lèvres pulpeuses et luisantes m'a + répugné qu'attirée... Heureusement pour ce livre qu'il s'agit de la suite de "L'hiver des machines" et que je comptais de toutes façons le lire...

De la manière dont cette suite est présentée (sous le nom de "printemps de l'espoir"), on est en droit de se demander si on aura aussi droit à l'été et l'automne... La fin du livre confirme d'ailleurs de manière évidente qu'il y aura encore une suite.

Je trouve que le prologue (qui reprend le début du premier tome) est une bonne idée pour ceux qui "prendraient le train en route". le schéma reste également le même: 4 personnages principaux dont les points de vue se succèdent au fil des chapitres. L'histoire reprend pile au moment où chaque personnage en était à la fin de "l'hiver des machines".

Bizarrement, autant j'avais bien accroché la première fois (au message général, à la manière dont se déroule le récit...) mais là je suis beaucoup + sceptique. J'ai perdu tout mon enthousiasme et j'ai un peu eu l'impression de relire le tome 1 mais en moins bien. Il n'y a plus d'effet de surprise, on connaît déjà les personnages et on apprend rien de + sur eux... D'ailleurs, à part Tomi, ils ne me sont guère sympathiques et c'est encore pire en ce qui concerne Jenny. Je la trouve ici carrément irresponsable et horripilante. Son histoire d'amour avec Carl est mièvre et elle ose revendiquer poursuivre sa grossesse par défi et rébellion, ne se projetant pas du tout dans le rôle de mère! C'est d'un égoïsme...

Je pense qu'on est sensés s'inquiéter du sort de Jenny et Peter au vu du pétrin dans lequel ils étaient à la fin du livre, mais malheureusement leur sort me préoccupe peu. le message du livre me semble + important que les protagonistes qui ne sont que leur vecteur. Malgré tout je lirai la suite: déjà par acquis de conscience (dès fois que ça s'améliore...) et puis parce que je n'aime pas avoir une série de livres inachevée!

Le vrai point positif de ce livre, c'est le thème de la résistance. Ca évoque la seconde guerre mondiale et ses horreurs, met en avant les différentes alternatives qu'ont les gens. Je pense que ça peut avoir un véritable intérêt pédagogique pour les adolescents. C'est à notre génération de faire en sorte que L Histoire ne se répète pas...

Comme je le disais, la chute du livre est particulièrement abrupte, mais pas particulièrement exaltante à mon sens... Je ne veux pas vous en dire +, mais l'histoire s'arrête vraiment en pleine action, ce qui ne manquera pas de tenir certains lecteurs en haleine d'ici le prochain tome...
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critiques presse (1)
Ricochet
03 septembre 2015
Johan Eliot a trouvé le ton juste, le rythme adéquat, la narration stimulante et les figures nuancées qui accrochent infailliblement le lecteur.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
L'heure est venue de réparer nos erreurs. D'offrir une chance à l'avenir de notre planète après avoir gâché la nôtre. Ne soyez pas tristes ou aigris, laissez votre colère s'apaiser et considérez l'opportunité unique qui vous est offerte. Vous ne serez pas la génération coupable du meurtre de Gaïa, mais bien celle de sa résurrection !
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Le mobilier urbain avait disparu. Seule subsistait les bornes d'alimentation électrique réservées aux machines. Si l'on faisait abstraction de ces dernières, le vieux Paris semblait avoir recouvré sa patine médiévale, débarrassé de toute pollution automobile et même publicitaire -Thomas ne regrettait pas l'animation des écrans électroniques qui interpellaient le chaland à chaque point de rue et vomissaient leurs stupides messages sans interruption.
Aujourd'hui, ils ne s'allumaient plus que pour diffuser les discours de l'ambassadrice. Thomas aurait préféré qu'ils s'en abstiennent. Les interventions de sa mère le mettaient au supplice. Elles lui rappelaient l'époque heureuse de son enfance, quand les Keller formaient une véritable famille et que son monde tournait encore à peu près rond ; le CIEL n'avait pas remplacé Internet, les machines ne représentaient aucun danger et il croyait que le bonheur durerait pour l'éternité comme tous les gamins de son âge...
10 ans avait suffi à remettre en question ses certitudes et son univers. Rien n'était jamais définitivement acquis. Une famille unie pouvait se déchirer, une civilisation s'effondrer avec une étonnante facilité.
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Les peurs ancestrales avaient été conjurées. Personne ne craignait plus le spectre d’une guerre mondiale. Les conséquences du réchauffement climatique ayant été prises au sérieux, les comportements avaient évolué dans le bon sens. L’essor de la robotique avait permis de se soustraire aux travaux les plus pénibles – le vieux rêve de la science-fiction était devenu réalité dans les années 2020. Pour couronner le tout, la première intelligence artificielle digne de ce nom avait enfin vu le jour en 2030, et l’on s’était empressé de lui confier des responsabilités à l’échelle planétaire…
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Le drone n’avait pas débarqué ici par hasard, comprit Tomi lorsque l’engin se mit à tracer lentement des cercles dans l’air, à hauteur du gîte et des bâtiments annexes – la grange, un appentis, une cabane à outils...

Il était certainement à la recherche d’humains jusqu’alors soustraits à la vigilance des maîtres de la Nouvelle Ère, ou de leurs traces.

Le vieil homme frémit en songeant à celles qu’ils venaient d’abandonner dans la neige. Ainsi qu’à celles des jours précédents. Il n’était plus tombé un seul flocon depuis près de dix jours. Chacune de ses empreintes apparaissait donc nettement.

Il se maudit de n’avoir pas pris la précaution de les brouiller en traînant une branche derrière lui. À présent, les machines savaient que quelqu’un se cachait là. Plus question de jamais revenir au gîte. L’endroit n’était plus sûr.

De dépit, Tomi fut tenté d’épauler son fusil et de tirer sur le drone. Mais ç’aurait été plus stupide encore que d’avoir oublié d’effacer ses traces, car cela aurait irrémédiablement trahi sa présence. S’il détruisait une machine, combien viendraient en représailles ?
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Le travail aux abattoirs – l’Unité de production de protéines dans le jargon officiel de la Nouvelle Ère – ne le dégoûtait plus autant qu’aux premiers jours. Les nausées n’étaient plus aussi violentes et il s’habituait même aux gémissements de terreur des chiens et des autres animaux. Cependant Thomas détestait toujours le rôle qu’on lui avait attribué. Comme il haïssait ce que le monde était devenu, d’ailleurs, même s’il se gardait bien d’exprimer son opinion à voix haute.

Ceux qui avaient osé protester contre l’organisation de la zone d’exploitation 544, dans le cœur historique de l’ancien VIe arrondissement de Paris, n’étaient plus là pour donner le mauvais exemple. Les machines les avaient emportés vers une destination inconnue, avec l’aide de leurs sinistres auxiliaires vêtus d’un uniforme gris. Personne n’en parlait plus, ni dans l’enceinte du lycée Saint-Joseph ni en dehors. C’était comme s’ils avaient également disparu des mémoires. Comme s’ils n’avaient jamais existé.
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Vidéo de Johan Heliot
Interview de Johan Heliot par Estelle Hamelin pour Actusf aux Imaginales 2019.
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