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Les hommes se sont levés pour combattre les machines. Mais Ciel a encore des collaborateurs parmi eux et les utilise afin de pouvoir faire ce qui lui est interdit comme tuer des hommes.

Pourtant, la force collective de la résistance commence à affaiblir les capacités de celle qui est désormais appelée "Big Bug" et qui doit à présent revoir ses calculs...

Chacun des héros doit plus que jamais tenter de survivre en espérant que demain sera meilleur. Pour Tomi malade il reste encore l'espoir de réussir à réunir une dernière fois ses proches. Mission impossible ?

Un tome final qui garde jusqu'au bout le suspense. Nous attendons avec angoisse de savoir ce que la super machine a prévu pour l'humanité. Mais c'est autant la question du devenir des personnages principaux qui nous intéresse.

Certains ont collaboré à Ciel, d'autres se sont rebellés mais tous ont du parvenir à des compromis et resteront pour toujours changés.

Sauveront-ils la Terre ou seulement les hommes ?

L'auteur lance au lecteur beaucoup de questions, aussi bien sur la relation avec les robots qu'avec la nature. Celle de la responsabilité est au coeur du livre.

Mais au lieu de trancher de façon manichéenne, il dresse un panorama plutôt réaliste de l'humanité et des défis qu'il nous reste à braver.

Intéressant !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Fin de la série CIEL, ce 4e tome clôt de belle façon cette guerre entre l'Homme et l'IA. On retrouve dans cette finale tout le rythme et l'émotion des deux premiers romans, ainsi que la profondeur qui fait son intérêt sans être inutilement long.

Au fil de ma lecture, j'ai ressenti davantage d'empathie pour le personnage du grand-père qui est sans conteste le plus intéressant de la famille. Bien qu'ils soient tous héroïques à leur façon et qu'ils aient tous dû survivre et s'adapter avant de se retrouver à la toute fin, certains membres de la famille ont mieux évolué que d'autres. Ce qui est intéressant aussi de cette saga, c'est que l'IA est un personnage fort en soi, pas seulement parce que c'est le "méchant" de l'histoire, mais parce que sa personnalité et ses objectifs évoluent également, comme pour les autres.

De surcroît, la conclusion de la série est satisfaisante pour le lecteur tout en étant réaliste. Ce n'est pas une série dont on peut deviner l'évolution et la fin dès le premier tome. Je trouve donc que c'est une série jeunesse tout à fait réussie sans être hors de portée des lecteurs moins habiles puisque les tomes assez courts et le vocabulaire accessible en font une lecture motivante pour eux.
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(...) Avec ce 4e épisode, Johan Héliot nous entraîne dans la dernière ligne droite avant la conclusion. L'enjeu est de taille: il s'agit de découvrir si l'Humanité l'emportera sur les Machines ou si les Machines l'emporteront sur l'Humanité. Avec en parallèle un questionnement qui court en filigrane depuis le 1er tome: l'Humanité mérite-t-elle de survivre si sa survie occasionne la destruction de la Terre? A travers cette histoire destinée à la jeunesse, l'auteur propose une réflexion très intéressante sur notre dépendance envers la technologie et notre irresponsabilité face au désastre écologique qui nous guette. C'est d'ailleurs le gros point fort de cette série.

L'intrigue de CIEL tient la route et s'appuie sur les faiblesses et les forces du genre humain pour décrire des personnages ordinaires qui vont se forger un destin hors du commun. Quête initiatique tout autant que dystopie au message écologique, la série distille des éléments suffisamment haletants pour garder l'attention du lecteur jusqu'à la fin. Cependant elle pâtit de son découpage en 4 tomes. le choix de raconter l'histoire par saisons est pertinente, mais les tomes 2 et 3 donnent l'impression de beaucoup de remplissage. Si le tome 1 est parfaitement maîtrisé, les 2 suivants semblent un peu trop légers dans leur contenu.

Le tome 4 quant à lui semble aller beaucoup trop vite, au point même qu'une scène qui m'aurait semblé capitale n'est pas racontée, mais seulement mentionnée à la fin. D'autre part, la noirceur qui parcourt l'ensemble de la série n'est pas totalement assumée: bien que les personnages ne sortent pas indemnes de cette année cauchemardesque, la conclusion tient un peu trop du happy end pour me satisfaire réellement, d'autant que ce dernier opus, plutôt bref, manquait un peu de développement.

Pour finir, la plume est très agréable, c'est fluide et ça se lit très facilement. L'auteur ne prend pas pour autant son lecteur pour un idiot et propose un vrai contenu, il ne sombre pas dans la romance niaise. Malgré tout, il y a quand même des facilités et si le tome 4 est pratiquement exempt de longueurs, ce n'est pas le cas des tomes précédents.

Une série dystopique qui propose des éléments suffisamment originaux pour attirer le lecteur, mais qui reste un peu frustrante pour un public adulte, donc.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Ca y est ! la révolte a bien lieu, l'Intelligence artificielle est acculée et se cache désormais dans les montagnes vosgiennes, poursuivie par l'armée des résistants. Oui, mais voilà, c'est dans ce massif vosgien cher à la famille Keller que se trouve la maison et le refuge de Tomi, le grand-père, où sont cachés les enfants qu'il a soustrait aux machines (Ciel 1.0) . Que va-t-il se passer ?
Comment va se dérouler la transition vers le renouveau, vers un nouveau ‘'nouveau monde'' ?
Au cours des quatre volumes de cette série, nous avons vu évoluer des personnages, auxquels nous nous sommes attachés, et une machine dont les idées mises en oeuvre faisaient froid dans le dos.
Les principaux personnages étaient constitués des cinq membres de la famille Keller. C'est dans les épreuves que le caractère et le tempérament s'affirment. Séparés par l'IA, ils ont dû faire des choix, parfois difficiles, allant contre leurs idéaux par amour pour leurs proches, prenant des voies différentes pour mieux se retrouver là où les attendait le grand-père quelques mois plus tôt. Dans Ciel 1.0, nous avions laissé un ado et une étudiante, pour retrouver un jeune homme mûrit par les épreuves et une mère courage, mais tous, quels que soient leurs actes assument courageusement ce qu'ils ont fait.
Et la machine, dans ce chaos ? Elle aussi a changé.
Elle était programmée pour s'adapter sans arrêt, et au contact des hommes une sorte de conscience semble s'être constituée…mais elle reste une machine, programmée pour lutter jusqu'au bout contre ce que cette nouvelle conscience semble vouloir mettre en oeuvre pour ‘'sauver le monde''.
Il y aurait bien des leçons à retenir de ces quatre saisons qui ont marqué les corps et les esprits…
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Toujours autant d'accroche avec ce dernier tome de Ciel qui signe la fin de cette histoire de dystopie.
Ciel est sur la mauvaise pente : le monde ne veut pas être assujetti à des machines et les rebelles sont de plus en plus nombreux .
Comment les Résistants vont-ils pouvoir faire plier une intelligence artificielle qui dirige tout et à quel prix ?
Des personnages attachants , une famille désunie qui vit de différentes façons cette occupation !
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Dernier tome de cette série qui m'a tenu en haleine jusqu'à un dénouement final plutôt réussi.
Ce dernier récit est toujours aussi prenant et intense. Malgré tout je ressens dans ce quatrième tome quelques regrets. Évidement, en premier lieu, nous sommes dans un roman « ados » - qui ne lésinait pourtant pas dans les situations douloureuses - mais force est de constater que, tel un bon film américain, il y a un peu trop de « bonheur » et de « happy end » dans ce livre ; Encore plus dans ce dernier tome où chaque personnage va connaître son destin.
Bref, un récit qui manque quelque peu de réalisme, un peu trop naïf mais suffisamment prenant et passionnant pour oublier ce défaut.
J'avais noté dans ma critique du premier tome que Johan Heliot empruntait quelques idées à Terminator et à la Seconde Guerre mondiale, il continue ici avec une sorte de Robocop et d'une IA qui répond aux exigences des lois d'Asimov… quoique que Johan Heliot ne respecte pas complètement les règles de l'écrivain car l'IA est plus respectueuse du vivant sur la planète, hors espèce humaine.
Tout cela pour dire que « Ciel » est un livre très plaisant à lire, qui manque un peu d'originalité mais qui ravira les lecteurs qui ont besoin d'un récit énergique et prenant.
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Quatrième et dernier tome pour cette série dystopique jeunesse. Nous retrouvons les membres de la famille Keller et assistons au dénouement de cette année noire, durant laquelle la dictature écologique s'était installée. Les tentatives des machines pour éradiquer l'Humanité auront-elles réussi?

Dans la lignée des saisons précédentes, cet automne du renouveau clôt admirablement la série. Comme toujours, beaucoup de parallélismes peuvent se faire entre les mécanismes activés dans l'intrigue et la réalité de notre monde, qu'elle soit historique ou actuelle.
Johan Heliot reste cohérent jusqu'au bout et la fin tient la route.

Nous avons ici une lecture qu'il est vraiment intéressant de partager avec des ados pour entamer des discussions de fond avec eux sur les enjeux actuels et à venir de notre société.
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Résumé : Les hommes semblent en mauvaise posture par rapport au plan du CIEL. Cependant, les noyaux de résistance augmentent, et commencent à empêcher l'intelligence artificielle, qu'ils surnomment Big Bug, à accéder à certaines parties du réseau de CIEL. Parviendront-ils à la vaincre et à empêcher la mort de l'humanité ?

Mon avis : Ce dernier tome de la série est sous tension, les hommes ayant retrouvé l'espoir de réussir à vaincre Big Bug. Les poches de résistance se font de plus en plus importantes, et Big Bug semble commencer à perdre pied, car elle n'accède plus totalement au réseau du CIEL. Mais elle suit toujours un plan, dans lequel la famille Keller a toujours un rôle à jouer.

Le vieux Tomi a réussi à s'échapper avec les enfants et Mathis, et part en direction de son chalet dans les Vosges. Il voudrait bien revoir les siens, mais la maladie prend de plus en plus le pas sur lui… Peter comprend qu'il a un rôle clé à jouer par rapport à Big Bug, mais il n'en saisit pas tout. Il sait que Big Bug détient sa fille prisonnière comme otage, et va essayer de négocier. Jenny va découvrir que son bébé est toujours vivant, et va alors retrouver la force de vivre et de se battre pour lui. Sarah a permis de sauver son enfant, et elle va essayer de faire évader Jenny. Thomas, à Paris, est passé du côté de la Résistance, et voudrait éviter un bain de sang.

Tous les membres de la famille vont vivre dans leur chair et dans leur âme la bataille finale contre Big Bug, qui semble acculée, mais n'a pas dit son dernier mot. Tous vont vivre des événements douloureux et imprévisibles, au milieu d'une société en dérive, où les robots semblent perdre petit à petit, mais où les hommes pourraient se venger cruellement de ceux qui ont pris le parti des machines.

Ce n'est pas sans rappeler ce qui est arrivé à la fin de la Seconde Guerre mondiale en France, avec son lot de haine et de vengeance.

La fin est à la hauteur de ce qu'on pouvait espérer, et bien différente de ce qu'on aurait pu imaginer. Et certains devront se sacrifier pour que l'humanité puisse continuer à vivre. Ce qui est intéressant, c'est que la révolte des hommes a un goût amer, car il a fallu le mouvement des machines pour qu'ils prennent enfin conscience de leur rôle dans la destruction des ressources naturelles de la planète. Car s'ils arrivent à gagner contre Big Bug, il faudra malgré tout qu'ils réfléchissent à une autre manière de vivre, plus respectueuse de la planète, sinon ils périront à plus ou moins long terme.

Une série addictive qui donne à réfléchir sur nos modes de vie et de consommation. A lire !
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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La morale de l'histoire, aussi incertaine qu'elle puisse être n'en est pas moins réaliste. Une fois de plus, Johan Heliot respecte ses lecteurs, en ne concluant pas sur une version Bisounours 😊
J'attendais la lecture de ce tome avec impatience, force est de constater qu'il n'a pas été mon préféré, mais je ne peux que vous conseiller cette courte saga pour vos pré-ados, pour son dynamisme, son rythme, mais aussi pour les thèmes abordés...
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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Ainsi s'achève ma découverte de la série Ciel avec ce quatrième et dernier tome. John Heliot a su susciter mon intérêt du début jusqu'à la fin. Avant de parler de l'ensemble de la saga, parlons de ce dernier volet.

Nous retrouvons nos cinq personnages principaux et leurs compagnons. le combat contre Big bug, l'intelligence artificielle qui a assujetti l'humanité fait rage. Il a été très intéressant d'observer l'évolution des personnages de cette saga. Voir comment les bouleversements de leurs habitudes et de leur mode de vie qui leur procurait toutes les commodités de l'ère technologique, les ont profondément changés. l'heure est aux bilans, qui de la machine ou de l'homme gagnera la guerre?

Dans l'automne du renouveau, les dernières pièces du puzzle se mettent en place pour nous permettre de clore cette saga. J'ai beaucoup apprécié l'enchaînement des chapitres, les personnages qui se perdent puis se retrouvent et les liens qui se renforcent, une vision optimiste de l'humanité qui se montre solidaire, plus que jamais, face à la menace de son extinction programmée. Big bug, quant à elle, est certes une machine mais on ne peut s'empêcher de se dire que l'Homme l'a créée à son image. Dans ce tome on découvre une autre de ses facettes, l'intelligence artificielle est un personnage qui donne à réfléchir.

Ce tome 4 est une excellente conclusion. Johan Heliot sait mener son lecteur là où il veut qu'il soit, en levant le voile à petite dose sur son univers, on ne peut pas deviner par nous-même la suite des événements. Malgré le fait que les tomes soient courts, CIEL ne manque pas de profondeur, ni d'élaboration. C'est pour cela que j'ai adoré ma lecture.


La saga Ciel est une réussite. Riche en références notamment historiques, le confinement de l'humanité dans des camps n'est pas sans rappeler les camps de concentration de la seconde guerre mondiale. L'IA Big bug est à l'image des dictateurs et tyrans qui peuplent l'Histoire. Mais aussi des références littéraires, la plus notable est celle au maître de la science-fiction : Issac Asimov et ses trois règles de la robotique auxquelles Big bug est contrainte d'obéir. Ces règles ne sont pas explicitement citées dans CIEL mais les amateurs de science-fiction peuvent aisément les lire à travers les lignes.

« 1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger.

2. Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi.

2. Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi. »

Ciel est aussi une dystopie, l'utopie écologique que Big bug voulait instaurer tourne au cauchemar pour les humains qui se retrouvent esclaves d'une machine. L'histoire et son déroulement prennent leur temps pour ce mettre en place, Ciel ne s'appuie pas sur un rythme effréné et de l'action à tout bout de champ mais cela ne m'a pas dérangée.

La plume de Johan Heliot est basée sur un suspens constant, un récit qui alterne entre une description minutieuse des effets du renversement de pouvoir entre l'homme et la machine et les révélations qu'il nous offre au bon moment et qui font évoluer l'histoire. Un récit intelligent qui pousse l'humanité à se remettre en question et à remettre en question son mode de vie qui tue à petit feu la planète.

CIEL est une saga à découvrir pour les amateurs du genre, une saga de science-fiction mais surtout une dystopie où une intelligence artificielle se retourne contre ses créateurs pour instaurer une utopie écologique en s'imposant comme maîtresse du monde. Johan Heliot nous offre à lire une oeuvre de qualité qui me donne envie de découvrir ses autres textes.
Lien : http://lesinstantsvolesalavi..
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