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EAN : 9782875684080
365 pages
Espace Nord (03/01/2019)
2.88/5   8 notes
Résumé :
Sous une nuit étoilée, en plein Sahara, surgit soudain une cathédrale en pierres translucides dont le narrateur entreprend l'ascension en compagnie d'une femme légère comme l'air et vêtue d'une robe diaphane : Mélusine. Il s'efforce de suivre les traces de cette fée jusqu'au coeur de la vie moderne, où leurs pas croiseront ceux de Charlot et de Merlin.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Sous une nuit étoilée, en plein Sahara, surgit soudain une cathédrale en pierres translucides dont le narrateur entreprend l'ascension en compagnie d'une femme légère comme l'air et vêtue d'une robe diaphane : Mélusine. Il s'efforce de suivre les traces de cette fée jusqu'au coeur de la vie moderne, où leurs pas croiseront ceux de Charlot et de Merlin.

Tout d'abord, merci à Babelio et sa Masse Critique ainsi qu'aux éditions Espace Nord pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre. Mon choix s'est porté sur ce titre principalement grâce au résumé (Mélusine, Merlin …).
Il faut savoir que Franz Hellens a écrit son livre à la fin des années 1910, il s'agit donc d'une réédition d'un vieux texte. Ce serait la retranscription de rêves qu'il a fait. Et cet onirisme se ressent vraiment dans le texte.

Ca a malheureusement été une déception. Je n'ai pas du tout réussi à rentrer dans l'univers de l'auteur. le texte n'a, pour moi, ni queue ni tête, j'ai eu beaucoup de mal à suivre le récit. En effet, on peut largement interchanger des chapitres, sans que cela n'affecte l'histoire. La plume de l'auteur est poétique, mais ce n'est pas mon genre de lecture. La référence qui m'attirait au départ, celle des contes moyenâgeux avec Merlin et Mélusine n'est au final que peu abordé, et j'ai eu du mal à relier cette Mélusine, à la fée médiévale dont j'ai l'habitude. Il se passe trop de choses, sans explications, sans approfondissement de l'univers.

Je suis donc resté très hermétique à ce texte, je me suis ennuyé, malgré l'action, plutôt présente, et je le reconnais même endormi sur mon livre une fois.
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Tout d'abord je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Espace Nord qui m'ont fait confiance en m'envoyant ce livre contre une critique libre et non rémunérée.

Voilà un livre qui demande une ouverture d'esprit et un lâcher-prise immense…
Dès le début on est dépaysé, c'est difficile de rentrer dans ce récit qui peut paraître incohérent de prime abord…

L'écriture est plutôt poétique et se perd en longues descriptions. L'auteur nous propose un voyage onirique à la suite de Mélusine, mystérieux personnage éthéré à la robe de saphir… Il faut savoir se laisser embarquer sans connaître ni la destination, ni le pourquoi du voyage… Plonger dans le rêve de l'auteur requiert un état d'esprit volatile qui met le mental sur off et regarde le tissu de ce roman se coudre sous ses yeux… c'est une gageure de l'auteur d'avoir proposer ce récit…

Beaucoup auront du mal, certains aimeront, mais c'est le propre de l'écrivain de proposer son univers…
Je ne vous dirai pas que j'ai aimé mais je ne vous dirai pas que je n'ai pas aimé non plus… C'est parfois long mais le voyage vaut le détour pour un esprit curieux et qui aiment laisser ses certitudes sur ce que la littérature doit être au seuil de la couverture d'un livre…

Si vous aimez le surréalisme, la poésie de l'onirisme, les images vaporeuses et éphémères, ainsi que les descriptions au kilomètre, laissez-vous entraîner par cette aventure livresque…
Lien : https://labougiedevinayaka.w..
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Un des romans les plus étranges de ma bibliothèque, évidemment du fantastique belge. Au final peu importe le résumé qui évoque les vieilles légendes. Seule compte la poésie qui emporte, dépayse dérange et vous marque à jamais.
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Merci à Babelio et aux éditions espace Nord pour cet envoi !

Dans le désert du Sahara surgit une improbable et magnifique cathédrale, que décident de gravir le narrateur et Mélusine, vêtue d'une incroyable robe de saphir. Mais tout ne se passe pas comme prévu, et le narrateur se retrouve sans cesse à chercher la fée et la cathédrale dont il ne s'explique pas le mystère.

J'ai choisi ce livre lors de la Masse Critique, attirée autant par le titre que par la couverture. Je n'avais pas vu en revanche que le texte datait d'avant les années 20 ! je m'attendais à de l'onirisme, on est plus que servi. L'ensemble est donc parfois difficile à suivre, assez poétique, mais pour ma part, bien trop long (même si l'auteur a déjà écrémé le texte) et vraiment sans queue ni tête, le surréalisme n'est pas loin.

Si j'ai aimé les références et l'écriture, j'avoue que ce livre n'a été ni un coup de coeur, ni une grande découverte à partager. J'ai apprécié l'ambiance dégagée par le début du roman, mais sur la suite, c'était bien trop long pour moi. Dommage, me voilà un peu déçue (aussi parce que mélusine ne fait que très vaguement référence à la fée qu'on connaît).

A vous de voir !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
En débarquant sur la côte d’Afrique, nous vîmes une foule de gens, aux costumes brillamment colorés, qui avançaient comme en pèlerinage. Ces hommes parlaient toutes les langues ; leur marche ne faisait aucun bruit sur le sable, mais leurs voix unies formaient des fanfares dont les sons se prolongeaient jusqu’aux déserts voisins.
Mélusine traversa comme une flèche le cortège, m’ouvrant une voie facile, et nous nous trouvâmes avant la nuit dans une complète solitude. Un inconnu, qui s ’était détaché de la foule, nous accompagnait. Il nous annonça qu’il nous ferait voir un prodige. En effet, après quelques heures de marche, nous aperçûmes un spectacle inattendu dans le vide accoutumé du désert. Devant nous se dressait une imposante cathédrale à deux tours carrées, sombres, presque noires. De loin, on pouvait la croire tout entière en bronze. Les rayons du soleil africain, avant de disparaître, embrasèrent un moment l’édifice ; toutes les arêtes se colorèrent en rouge, depuis les contours massifs de la base, l’immense rosace en cœur d’anémone et les balustres des pinacles, jusqu’aux sommets trop aériens pour être analysés. M’étant approché, je remarquai que cette cathédrale n’avait ni porches ni vitraux. On n’aurait su dire de quelle matière elle était faite. Ce n’était ni pierre ni métal. Tout ce qu’on pouvait affirmer, c’est que le temps n’y avait jamais mordu.
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Le bois, la pierre et le métal sont matière à prodiges. La forme simple est un miracle continuel. Le grelot qui flotte au col d'un cheval, une lampe suspendue, une chaise remuée, m'étonnent toujours, comme si ces sons, ces lumières et ces mouvements cotoyaient ma naissance. Je bénis Dieu de ne m'avoir pas créé brouette ou arrosoir, mais de m'avoir donné les sens pour admirer ces objets autour desquels notre vie s'enroule comme la soie autour d'une navette.
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