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Citations sur La constellation du chien (123)

Un lac comme un joyau serti dans un chaton de toundra touffue et d’éboulis abrupts, l’eau verte, de ce vert lumineux d’une pierre semi-précieuse qui ne s’excuse pas de l’être mais qui gagne en texture avec le vent.
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Est-il possible d'aimer si désespérément que la vie en devient insupportable ? Je ne parle pas d'un amour à sens unique, mais de ce qui suit le moment où l'on tombe dans l'amour. Quand on baigne dedans et que l'on est saisi de désespoir. Parce qu'on sait qu'il finira, parce que c'est ce qui arrive. La fin.
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On a gardé le silence un long moment. Le soleil a touché un des pics les plus élevés, s’est brisé lentement comme un jaune d’œuf couleur sang.
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Ça me prenait parfois : que tout ça me convenait. Juste ça. Que la simple beauté n’était toujours qu’à peine supportable et que si je parvenais à vivre dans l’instant, du jardin à la cuisinière au simple fait de voler, j’arriverais à trouver la paix.
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Me suis arrêté une fois, j’ai tourné le visage en plein soleil, les yeux fermés, laissé la lumière cautériser mes larmes. Penché la tête un peu en arrière, un coyote à gorge déployée.

La rivière à ma droite qui vient se heurter à une saillie. Le soleil m’engloutit les paupières, s’écoule comme une eau lourde.

S’il n’y a rien d’autre il y a ceci : être inondé, consumé.
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C'est peut-être là que se situe la différence entre vivants et les morts : les vivants veulent souvent se sentir engourdis et les morts ne le veulent jamais, s'il est possible qu'ils veuillent quelque chose.
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Il est chez lui dans sa solitude comme la note qui résonne dans une cloche.
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C'est peut-être là que se situe la différence entre les vivants et les morts : les vivants veulent souvent se sentir engourdis et les morts ne le veulent jamais, s'il est possible qu'ils veuillent quelque chose.
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-" Mais l'arbre dégage l'odeur la plus sucrée qui soit au monde, il sent le passé ".
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Je me tenais à l’ombre de l’arbre dans l’air frais de la rivière et je laissais le son, la brise légère me traverser de leur souffle. J’étais une coquille. Vide. Portez-moi à votre oreille et vous entendrez le ressac lointain d’un océan fantôme. Le néant, c’est tout. La plus infime pression du courant ou de la marée pourrait me renverser, me chavirer. Je m’échouerais. Ici sur le rivage, je m’assècherais et blanchirais et le vent me décaperait et me durcirait, arracherait les fines couches de l’épiderme jusqu’à ce que je sois cassant, de l’épaisseur du papier. Jusqu’à ce que je m’effrite dans le sable. Voilà comment je me sentais. Je dirais que c’était un soulagement enfin de n’avoir rien, rien, mais j’étais trop creux pour assimiler ce soulagement, trop vide pour le porter.
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