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Céline Leroy (Traducteur)
EAN : 9782330177713
304 pages
Actes Sud (05/04/2023)
3.55/5   103 notes
Résumé :
Le Guide est une suite intelligemment détachée de La Rivière - où l'on retrouve tout le savoir-faire de Peter Heller, son mix "maison" d'efficacité narrative (qui atteint ici de nouveaux sommets) et de contemplation en parfaite phase avec l'environnement sauvage. On retrouve aussi son sens des personnages et des dialogues, et la profondeur qu'il parvient à leur donner sans pour autant ralentir le rythme de son "aventure" .
Enfin, il revient aussi à une forme ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Le nouveau roman de Peter Heller est une fausse suite de « La Rivière ». Son héros Jack, jeune homme de vingt-cinq ans épris de pêche et de littérature, est encore tourmenté par l'été traumatique narré par l'avant-dernier ouvrage de l'auteur.

Il vient d'accepter un travail de guide de pêche à la mouche auprès de célébrités qui fuient une Amérique covidée dans les paysages sublimes du Colorado. le Kingfisher Lodge est un écrin soigneusement gardé au creux des montagnes, qui propose à ses clients « riches & célèbres » un temps d'évasion dans une nature préservée d'un virus qui ne cesse de muter. La beauté sauvage d'une vallée où serpente une rivière regorgeant de truites arc-en-ciel évoque le paradis perdu des pêcheurs à la mouche.

Au coeur de ce paysage édénique, on confie à Jack la charge d'une chanteuse de country à la beauté renversante, une certaine Alison K. Une complicité sincère se noue très vite entre le guide et sa cliente, qui partagent de superbes parties de pêche évoquant le film de Robert Redford, « Et au milieu coule une rivière ».

Si Peter Heller situe son intrigue dans un cadre enchanteur et nous laisse entrevoir la possibilité d'une idylle entre Alison et Jack, il referme rapidement la parenthèse enchantée du début de son roman. Dès leur première sortie, le guide et sa cliente se font tirer dessus par un voisin acariâtre, qui ne semble pas supporter que l'on mette un pas dans sa propriété, même pour attraper une truite multicolore qui se débat dans un trou d'eau. Plus inquiétant encore, Jack aperçoit une botte abandonnée en se mettant à couvert lors du tir de semonce. Un détail qui lui rappelle son interrogation devant la démission précipitée de son prédécesseur.

Le début contemplatif et bucolique du roman préfigure une suite nettement plus mouvementée. Au fur et à mesure que se noue une relation romantique entre nos deux héros, les indices indiquant que le Kingfisher Lodge ne se contente pas de proposer à ses clients de longues parties de pêches au grand air s'accumulent.

« Le guide » reprend les thèmes abordés par l'auteur dans son premier roman « La constellation du chien », qui nous décrivait un monde post-apocalyptique teinté de poésie ainsi que dans « La rivière », qui nous narrait les aventures tourmentées de Jack et de son compère Wynn lors de la descente d'une rivière se jetant dans la baie d'Hudson.

Si « Le guide » n'est pas un roman post-apocalyptique au sens propre du terme, l'ombre d'un virus mutant plane sur l'intrigue. Un virus mal maîtrisé qui ravive l'attrait des espaces montagneux et sauvages, ces lieux préservés où la probabilité de tomber malade est très faible. Cette « piqûre de rappel » d'une Amérique covidée donne à l'ouvrage une touche légèrement dystopique qui ne laisse pas d'inquiéter.

Pour avoir lui-même longtemps descendu des rivières en kayak, Peter Heller maîtrise son sujet et l'on retrouve dans la première partie du roman le talent de conteur de l'auteur, ce mélange d'action et d'introspection qui illuminait déjà « La constellation du chien ». Peter Heller pose le décor avec maestria et parvient à nous emporter dans les aventures de Jack et de sa nouvelle partenaire, la belle Alison.

Hélas. Après un début enlevé, la suite du « guide » évoque un film d'action bourré d'adrénaline à la « Jason Bourne ». Après avoir brillamment posé les fondations de son intrigue et fait rêver le lecteur adepte de « nature writing », l'auteur nous propose un thriller au rythme haletant, dont les ficelles sont à la fois convenues et tirées par les cheveux.

Le roman perd une partie de son âme au cours du rythme trépidant de la seconde partie de l'intrigue, lorsque la peur et les menaces cèdent la place à une action brute et sans nuances. « Le guide » s'égare dans les méandres d'un scénario de blockbuster survitaminé et ne tient pas toutes les promesses annoncées par un début parfaitement réussi.

Si ce nouveau roman de Peter Heller se lit avec plaisir, il cède trop vite à la facilité. J'ai cru que l'auteur avait retrouvé la magie qui irriguait « La constellation du chien », où un monde ravagé par une mystérieuse maladie (déjà !), était sublimé par la poésie solaire qui émanait du roman. Je me suis trompé. Malgré un début prometteur, « Le guide » confond littérature et septième art et ressemble davantage au scénario d'un film aux airs de déjà-vu qu'à une oeuvre littéraire.

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Une suite qui n'en est pas une.

Deux ans après le réussi La Rivière, Peter Heller – toujours traduit par Céline Leroy – nous revient avec le Guide, qui n'est autre que Jack qu'on avait laissé KO après son épopée tragique dans l'opus précédent.

Un peu lassé des travaux de la ferme auprès de son père, il débarque pour une saison comme guide au Kingfisher Lodge de Crested Butte, un domaine haut de gamme dédié à la pêche (à la mouche bien sûr, quelle question !) pour clients célèbres et peu nécessiteux.

Accompagnant la célèbre chanteuse Alison K, Jack se rend vite compte que quelque chose ne tourne pas rond au sein de l'établissement : directeur suspicieux, portails interdits, voisin immédiat sensible de la gâchette, caméras espionnes dissimulées un peu partout, clients cachés… le lieu semble bien plus qu'un relai de pêche.

Alors quand une nouvelle souche de Covid vient annoncer la énième vague d'épidémie et qu'un probable confinement s'annonce, il devient grand temps de comprendre ce qu'il se trame vraiment avant qu'il ne soit trop tard.

Comme toujours chez Heller, c'est d'abord un véritable délice de se retrouver plongé dans ces univers naturels qu'il sait si bien décrire. Il ne faut pas beaucoup de pages pour sauter dans ses waders, entrer dans l'eau, faire son premier lancer vers l'aval d'un coup de poignet maîtrisé puis laisser filer la soie et attendre, la fario ou l'arc-en-ciel qui viendra contre son gré, combattre l'espace d'un instant.

Chez Heller comme chez Baudelaire, tout n'est « qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté ». Ce qui me convient et me suffit généralement. Mais l'auteur y apporte généralement sa petite touche romanesque. de survie (La Constellation du chien) et d'aventure (La Rivière) hier. Ou d'enquête dans ce nouvel opus.

Mais si cela lui avait bien réussi dans Céline, c'est moins le cas dans le Guide. Faut dire qu'il force un peu la dose entre pandémie, expérimentations médicales, complicités policières, enlèvements internationaux d'enfants, disparition non découverte du guide précédent et final en bataille rangée explosive à la Rambo. Tu pousses le bouchon un peu trop loin, Peter !

Bref, si le moment de lecture reste réjouissant, la crédibilité générale de l'histoire laisse un peu à désirer. Mais pas au point de revenir sur ma fidélité à un auteur nature writing qui réussit à chaque fois à m'embarquer dans ses atmosphères naturelles où il excelle. À la prochaine donc, mais sans coup de mou !
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Jack, 25 ans, remplace en urgence un guide de pêche qui vient de démissionner. Il découvre avec admiration ce coin magnifique qui va lui permettre de souffler un peu et d'oublier les travaux du ranch familial : il va accompagner pour pêcher à la mouche des gens riches et célèbres qui viennent incognito au Kingfisher Lodge, un club privé aussi cher que discret. Pourtant, dès que le gérant, Kurt Jensen, commence à lui présenter l'endroit et les règles qu'il devra suivre, Jack comprend immédiatement que quelque chose cloche : il faut un code pour entrer dans la propriété (normal), mais pour en sortir aussi. Il y a des limites à ne pas dépasser : là un voisin qui tire sur tout ce qui bouge, et là des chiens féroces et vraiment dangereux. Et puis des caméras partout… C'est assurément un peu beaucoup pour sécuriser un endroit où des milliardaires viennent passer un bon moment au sein d'une nature idyllique.
***
Je n'ai pas lu La Rivière. Je ne savais donc pas que Jack avait perdu son meilleur ami, Wynn, et qu'il se sentait responsable de sa mort. Comme il se sent d'ailleurs responsable de la mort de sa mère survenue alors qu'il avait douze ans. Les forces et les fragilité de Jack en font un personnage touchant et attachant. Peter Heller nous présente un grand lecteur, cultivé, qui a fait des études universitaires, quelqu'un d'ouvert d'esprit, ce qui fait de lui un personnage atypique dans ce milieu. Outre sa délicatesse et son élégance quand il pêche, ce sont ces qualités-là qui vont séduire Allison K, la riche chanteuse qu'il doit accompagner pendant les jours qui viennent, elle-même originaire de la campagne et pêcheuse à la mouche émérite. Ces deux-là sont faits pour s'entendre.
***
Je me suis plongée avec délices dans la magnifique écriture de Peter Heller, dans ses descriptions d'un décor qu'il rend magique, dans des parties de pêches inventives et poétiques. Il réussit, comme dans La Constellation du chien, à provoquer l'empathie, la compréhension et la bienveillance envers Jack et Allison, comme la méfiance et le rejet envers d'autres personnages. Un couple d'origine asiatique vient tempérer ce que les présentations des protagonistes auraient pu avoir de manichéen. J'ai suivi tout mon monde avec plaisir, inquiétude et même effroi jusqu'au trois-quarts du roman à peu près. Ensuite, j'ai déchanté : j'ai trouvé les mêmes ficelles et les multiples invraisemblances que dans la plupart des thrillers que j'essaye en général d'éviter. Ne vous y trompez pas : le Guide reste un bon roman, mais ces facilités m'ont déçue… Je lirai le prochain, et même ceux d'avant que j'ai manqués : cet auteur m'enthousiasme !
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Si on m'avait dit un jour : "tu liras un livre dans lequel il est question de pêche et tu ne trouveras pas cela ennuyeux du tout" , j'aurais peut-être eu du mal à le croire.

Heureusement les livres et les écrivains talentueux sont là pour bousculer nos idées toutes faites et nos certitudes.

Le guide de Peter Heller parle pas mal de pêche puisque le personnage principal, Jack, est guide de pêche à la mouche (autant vous dire que je ne connaissais pas l'existence de ce métier avant d'ouvrir le roman) et qu'au tout début de l'intrigue, Jack commence un nouveau travail dans un domaine pour des clients fortunés dont l'activité principale consiste à pêcher.

Je n'ai pas pu m'empêcher de penser au traducteur, une traductrice en l'occurrence, Céline Leroy (en 15 ans, elle a traduit, entre autres, Laura Kasischke, Rachel Cusk, Karl Geary, Maggie Nelson, et Deborah Levy) face au vocabulaire très précis et particulier de la pêche à la mouche.

De mon côté, j'ai noté pas mal de mots avec l'idée d'aller voir à quoi ressemblent, par exemple, une sèche ou une nymphe et puis prise par le livre, je ne l'ai pas fait mais cela n'a pas gêné ma compréhension de l'histoire.

Si je n'ai pas trouvé ennuyeuse les scènes de pêche, c'est d'abord parce que l'écriture de Peter Heller m'a tout de suite complètement séduite et que j'ai l'impression qu'il aurait pu me parler de n'importe quoi, cela n'aurait pas détourné mon attention.

J'ai trouvé dans ce qu'il écrit sur la pêche des échos à des activités personnelles qui me procurent le même bien-être, le même type de sensation à savoir être si immergé alors dans ce que l'on fait qu'enfin le flot incessant de pensées qu'on a dans la tête n'existe plus. Et puis n'allez pas croire que le guide soit une succession de scènes de pêche très contemplatives avec un fil narratif très tenu.Si les descriptions de la nature dans ce domaine situé dans les montagnes du Colorado sont des petits bijoux à elles seules, Peter Heller distille un malaise dès le début du roman.

Jack, s'aperçoit en effet très vite, que quelque chose ne tourne pas rond dans cet endroit protégé et à l'écart du reste du monde.

La tension grandit à mesure que Jack et sa cliente Alison (dont il tombe sous le charme) découvre de nouveaux éléments.

Si j'ajoute que Peter Heller a l'art de donner corps à des personnages attachants par leur passé (d'après ce que j'ai compris le personnage de Jack et un des drames de sa vie est au coeur d'un des précédent romans de l'auteur), par leurs relations (ici amoureuse avec Alison), par leur psychologie très fine, vous comprendrez que le guide est un gros coup de coeur.

Appât sur la canne à pêche (pour moi en tous cas), les descriptions de ce que mangent Jack et Alison sont particulièrement appétissantes. Peter Heller est il un fin gastronome ?

Après La Constellation du chien, après La Rivière, Peter Heller sait encore une fois cohabiter avec maestria l'expérience de la beauté et celle de la peur.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Du Montana au Colarado, il n' y a finalement qu'une truite... Je poursuis ma balade dans les grands espaces auprès des amateurs de pêche à la mouche.
C'est dans le somptueux décor des canyons du Colorado que Peter Heller nous emmène sur les pas de Jack, le personnage du roman La Rivière qu'on avait laissé effondré et mélancolique après la mort de son meilleur ami.
Le jeune homme peine à se remettre. Aussi, quand les tâches au ranch familial le permettent, il sillonne les montagnes et promène son vague à l'âme en s'embauchant comme guide de pêche.
En cette fin d'été, il démarre une saison au Kingfisher Lodge, spot de luxe pour milliardaires en mal d'air pur.
L'ambiance se tend dès les premières phrases. L'immersion est immédiate dans une atmosphère pesante et poisseuse.
Les clients, comme le personnel du lodge sont plus qu'étranges. Seule Alison K, la cliente de Jack, une star de la chanson, semble au diapason d'un séjour tout entier dévolu au seul plaisir du lancé de lignes.
Je ne dévoilerai rien (et je sais gré à l'éditeur pour sa 4ème de couverture sibylline), de ce qui se trame en ce lieu plus sécurisé que fort Alamo.
Par contre, je peux dire la magie des phrases dédiées à ce sport (?), loisir (?), art de vivre (?) qu'est la pêche à la mouche.
Faire corps avec l'eau, le vent, les myriades d'insectes, le bruissement des arbres; guetter la rebelle, la leurrer en usant de mille stratagèmes raffinés, la poursuivre, la ferrer, ligne tendue à l'extrême; saluer son courage, sa force, ses ruses... S'y épuiser longtemps, et, quand finalement elle rend les armes, longuement l'admirer dans une épuisette immergée, pour, après un peu de repos, la laisser libre, flèche d'argent altière et parfaite...
A lire Peter Heller, une envie de waders vous vient, comme si les enfiler parvenait à ôter un peu de sa complication au monde.
Simplement, Peindre, pêcher et laisser mourir.... Pardon pour ce jeu de mots facile en hommage à cet auteur que j'aime décidément retrouver. Ce roman pêche (j'insiste, oups!) par quelques excès de scenario, mais cela reste un excellent bouquin qui se lit souffle coupé.
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critiques presse (5)
LeSoir
13 juin 2023
« Le guide » de Peter Heller nous emmène dans un havre de pêche du Colorado. Mais tout n’est pas vraiment serein au royaume de la truite…
Lire la critique sur le site : LeSoir
LaLibreBelgique
06 juin 2023
Peter Heller mêle avec une grande habileté ‘nature writing’ et thriller dans "Le Guide", qui fait suite à "La Rivière".
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Le roman naturaliste de l’Américain Peter Heller s’attache à rendre cette communion du pêcheur à la mouche avec la nature avant d’entraîner ces deux héros, un guide de pêche et sa cliente, dans une intrigue policière.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
LesEchos
25 avril 2023
L'Américain Peter Heller signe un spectaculaire roman de nature, d'amour, de mort et de colère. Un conte moderne où un jeune cowboy à vif et une star de la country surmenée s'improvisent justiciers pour déjouer l'infâme commerce d'un propriétaire d'un resort pour milliardaires.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LeFigaro
06 avril 2023
Dans un lodge du Colorado, un guide de pêche tombe amoureux au péril de sa vie.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
"Vous n'êtes pas du coin, ou bien si ?"
Il avait la bouche pleine. Il désigna les fenêtres, de l'autre côté de la rivière, et pointa deux fois du doigt comme pour dire : Plus loin au nord, après ces montagnes. (...)
"Colorado", dit-elle.
Il fit passer sa gaufre avec une lampée de café. "Oui vers Kremmling."
"Il y a quoi, à Kremmling ?"
"Lever de soleil, migration des élans. Ce genre de chose."
“Des montagnes ? "
“Les Never Summers et Gore Range."
"Ah oui, sacrés noms. On pourrait presque partir en rando à l'intérieur des mots eux-mêmes."
Jack reposa sa tasse. Il n'avait jamais entendu personne le formuler de cette manière, mais elle avait raison.
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Elle lui prit la main qu’il avait posée sur le levier de vitesse et la plaça près de son oreille, il sentit le tracé courbé de sa mâchoire et la chaleur de son cou, et elle embrassa l’intérieur de son poignet. Puis le creux de sa paume, et il passa la main dans ses cheveux et inclina son visage vers lui. À cet instant, il n’y eut plus de pub bondé, plus d’hommes en casquette noire, uniquement eux deux dans l’obscurité et il se sentit chuter. Presque comme s’il tombait dans une fosse depuis une grande hauteur, sauf que la sensation était chaude plutôt que froide et il murmurait, respirait, et elle l’enveloppait, et il continuait de tomber, puis il s’abandonna à sa bonté et il devint sourd et muet.
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La cabane était basique. Sur l'étroite terrasse couverte se trouvaient un tas de bois de chauffage et deux fauteuils à bascule en rotin. Ce qu'il y avait à l'intérieur lui importait peu : il se dit qu'il pourrait bien passer le restant de ses jours assis sur cette terrasse à regarder la rivière.
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Jack se demanda si ses parents s'asseyaient parfois simplement pour regarder passer les nuages ou faire la sieste. Il ne s'en souvenait pas du tout.
Cela avait d@ arriver. Mais il se souvenait clairement de l'amour qui les unissait, pareil à quelque chose qui flottait dans l'air, un parfum, ou comme un remuement provoque par la brise, et il se rappelait leur rire. Il se disait que pour avoir fait naître un amour pareil, ils avaient dû prendre le temps de s'amuser et d'apprécier le monde qui les entourait.
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Les souvenirs se logent joyeusement dans les odeurs à la manière des hirondelles qui nichent dans de vieilles granges.
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Vidéo de Peter Heller
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