Rouge est l'océan

Fiou, quel livre ...
Un truc que j'adore avec La Martinière Jeunesse, c'est qu'il arrive à dénicher des titres souvent très originaux et intenses, mais ce qui change surtout, c'est que ce sont souvent des one-shot. Dans ce paysage littéraire YA qui fourmille de séries parfois longues, je trouve ça très agréable de pouvoir entamer et refermer un même livre en ayant vécu une aventure dans son intégralité.
Et ce n'est pas parce qu'il n'y a qu'un tome qu'il y a moins à vivre, au contraire ...

Felicita est une Lamia, elle fait partie de l'aristocratie et possède le pouvoir de manier l'air. Dans cette caste régie par les hommes, les femmes n'ont pas un destin des plus enviable, malgré l'opulence ambiante.
Quand sa meilleure amie, et la seule personne qu'elle ai jamais aimé se suicide, la jeune fille n'en peut plus et s'en va, simulant sa propre mort.
La voilà dans les bas-fonds de la ville, où elle devra apprendre à travailler et à bien s'entourer pour survivre. Quand elle atterrit dans un squat où divers vagabonds s'entraident, elle pense s'être trouvé un abris si pas confortable, mais au moins sûr.
Elle se rendra vite compte qu'une terrible menace n'en est pas moins présente, et qu'elle est prête à s'abattre sur la ville.

Je ne sais même pas par quoi commencer pour vous parler de cette petite perle qu'est Rouge est l'océan.
On est dans un univers semblable à de la Fantasy, plein de magie et peuplé de diverses créatures fantastiques. Mais la première chose qui m'a marquée, c'est la misère ambiante. Les dragons ont été chassés, les licornes sont utilisées par les nobles pour tirer les carrosses, et il n'est pas rare de voir des Lamias Infériors être prostituées.
Le ton est donné dès le début : c'est sombre, sale, cruel et même la magie n'arrive pas à rendre le décors plus coloré.
Et pourtant, dans ce monde fantastique, on peut trouver des sujets très actuels, comme la guerre des sexes, l'homosexualité, la drogue, les révoltes du peuple, etc ...
J'ai aimé voir ces sujets se fondre parfaitement dans cet univers imaginaire. Tout s'emboîte parfaitement, comme le fait que, pour pouvoir utiliser leur magie, les personnes qui en sont dotées doivent utiliser le scriv, substance très addictive qui n'a pas que des bénéfices.
Ce sont des détails, mais ils ont rendus cette lecture vraiment prenante et immersive.

Pour ce qui est des personnages, je n'ai pas toujours été très fan de Felicita, et pourtant, je dois bien admettre que c'est une "héroïne" très crédible et réaliste. Après tout, c'est une noble qui ne connaît presque rien en dehors de sa maison, et qui doit apprendre à faire face à la dureté de la ville dans les rues.
Elle apprend pas à pas, elle grandit avec ses erreurs et en voyant les horreurs autour d'elle.
Donc, même si je ne l'ai pas spécialement adoré, elle a remué quelque chose en moi, et j'ai fini par la trouver très attachante (entendez par là que j'avais envie de la serrer dans mes bras en pleurant).
Nous avons toute une palette de personnages tous plus intéressants les uns que les autres, et même si on ne sait que quelques éléments sur chacun, ça ne les rend pas moins fascinants et géniaux à suivre au fil des chapitres.
Hob, Lamia, Vampire, noble ou pauvre, bon ou mauvais, ils apportent tous une profondeur, quelque chose de très fort au récit.

Mais cette histoire serait sans doute bien moins excellente si elle n'était pas portée par la magnifique plume de Cat Hellisen. Mélancolique, poétique, suave, fluide et forte en émotion, c'est une écriture extrêmement riche et vraiment particulière, possédant quelque chose d'unique que j'ai du mal à décrire.
Il y a de la facilité, du naturel qui s'en dégage, comme si les mots étaient sortis tout seuls de sa main pour se couler sur le papier.
Ce n'est pas un récit joyeux, et il y a beaucoup de tristesse qui se dégage de ces pages, mais elle possède quelque chose de doux, de presque attendrissant. Comme si, malgré tout, dans la crasse, la misère et la douleur, on sentait cette petite boule chaude d'espoir qui pulsait légèrement.
C'est vraiment dur de réussir à mettre des mots sur ce que j'ai pu ressentir, tellement il y a de sentiments différents qui se sont bousculés en moi durant les moments que j'ai passé avec ce titre.
J'en ressors le coeur serré, ayant l'impression d'émerger d'un rêve dont je ne suis pas sûre à 100% qu'il ai été beau ou déprimant.
Sûrement un peu des deux.

Ce livre est une véritable belle expérience à vivre, un petit bijou qui brille par son originalité, ses sujets traités et la superbe qualité de son écriture.
Il ne me reste qu'à vous le conseiller très, très chaleureusement (avec les yeux du Chat Potté), et vous souhaiter un extraordinaire voyage en sa compagnie. le mien fut formidable.
Lien : http://archessia.over-blog.c..

Merci à Babelio grâce à qui j'ai pu découvrir ce roman lors de l'opération Masse Critique.

Suite à un événement tragique, Felicita décide de prendre son avenir en main et de ne plus laissé son frère aîné, diriger sa vie. C'est alors qu'elle prend la direction de la vieille ville et se mêle au coeur du peuple, elle mène une vie difficile mais, libre. Néanmoins elle était loin de se douter au milieu de quelle révolution elle mettait les pieds...
La liberté à un prix et quel prix...

Je dois bien vous révéler que je ne sais pas bien comment aborder cette chronique, j'ai beaucoup apprécié l'univers, le contexte, les descriptions, l'histoire en elle-même. La seule chose qui me retient un peu vis-à-vis de ce roman, ce sont les personnages.

Mais commençons par le positif, j'ai apprécié l'ambiance du roman, on se serait cru dans le Londres du XIX ème siècle, période Jack L'éventreur, enfin c'est le sentiment que j'ai eu en lisant la description des rues et de ses habitants. Deux castes s'y opposent, dans la nouvelle ville avec les maisons patriciennes et la vieille ville avec les pêcheurs, les ouvriers bref, le peuple.
Dans ce contexte, un vent de révolte souffle et une révolution est en marche, au milieu de tout ça débarque, Felicita, jeune Lamia Superiors de la famille Pelim quoi de plus incongru... J'ai aimé suivre le cheminement de l'héroïne jusqu'à ce qu'elle comprenne, quasiment au dernier moment, ce qui se prépare sous ses yeux. L'auteure met en place des secrets dans les secrets des personnages, c'est très intéressant de découvrir que chacun à un rôle à jouer dans la révolte même s'ils n'en ont pas tous conscience...

L'intrigue peut donc, au premier abord, paraître simpliste mais, au final les complots, les secrets des personnages, la magie, le pouvoir, les rebondissements en font une intrigue assez complexe et l'on se prend a jeu de la suivre afin de démêler tous ces événements et arriver à un dénouement auquel on ne s'attendait absolument pas... Là est la force du roman, la fin est totalement inattendue (oui je me répète) mais, au fur et à mesure que l'on avance un scénario se crée dans notre tête et nous nous persuadons qu'un Happy End est au bout du dernier chapitre alors que... ce n'est peut-être pas le cas, en tout cas pas ce type de « Happy End ».

La plume de l'auteure est facile à lire, assez fluide et bien rythmé, j'ai quelques fois buté sur certains passages mais, rien de franchement dérangeant. Ce que je pourrais reprocher à la plume de l'auteure, se serait probablement un manque d'intensité dans les émotions des personnages.

Ce qui m'amène au point qui, selon moi, dessert le roman. C'est assez rare, car j'ai tendance à facilement m'identifier/m'attacher aux personnages mais, ici je n'ai pas ressenti grand chose, je suis plutôt restée indifférente à ce qui pouvait leur arriver, aux sentiments de l'héroïne et ceux qui l'entouraient... C'est très perturbant lorsque l'histoire, l'univers vous plaît mais, que les personnages vous restent indifférents... c'est frustrant, j'ai pourtant essayé de me mettre à la place de Felicita, Dash, Lilya, Nala, Verren mais, rien à faire, absolument rien ne s'est passé ça aurait pu être n'importe qui d'autre. Je ne sais vraiment pas ce qui a pu se passer mais ça n'a pas accroché entre nous, ce qui a rendu ma lecture un peu difficile je dois bien l'avouer...

Ce qui m'a un peu déçu également c'est le côté « magique » du livre, il m'a manqué un petit quelque chose là dessus, d'accord les légendes sont « vraies » ce qui peut paraître paradoxale pour une légende... la magie existe réellement chez les Lamias mais, uniquement avec du Scriv, sans cela les pouvoirs ne peuvent se manifester, tout comme cette poudre rend dépendant... la magie est donc présentée comme une dépendance, j'ai trouvé cela original mais, un peu gênant, comme si le fait d'avoir une différence était une tare, à l'instar des hybrides (vampires), ils sont traités comme des moins que rien parce que justement ils sont différents... c'est un aspect du livre qui m'a assez dérangé, au final la magie est peu présente sauf à la fin... A l'inverse les légendes marine, l'existence de la sorcière rouge et de ce qu'elle amène m'ont plu... Allez comprendre j'ai bien plus apprécié le côté « légendes » que le côté « magie »... Même s'il n'est pas particulièrement développé et décrit...

A ce propos j'ai ressenti un manque de développement et description sur beaucoup de choses...Peut-être un choix de l'auteure pour rester dans une phase de suspense mais, finalement les choses ne sont pas clairement expliquées et il est facilement de passer à côté d'un détail important qui pourrait laisser une impression de vide au lecteur...

En conclusion, un contexte et une intrigue de base très intéressant, prenant, rythmé desservit, à mon sens, par des personnages peu attachant, un manque d'émotion et une magie qui n'en est pas réellement une... Elle est présente mais, reste un prétexte à la révolte du peuple... Je suis donc quelque peu déçue par ma lecture, je reste sur ma faim, j'avais envie d'entrer corps et âme dans cette univers mais, je suis malheureusement restée à quais... je trouve cela dommage car il y avait un bon potentiel...
Lien : http://www.tsuki-books.com/2..

Je viens à peine de finir ce livre quand j'écris ma chronique … Et je dois dire que je suis totalement perplexe. J'ai commencé ce livre doucement et j'ai très vite adoré l'héroïne ainsi que l'univers créé par l'auteure, j'en étais presque à la moitié quand j'ai repris et terminé ma lecture. Si le début m'avait énormément plu, ne me donnant qu'une hâte : Continuer ma lecture, je dois dire que j'en ressors déçu par la deuxième moitié du roman … Je vais essayer de vous expliquer tout cela.

Nous voilà à Pelimbourg une ville côtière. Nous sommes dans un univers assez particulier, sans époque précise. Dans ce monde que nous découvrons, la population est séparée en plusieurs groupes. Pour faire simple, il y a les Lamias, de nobles famille détentrices de pouvoir qu'elles peuvent stimuler grâce à une substance et il y a les Hobs, le bas peuple, les gens dépourvus de pouvoirs, de richesse, de titre. Bon après il y a des « métissages » dans ces catégories avec notamment des « bâtards », etc … Au sein même de cette catégorie que sont les Lamias et qui possède donc tout, c'est à dire le pouvoir, la richesse, la magie, il y a différentes maisons plus ou moins élevées dans la hiérarchie. Cela dépendant notamment de la magie, les maisons dont sont issus les Combattants (ceux qui manipulent l'air) sont les plus importantes, suivent celles des Saint (Ceux qui voient le futur) et les Lecteurs (Ceux qui peuvent deviner les pensées). Pourtant le bas peuple commence à se rebeller, à ne plus vouloir de cette autorité se permettant de faire tout et son contraire. C'est dans cet univers que nous rencontrons Felicita, jeune femme d'une de ces prestigieuses familles. On comprend vite que malgré l'argent, le luxe et tout le reste, sa vie est loin d'être rose. En effet, dans ce contexte les femmes n'ont aucuns droits et doivent se remettre à l'autorité du chef de famille … Qui se trouve être dans son cas, Owen son frère aîné, ne faisant preuve que de cruauté à son égard. Quand Felicita apprend qu'elle va être forcé de se marier contre sa volonté à un homme qu'elle ne connaît même pas, elle décide alors de prendre sa vie en main, de fuir cette vie de faste pour un milieu où règne la violence, la peur, la saleté … La pauvreté. Notre jeune héroïne va progressivement découvrir le prix de la liberté.

Quand j'ai commencé ce livre, je me suis tout de suite attaché à Felicita. Cette jeune femme emprisonnée dans une prison dorée me faisait de la peine, je la voyais évoluer dans un milieu … Gris. Sa fuite qui a lieu très rapidement nous permet de plonger dans l'action de l'histoire dès le début, ce qui m'a beaucoup plu ! Cependant, elle va vite se rendre compte que fuir restait la partie la plus facile, car elle ne s'attendait pas à atterrir dans un monde comme celui qu'elle a découvert. Elle va vite faire des rencontres qui se révéleront précieuses dans l'avenir. Jusqu'à là, tout allait bien pour moi, j'adorais suivre Felicita, la voir faire preuve de courage pour démarrer cette nouvelle vie très éloignée de toute ce qu'elle avait connue jusqu'alors. Pourtant arrivé à un peu plus de la moitié du roman, j'ai trouvé certains des actes de la jeune fille plutôt idiots et je dois dire que ça m'a agacé. Bon, c'est le cas dans pas mal de romans et ce n'est pas pour autant que ça va m'embêter plus que ça, mais là non. Elle fait preuve de naïveté devant certaines choses évidentes, elle se laisse berner, elle réagit … Bizarrement. Bref j'ai été déçu. J'adorais son personnage et cette petite déception a un peu freiner mon enthousiasme je dois dire. Mais plusieurs autres détails m'ont déplu dans cette deuxième parti du roman, à part Felicita, certains personnages m'ont aussi déçu, notamment Dash, et j'ai trouvé tout précipité au niveau de l'intrigue. J'ai par moment été perdu, je n'arrivais pas à suivre le fil de certaines choses … J'ai trouvé que certains points assez essentiels dans l'histoire, à mon avis en tout cas, n'étaient pas assez développés, ce qui m'a à la longue un peu gêné.

Malgré les déceptions que j'ai eu avec l'héroïne, elle reste un personnage que j'ai apprécié. Elle est attachante et courageuse même si ses décisions laissent parfois à désirer. Je ne vous parlerai pas trop des autres personnages et de mon ressenti vis à vis d'eux pour ne pas vous spoiler mais sachez que l'auteure sait surprendre. Entre Dash, Nala, Lilya, Verren, … On a le droit à beaucoup de profils différents même si on en apprend plus sur certains que sur d'autres. Un aura de mystère plane tout de même autour d'eux du début à la fin. S'il y a un personnage qui m'a marqué dans ce roman, c'est Jannik, venant d'une famille de vampire, dès le début j'ai senti qu'il avait un petit truc, un truc que j'appréciais et que j'ai ressenti tout du long. C'est d'ailleurs mon personnage préféré, j'aurai aimé qu'on s'attarde un peu plus sur lui et sur son potentiel. Jannik et Felicita, malgré leurs différences sont beaucoup plus semblables qu'il n'y paraît, surtout de part leur destin les vouant à une vie dont ils ne veulent pas forcément. Au cours de cette aventure, Felicita traversera de nombreuses épreuves allant de la peur au désir en passant par des trahisons qui mettront son courage à rude épreuve.

J'avoue que certains passages de l'histoire m'ont totalement prise de court, dans le bon comme dans le mauvais sens. Certaines fois je n'ai pas du tout compris ce qu'il se passait ce qui m'a tout de même pas mal frustré. J'aurai aussi aimé que l'aspect « magie » soit un peu plus développé car au final nous n'en apprenons pas beaucoup sur le sujet …

Ce livre mélange mythologie réelle comme fictive, magie, fantasy, aventure, fantastique … Mélange qui n'a donc pas totalement marché pour moi. J'ai adoré certaines choses mais j'ai parallèlement à ça été très déçu par d'autres. Il n'en reste pas moins que ce roman avant d'être quoi que se soit, reste en premier lieu l'histoire d'une liberté, d'une recherche d'indépendance. J'aurai tout de même aimé en apprendre plus sur certains aspects ainsi que sur certains personnages. Un roman qui malgré son originalité, me laisse perplexe, je ressors mitigé de cette lecture dont j'attendais, je dois l'avouer, beaucoup plus.
Lien : http://galadelivres.blogspot..

Felicita Pelim fait partie d'une des plus importantes familles aristocratiques de Pelimbourg. Quand sa meilleure amie se suicide pour échapper à un mariage arrangé, Felicita est dévastée. Son frère, Owen, a également prévu un mariage pour elle. Felicita décide de quitter son confort et l'opulence de son monde, et file vers la Vieille Ville tout en faisant croire à sa mort.
Felicita se retrouve à vivre dans un squat avec un groupe hétéroclite de jeunes gens, qui font tout pour survivre. A défaut de bien vivre, elle a trouvé un petit boulot de plongeuse et elle est protégée par le mystérieux Dash, considéré comme le chef.
Bientôt, les cadavres s'amoncellent aux abords de la ville. La rumeur enfle et tout le monde pense que le suicide des jeunes filles de la haute société de Pelimbourg attire le malheur, et la sorcière des mers.

L'histoire de « Rouge est l'océan » est sombre, fantastique, et plutôt prenante. L'univers que l'auteure a créé est riche et franchement original.
La société dans laquelle évolue nos personnages m'a fait penser à l'Antiquité : les maisons patriciennes, l'incroyable pouvoir des hommes, les châtiments publics, l'ambiance des rues... Au sein de cet univers "historique" l'auteur a su intégrer un aspect fantastique très original. Les créatures mystiques sont nombreuses (selkies, vampires, licornes, hybrides...) et sont mêlées aux humains des bas-fonds de la ville, appelés les Hobs.
Le seul aspect que je n'ai pas trouvé très développé, est celui des pouvoirs des Lamias Superiors. L'auteure nous explique dès le prologue qu'il y a plusieurs castes : les Combattants qui manipulent l'air (comme Felicita), les Saints qui voient l'avenir et les Lecteurs qui deviennent les pensées. Malheureusement, les pouvoirs de Felicita ne sont pas vraiment mis en avant, et l'on ne rencontre pas vraiment d'autres personnes douées de magie.
A la fin de ce livre, je reste encore tout de même sur ma faim pour certains personnages (notamment Jannik que j'ai adoré), et certaines catégories de créatures (les vampires, et autres). Il est dommage que l'auteure n'ai pas enrichi son monde sur ces points là.

Felicita est une héroïne touchante, bien qu'elle ne fasse pas toujours les meilleurs choix. J'ai parfois eu envie de la secouer comme un prunier pour lui dire d'ouvrir les yeux. Toutefois, je ne peux pas nier son courage. Pour tout abandonner ainsi, il faut en avoir des tripes ! Surtout lorsque l'on voit le monde dans lequel elle atterrit. Pelimbourg est une ville sale, touchée de plein fouet par la misère, la prostitution, la faim, la dépendance à la drogue...
Les personnages secondaires sont assez nombreux et tous très différents. J'ai aimé Lilya malgré sa dureté. Il en va de même pour Esta, qui a un passé touchant. J'ai également beaucoup aimé Jannik, qui est vraiment gentil et subit pleinement sa condition. Cependant, on n'apprend pas beaucoup de choses sur les personnages et cela m'a manqué. J'aurai aimé en savoir plus.

Pour conclure, j'ai beaucoup aimé « Rouge est l'océan », même s'il m'a manqué des petites choses pour en faire un coup de coeur. Cat Hellisen a su créer une histoire qui sort de l'ordinaire dans le monde des romans young adult. Je vous le conseille !

Pelimburg est régit par les grandes familles, Les Lamias supérieurs, ils ont des pouvoirs grâce à une drogue puissante et oppressent le bas peuple. Felicita fait partie des plus hautes sphères du pouvoir cependant après le suicide de la sa meilleure amie et l'annonce de son mariage forcé, elle décide de quitter son confort et de s'enfuir dans les bas-fonds. Elle est alors recueillie par une drôle d'équipe avec à leur tête de charismatique Dash, qui a un plan pour faire tomber les riches familles et il est prêt à tout.