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EAN : 9782011403360
304 pages
Hachette Education (29/01/2014)
3.5/5   3 notes
Résumé :
Durant les onze siècles qui correspondent à la période médiévale, l’histoire de l’Église est indissociable de celle de la société. Au sens étymologique, le terme « Église » désigne en effet l’assemblée des chrétiens, et toutes les sociétés occidentales du Moyen Âge se définissent comme chrétiennes. Écrire l’histoire de l’Église au Moyen Âge consiste à décrire la manière dont les sociétés occidentales se sont construites et développées dans la perspective d’une chrét... >Voir plus
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Pour un chrétien, l’aumône apparaît comme un moyen de racheter ses péchés afin d’obtenir son salut. Depuis longtemps, les fidèles ont pris l’habitude d’offrir à Dieu une partie de leur patrimoine, sous forme de terres ou d’offrandes plus modestes, afin d’obtenir des récompenses célestes mais aussi des bienfaits plus concrets, tels que la guérison d’une maladie ou la naissance d’un enfant. À partir du VIIIe siècle, ces donations aux églises se multiplient encore dans le cadre de la réforme carolingienne, qui a rendu dîme obligatoire et développé le culte rendu aux défunts. Le patrimoine ainsi réservé à Dieu et à ses saints est géré par les églises et par les communautés religieuses. Les moins, qualifiés de « pauvres du Christ » parce qu’ils renoncent à toute propriété personnelle, se retrouvent collectivement à la tête de domaines fonciers parfois considérables. En cette économie surtout rurale, la terre est, par excellence, source de richesse et de puissance.
Ce patrimoine ecclésiastique et monastique est utilisé à de multiples usages. Aux besoins quotidiens es clercs et des moines qui consacrent leur vie au service de Dieu s’ajoute l’entretien des pauvres « réels », généralement pris en charge par les évêques. Les églises et les monastères sont aussi de gros consommateurs de produits de luxe : l’or, l’argent et les pierreries recouvrent les objets sacrés du culte et les reliquaires des saints, les manuscrits parfois richement enluminés servent à la transmission de l’Écriture sainte et de livres liturgiques, les tissus précieux sont destinés aux vêtements de cérémonie et à l’ornementation des lieux de culte. La christianisation des nouveaux peuples conquis génère tout naturellement des frais supplémentaires. Mais les domaines sont vastes…
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Le nom de Constantin (307-337) est passé dans l’Histoire comme le modèle, par excellence, du souverain chrétien. Avant même de se convertir au christianisme, il entame à partir de 313 une politique favorable aux chrétiens, mettant ainsi un terme ultime aux persécutions. Enfin, il convoque en 325 le premier grand concile d’Empire, celui de Nicée, destiné à mettre fin aux débats théologiques qui déchirent les chrétiens entre eux. Ce concile établit le Credo de Nicée, encore en usage de nos jours, qui est la profession de foi des chrétiens, l’énoncé des croyances auxquelles ils doivent adhérer. Constantin assume ainsi pleinement son rôle de chef de l’Église

1. Théocratie et organisation de l'empire chrétien
L'empereur, chef de l’Église
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Dans l’Empire romain classique, la religion est indissociable de la politique. L'empereur, sacer (sacré) et divus (divin), porte le titre de pontifex maximus (grand pontife). Dans le cadre d’un polythéisme tolérant et ouvert aux nouveaux dieux, l’unité est assurée par le culte de Rome et d’Auguste, obligatoire pour tous. Si de nombreux chrétiens sont alors martyrisés, c’est précisément parce qu’ils refusent de se plier à ce rite officiel : les mesures antichrétiennes, renforcées au cours du IIIe siècle, connaissent leur apogée sous le règne de Dioclétien (284-305).

1.
THÉOCRATIE ET ORGANISATION DE L'EMPIRE CHRÉTIEN
L'empereur, chef de l’Église
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Depuis Constantin, la théocratie chrétienne traditionnelle repose sur l’idée que l’Église et l’État sont inséparables et doivent être gouvernés par un seul chef, l’empereur, représentant du Christ sur terre; à défaut d’empereur, le roi exerce ces fonctions dans son royaume. À partir du milieu du XIe siècle, en revanche, l’Église d’Occident se dote d’un nouveau chef suprême en la personne du pape de Rome et revendique sa « liberté », voire même sa suprématie sur les États chrétiens. L'Église devient alors une véritable institution, autonome et hiérarchisée, peuplée de clercs nettement distingués du monde des laïcs.

Introduction
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Un Dieu universel pour un Empire universel : au cours du IVe siècle, les empereurs Constantin puis Théodose favorisent le culte des chrétiens au point d’en faire la religion officielle et la seule admise. Ce passage du polythéisme au monothéisme est une étape fondamentale. On assiste alors à l’organisation progressive de cet Empire devenu chrétien, doté d’une institution ecclésiastique hiérarchisée dont la tête est l’empereur.
Dans chaque cité, des évêques sont officiellement chargés de répandre la nouvelle religion et d’en assurer le culte public avec l’aide d’un clergé.

1
HÉRITAGES DE L'ANTIQUITÉ TARDIVE
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