Ernest Hemingway/5
15 notes
Résumé :
Hemingway n'a pas dit son dernier mot.
Un poème, sept nouvelles, un post-scriptum soufflant " le chaud et le froid " composent ce recueil. Ecrits entre 1926 et 1959, ces textes témoignent de l'imperturbable concentration d'Hemingway. Le sang dans les bottes d' " Un voyage en train ", les électrochocs de " Bonne nouvelle du continent ", les bombardements de " Paysage avec silhouettes ", les meurtres, les divorces, les rivalités, les déceptions n'y font rien : ... >Voir plus
Un poème, sept nouvelles, un post-scriptum soufflant " le chaud et le froid " composent ce recueil. Ecrits entre 1926 et 1959, ces textes témoignent de l'imperturbable concentration d'Hemingway. Le sang dans les bottes d' " Un voyage en train ", les électrochocs de " Bonne nouvelle du continent ", les bombardements de " Paysage avec silhouettes ", les meurtres, les divorces, les rivalités, les déceptions n'y font rien : ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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LE CHAUD ET LE FROID d' ERNEST HEMINGWAY
Un court poème en ouverture suivi de 7 nouvelles dont quelques unes de très belle facture. J'ai été particulièrement sensible à celles qui mettent en scène un père et son fils. Des leçons , des initiations, tout en légèreté sans vouloir écraser juste en mentionnant, brillant. C'est d'ailleurs un aspect d' Hemingway qui m'a frappé dans mes dernières lectures, l'énorme tendresse qu'il dégage quand il parle des enfants, on sent un véritable amour, une sincérité palpable. D'autres nouvelles plus typiques sur la guerre, les femmes ou l'alcoolisme qui sont du Hemingway pur jus.
Une lecture bien agréable si on aime le style Hemingway.
Un court poème en ouverture suivi de 7 nouvelles dont quelques unes de très belle facture. J'ai été particulièrement sensible à celles qui mettent en scène un père et son fils. Des leçons , des initiations, tout en légèreté sans vouloir écraser juste en mentionnant, brillant. C'est d'ailleurs un aspect d' Hemingway qui m'a frappé dans mes dernières lectures, l'énorme tendresse qu'il dégage quand il parle des enfants, on sent un véritable amour, une sincérité palpable. D'autres nouvelles plus typiques sur la guerre, les femmes ou l'alcoolisme qui sont du Hemingway pur jus.
Une lecture bien agréable si on aime le style Hemingway.
Citations et extraits (5)
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Quand le vent emporte les feuilles des arbres, c'est toujours agréable et bon de marcher parmi eux et les arbres sont les mêmes, sauf qu'ils n'ont plus de feuilles. Mais quand les feuilles tombent à cause de la pluie, elles restent mortes, humides et écrasées sur le sol et les arbres sont changés et hostiles.
J'imagine que n'importe quel bouquet d'arbres aux feuilles frémissantes ressemble à un autre, mais lorsque vous voyez un bois de hêtres depuis un train ça ne vous rend pas heureux. Ca vous donne seulement envie des bois dans lesquels vous avez vécu. Mais je ne le savais pas à ce moment-là.
-J’aime bien, dis-je. Le chef et toi, vous parlez toujours comme ça ?
-Non, James, dit-il. Nous ne parlons comme ça que lorsque nous sommes enthousiasmés.
-Seulement quand vous avez bu.
-Pas seulement. Quand nous sommes enthousiasmés pour quelque raison que ce soit. Le chef et moi sommes des âmes sœurs.
-Qu’est-ce que c’est des âmes sœurs ?
-Des gentlemen qui ont le même regard sur la vie.
-Non, James, dit-il. Nous ne parlons comme ça que lorsque nous sommes enthousiasmés.
-Seulement quand vous avez bu.
-Pas seulement. Quand nous sommes enthousiasmés pour quelque raison que ce soit. Le chef et moi sommes des âmes sœurs.
-Qu’est-ce que c’est des âmes sœurs ?
-Des gentlemen qui ont le même regard sur la vie.
Mon père me toucha et j'étais réveillé. Il se tenait debout près du lit dans le noir. Je sentis sa main sur moi et ma tête me semblait complètement réveillée et je voyais et je sentais les choses mais le reste de moi était endormi.
(Un voyage en train)
(Un voyage en train)
L’autre policier, pas celui qu’ils appelaient « sergent » mais celui qui était enchaîné au gros prisonnier, n’avait rien remarqué de ce qui s’était passé à la table. Il l’avait vu mais il ne semblait pas avoir remarqué quoi que ce soit. Le gros prisonnier n’avait rien dit mais avait tout observé.
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