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sur 8689 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai jamais aimé la pêche...

Un homme pour commencer : vieux, fragile, affaibli, "détruit mais invaincu" vogue sur sa barque parce qu'il "est né pêcheur", que c'est ce qu'il sait faire, ce qu'il fait, ce qu'il fera jusqu'à son dernier souffle. Seul, dans sa barque, sans plus avoir le recours d'une assistance jeune et affectueuse auprès de lui, l'homme est dans sa barque, coque de noix posée sur le grand océan.

Un océan pour poursuivre : vaste, immense, dur, un véritablement monde de requins et de méduses, peuplé aussi de bêtes magnifiques, tel l'espadon, qui apportent à l'homme nourriture, émerveillement et orgueil.

Une lutte entre l'espèce humaine et l'espèce animale dans un environnement naturel liquide, profond, à la fois source de vie et de mort. Un duel entre un homme et la mer, incarnée par un poisson immense, plus grand que la barque de l'homme. Une lutte entre la possession et la dépossession ; la survie et le besoin de vaincre face à la domination du plus fort, du plus féroce, du plus prédateur.

Je n'ai jamais aimé la pêche ; d'ailleurs, je ne comprends pas comment on peut aimer la pêche.

Pendant la lecture des 149 pages de ce roman aux allures de conte philosophique, mon cerveau a continuellement oscillé entre deux niveaux de lecture : le figuratif (les gestes de la pêche, la lutte pour tuer le poisson, les petites habitudes familières entre le "vieux" et le "gamin"...) et le psychologique sans jamais réussir à se fixer durablement sur l'un ou l'autre et ma lecture en a été compromise.

Cette oeuvre est hissée tellement haut dans l'estime des lecteurs depuis des décennies que, c'est plus fort que moi, je m'attends à chaque page à être transcendée par le style de son auteur et/ou sa narration et, hélas, je n'ai pas été transcendée, ni même touchée à vrai dire.

Je n'ai jamais aimé la pêche ; je m'y suis toujours ennuyée... une fois de plus, ça s'est vérifié.


Challenge NOBEL 2013 - 2014
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Quatre-vingt-quatre jours...Quatre-vingt-quatre jours que Santiago, le vieux pêcheur, n'a pas fait une prise. Il a la guigne et les parents de Manolin, le gamin qui l'accompagne en mer depuis ses 5 ans, l'ont sommé de trouver un autre bateau, un patron plus chanceux qui ramène du poisson. Mais Santiago ne désespère pas, ce quatre-vingt-cinquième jour sera le bon. Il se lèvera au milieu de la nuit, il ira loin sur la mer, il rapportera une prise digne du grand pêcheur qu'il a toujours été et qu'il est encore. Et, à force de patience, Santiago en tient un ! Un poisson énorme, un espadon comme on n'en a jamais vu ! Une bête énorme qui va lutter pendant trois jours et trois nuits.

On pourrait s'émouvoir sur le sort de ce vieil homme malchanceux qui a tout donné à son métier de pêcheur et n'en a pas retiré grand chose. On pourrait s'apitoyer sur ses os brisés par des années d'efforts, ses chairs meurtries par les lignes et les cordages. On pourrait philosopher avec lui sur la place de l'homme dans l'univers, sur son éventuelle supériorité sur les poissons. On pourrait vibrer devant cette lutte à mort entre le pêcheur et l'espadon, chacun luttant de toutes ses forces pour sa survie. On pourrait tant de choses en lisant Hemingway, conditionné à être ébloui par une oeuvre encensée, par un auteur nobélisé. Et pourtant...Quel ennui ! Même racontée par le grand homme, la pêche reste la pêche, une activité monotone qui nécessité des tonnes de patience. Entre l'avalanche de termes liés à la navigation et à ladite pêche et une écriture aussi plate qu'une mer d'huile, on a vite fait de sombrer corps et biens dans un océan de lassitude. Heureusement, le roman est court et Manolin, le gamin qui prend soin de Santiago, met un peu de sentiments dans ce récit sans grande saveur. Sa gentillesse, sa gratitude, sa fidélité nous rendent le vieux un peu plus attachant.
Un rendez-vous manqué avec Hemingway...Dommage.
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J'ai lu "Le vieil homme et la mer" ... Et j'ai été profondément déçue... Je n'ai pas accroché à ce livre , je me suis ennuyée avec ce vieux et son gros poisson et je n'ai pas trop compris ce qu'Ernest Hemingway voulait me faire comprendre...
Depuis le temps que je voulais le lire je crois que je me suis fait trop d'idées sur ce livre, je suis tombée de haut...


Lien : https://imagimots.blogspot.f..
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Je me sens un peu tiraillée pour écrire cette critique car ce roman, considéré par beaucoup comme un livre indispensable, mythique, splendide ... ne m'a pas touchée du tout.
J'ai bien compris le message sous-jacent que nous transmet ce vieil homme qui part en mer, lutte contre les éléments et essaie de déjouer tous les obstacles pour pêcher et donc gagner sa vie.
Il n'y gagne finalement pas d'argent mais du respect et la reconnaissance des ses efforts par la communauté.
Mais bon, voilà, l'allégorie n'est pas si belle que ça, je n'ai pas accroché aux personnages et l'univers de la pêche ne me parle pas.
Une rencontre ratée.
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Livre lu dans le cadre d'un club de lecture

Je ne suis pas à l'aise lorsque je dois faire la critique d'un livre d'un écrivain à la réputation mondiale et dont je n'ai pas apprécié le récit.

Et aujourd'hui je suis dans ce cas là..... 

Allez j'y vais : Santiago, pêcheur à Cuba n'a rien ramené lors de ses dernières 84 sorties et se promet que la 85ème sera celle de la Prise extraordinaire, celle de son honneur retrouvé. Habituellement il est accompagné de Manolin, un jeune garçon dont les parents le voyant revenir bredouille, ont préféré qu'il aille pêcher avec d'autres mais qui reste très attaché à Santiago. Il en prend soin, se préoccupe de son confort, de sa nourriture et de ses états d'âme. Il reste pour lui son maître.

Très belle relation entre le vieil homme et l'adolescent.

Au cours de cette sortie Santiago va affronter un marlin (espadon) de très grande taille et la lutte sera rude. Qui de l'homme ou du poisson sera le vainqueur. Santiago retrouvera-t-il son honneur perdu ? L'estime des pêcheurs et de Manolin ?

Pour moi cela tient plus du conte philosophique que du roman : a trop vouloir on obtient rien. le vieil homme, malgré sa pêche fructueuse ne ramènera que la carcasse car les requins sur le chemin du retour auront tout dévoré. Mais l'honneur est sauf...... et c'était le principal.

Je n'ai pas été enthousiaste par cette lecture. Elle tient en une seule et unique partie, du début à la fin, avec soit un monologue intérieur de l'homme soit des dialogues avec les différents éléments : marlin, requins etc....

On ressent parfaitement le plaisir de Santiago dès qu'il est en mer, c'est son élément. Il en parle comme d'une femme parce qu'il l'aime et regrette que les jeunes pêcheurs l'appellent le mar (un adversaire, un ennemi).

La suite vous la trouverez là : http://mumudanslebocage.wordpress.com
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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J'avoue parfois être complètement perché. Sur certaines lectures, je pars dans des explications et visions complètement dingues... Sur cet Hemingway, je ne suis pas parvenu à voir plus que ce qui nous était conté... un homme qui pèche... qui lutte dans son combat avec un espadon...puis qui se fait piquer son guelton par des requins...
J'ai lu pas mal de critiques, d'explications de texte qui font des liens avec la société capitaliste, la finance... finalement je ne dois pas être si perché que ça, ou alors je l'ai lu d'une manière ultra simple sans convaincre mon cerveau d'y trouver une allégorie quelconque.
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Au risque de choquer les puristes des "classiques à lire une fois dans sa vie" : quel ennui ce bouquin.
J'ai compris le propos, les interprétations qu'on peut en faire et tout ça, mais je suis complétement passée à côté. Ce fameux vieil homme a même fini par m'agacer. Pourtant, j'aime la pêche, j'aime la mer, j'aime la solitude, mais ça ne m'a pas du tout inspirée. Je l'ai fini péniblement, sans trop comprendre pourquoi on crie autant au génie quand on me parle de ce bouquin.
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Bon, il va falloir que je songe à la création d'une liste "passer à côté des dits chefs-d'oeuvre de la littérature", parce qu'encore une fois, je n'ai pas compris l'engouement.
Ce livre parle d'une sortie en mer d'un vieux pêcheur. C'est réducteur évidemment de limiter ce conte à cette phrase, mais aucune magie, aucune beauté, n'ont pour moi parsemé les lignes de ce bouquin.
Les mots se suivent avec lenteur, sans chapitre, sans coupure. Malgré la petitesse de l'ouvrage, la lecture a été longue, et pénible.
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Un vieux pêcheur n'a plus rien pêché depuis des jours... Il s'embarque seul et enfin, il repère un poisson. Mais quel poisson! Plusieurs jours, l'homme poursuivra le poisson, au delà de ses forces.
Ce petit roman attendait depuis longtemps que je le lise, un peu par "obligation" car il ne m'attirait pas plus que cela. Il est assez touchant de par ce personnage de vieil homme et la solitude qu'il ressent seul sur l'océan.
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Quelle lecture difficile ! J'ai rarement mis autant de temps à lire un livre aussi court ! Mais rien à faire, quand je reposais ce livre, je n'avais aucune envie de le reprendre et quand je le lisais, j'avais bien du mal à en tourner les pages.

Il y a de belles descriptions et certaines métaphores bien trouvées mais je n'ai pas du tout accroché. L'histoire m'a ennuyée, le personnage principal m'a exaspéré et la vision de l'auteur des femmes m'a franchement agacé (même chez les poissons, il est capable de rendre la femelle affolée et le mâle intelligent et méthodique...). Peut-être que le message n'est pas passé de la bonne manière pour moi.
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