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James A. Michener (Préfacier, etc.)Jean-Pierre Carasso (Traducteur)
EAN : 9782070385249
288 pages
Gallimard (03/06/1992)
3.26/5   27 notes
Résumé :
Ce livre sur la mort est l'oeuvre d'un grand écrivain qui devait, un an après l'avoir écrit, se donner lui-même la mort. C'est aussi le récit émouvant des retrouvailles d'Hemingway avec les jours héroïques de sa jeunesse, au temps qu'il découvrait les corridas et faisait la connaissance des toreros.
Il raconte la rivalité entre Antonio Ord6riez et Luis Miguel Domingufn son beau-frère. Le magazine Life, qui avait commandé les reportages que l'on trouvera ici,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
L'Eté dangereux est une série de chroniques tauromachiques qui répond à une commande que le magazine Life avait adressé à Hemingway après le succès obtenu par le numéro spécial publié en 1952 et consacré au Vieil Homme et la Mer.
L'auteur renoue avec un thème qu'il connait bien et qu'il affectionne particulièrement, un thème déjà abordé dès son premier roman "le soleil se lève aussi" en 1926 puis en 1932 avec "mort dans l'après-midi". Il livre donc un reportage sur la corrida, à la fois spectacle artistique brutal et délicat en même temps qu'une entreprise commerciale qui représente un marché considérable en Espagne. de 130 000 mots au départ, le manuscrit est réduit à 30 000 par son ami A. E. Hotchner avant d'être publié en trois numéros en septembre 1960. Hemingway y fait le compte rendu de la temporada, la saison tauromachique 1959 et surtout de la lutte qui a opposé les deux beaux-frères sur les arènes sanglantes d'Espagne mais aussi de France, Luis Miguel Dominguin et Antonio Ordoñez, deux des tous meilleurs toreros du XXème siècle.
Prenant de façon délibérée et parfois injuste (ce dont il s'excusera par la suite d'ailleurs) le parti d'Ordoñez, dont le père matador connu sous le nom de Nino de la Palma était un proche ami d'Hemingway dans les années 30, l'auteur raconte les combats que livrent ces deux hommes face aux taureaux et face au rival pour être le plus grand, le plus fort, le meilleur torero du monde mais aussi la vie quotidienne en parallèle des combats, les trajets pour se rendre d'une ville de feria à la suivante, les paysages, la nourriture dans les grands restaurants ou les petites auberges, les chambres d'hôtel ou les coulisses de la corrida avec parfois ses magouilles et les taureaux aux cornes limées et affaiblis.
Nous retrouvons dans ce récit les thèmes chers à l'auteur de "pour qui sonne le glas", la virilité, le courage face au danger mortel, l'honneur et la dimension tragique inéluctable que prend cet affrontement pour dominer le rival et où chacun des deux hommes est prêt à braver la mort (les deux toreros, d'ailleurs, seront assez gravement blessés au cours de la saison). C'est, pour Hemingway, ce qui fait de la tauromachie un sport, comme la course automobile et l'alpinisme, autres activités humaines où le protagoniste risque sa vie. Tout le reste, pour le chasseur et le pêcheur devant l'éternel qu'il est pourtant, n'est que jeux. Ces thèmes prennent une résonnance particulière et personnelle pour un Hemingway au crépuscule de sa vie lorsqu'il rédige ce texte. C'est une réflexion sur le temps qui passe inexorablement et sur la difficulté de se maintenir au sommet de son art. Nul doute qu'Hemingway, malade et fatigué, se voit comme Dominguin, un vieux maître terrassé par les doutes quant à ses capacités, écrasé par son propre passé glorieux, regrettant le temps où il était comme Ordoñez, jeune et fougueux, brillant et novateur. On ne peut pas être et avoir été.
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Le sujet de ce livre, la tauromachie, ne me passionne pas. J'espérais comprendre l'engouement de tant de personnes pour ce spectacle sanglant mais je n'ai toujours pas compris. Heureusement que l'auteur a une belle plume mais malheureusement il se répète à chaque chapitre. J'ai eu l'impression que chaque combat était pareil. Quelquefois, ma concentration n'était pas optimale, j'avais de la peine à retenir ce que je lisais. Cependant, je n'abandonne jamais un livre, même si je ne l'ai pas choisi. S'il est dans ma bibliothèque, je vais le lire avant de le donner.
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le livre d'Hemingway dont vous pouvez éviter la lecture. Et dans ce désintérêt peu importe que vous soyez réfractaire ou aficionados à la corrida. Pour l'explorer la lecture de "mort dans l'après midi" est le parfait viatique.
Non, c'est plutôt qu'il ne s'agit guère d'un livre mais plutôt de la compilation de chroniques d'un journaliste dont l'intérêt tourne en partie autour de la personnalité du journaliste lui-même
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