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sur 1793 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
CHALLENGE NOBEL 2013/2014 (5/15)

Si je n'avais pas participé à ce challenge, jamais ne me serait venue l'idée de lire du Hemingway, dont il me restait un lointain souvenir de son "vieil homme et la mer", lu au temps du lycée. La bibliothécaire, sur ma demande, est allée me chercher un exemplaire de "Pour qui sonne le glas" datant de1961, véritable pièce de collection, qui manifestement ne sortait pas beaucoup puisqu'il était aux archives. Mais peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse, me disais-je, pour vaincre mon appréhension devant les 500 pages dont le sujet ne m'emballait pas vraiment.
Dans un livre, si je note beaucoup de phrases susceptibles de figurer dans les citations de Babelio, le pari est au 3/4 gagné car cela signifie que déjà, l'écriture me séduit. Voilà, malgré le thème, malgré de fréquentes allusions à la tauromachie que j'exècre, malgré le chapitre 18 où le héros nous parle du Gaylord, hôtel de Madrid, et de ceux qui le fréquentent, que j'ai trouvé horriblement long, le style de l'écrivain a fait tomber tous mes a-prioris. Je me souviens entre autres d'une description inoubliable, celle de l'odeur de la mort faite par Pilar page 276 (que je n'ai pas noté en citation car beaucoup trop longue). D'une écriture puissante, Hemingway nous dissèque les sentiments de ces guérilleros avec précision, leur appréhension de la mort mais aussi son acceptation car le sens du devoir prédomine dans leur esprit. 500 pages pour décrire trois jours mais pas de blabla, chaque mot frappe afin que chaque phrase marque.
Au milieu des combats, deux personnages féminins magnifiques et une histoire d'amour qui fait dire à notre Américain qu'il faut profiter de chaque instant mais qui ne fera pas oublier son devoir à Robert Jordan. Hemingway ne se laisse pas endormir par les bons sentiments, il nous décrit la guerre d'un oeil parfaitement lucide, reflet de ses propres convictions de journaliste.
Un beau témoignage sur l'homme face à son destin.
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La guerre, l'amour, la mort.

Robert Jordan, américain, est un volontaire engagé dans les brigades Internationales qui se battent pour la république et contre les franquistes, en '36. Professeur d'espagnol dans une université américaine, il aime l'Espagne, sa culture, ses peuples. Il ne se bat donc pas pour un projet politique, marxiste ou autre, il se bat pour un peuple et contre les fascistes. Il opère en solo, effectuant des missions de sabotage derrière les lignes franquistes, se faisant aider par des résistants s'il en trouve. Maintenant, il doit faire sauter un pont, pour empêcher des renforts franquistes de faire échouer une offensive républicaine. Un année d'opérations commando l'ont rendu assez cynique quant aux politiciens et miltaires républicains, mais il reste totalement dévoué à sa cause.

Les partisans, quant à eux, sont de petits groupes hétéroclites. Non formés militairement ou politiquement, utilisant tant bien que mal les armes qu'ils ont pu “récupérer”, sans contacts avec les républicains de l'autre coté des lignes mouvantes, ils opèrent des coups de mains de leur propre initiative et végètent entre deux opportunités. Certains sont démotivés, beaucoup pensent surtout au prochain repas. Mais il y a beaucoup de courage, aussi, et surtout la haine des franquistes.
Au milieu de tout cela, Robert, muni de ses deux sacs de TNT et d'un pistolet, doit monter son opération, recruter des aides pour neutraliser des postes de garde... Et, bien sûr, faire face à l'imprévu et au hasard. L'imprévu, c'est l'amour qui prend les traits de Maria, jeune femme blessée par les brutes franquistes, et le hasard, c'est ce qui arrive aux meilleurs plans en temps de guerre : ils ne survivent pas au contact avec l'ennemi. Des intrigues secondaires voient des lâches se ressaisir, et des hommes intègres mourir pour la cause. Une cause à laquelle, souvent, ils ne comprennent pas grand'chose, ni du côté républicain, ni chez les fascistes . Au-dessus de tout cela plane le sort, antique et aveugle divinité qui écrase sans juger.

Hemingway était cet homme étrange, qui, enfant, avait été vétu en petite fille par sa mère ( elle voulait une soeur pour sa fille), et qui partait deux mois par an en vacances avec son médecin de père. Vacances de chasse et de pêche, où il était habillé en garçon. Père sévère qui corrigeait son fils au martinet. Pouvait-on s'attendre à ce que cela produise un citoyen au caractère stable, bien integré …? Pendant la première guerre mondiale, il s'engage volontairement, est refusé pour des missions de combat à cause d'une vue déficiente, devient ambulancier. Mais il ne se passe pas grand'chose de son côté du front, et il s'ennuie à mourir. Un jour, pourtant, où il distribue des rations de biscuits et de chocolats, il est blessé par un éclat d'obus. Rapatrié, Il ne manque pas de se faire passer pour un héros militaire ... Suit une période où il se cherche, et il décide d'écrire. Comme journaliste. Comme romancier. le succès venant, il alterne des rôles d'écrivain, de correspondant de guerre ( en Espagne et pendant la seconde guerre mondiale), de chasseur de gros gibier et de pêcheur sportif. de gros buveur et de séducteurà l'échelle quasi industrielle, aussi, Un peu comme Robert, il apprend à cumuler, à gérer ces divers compartiments d'une existence d'écrivain flambeur et macho. Peut-être sa passion pour la tauromachie résume t-elle au mieux le personnage : songez au toréro, à quelques mètres du taureau, l'épée en main, l'un guettant l'autre : qui portera l'estocade finale ? Regarder la mort en face, défier le sort, vivre tant que l'on se sent fort et sûr de soi, vivre en tuant la mort qui revient sans cesse à l'assaut ... Et quand l'on ne peut plus soutenir le regard de la bête, se tuer, pour ne pas lui laisser le dernier mot.

J'ai un peu aimé ce roman, mais sans grand enthousiasme. le style, d'un dénûment extrême – voulu et recherché par l'auteur – me fait penser au cliquetis mécanique d'une machine à écrire. Tictictic point. Tictictactic point. C'est ainsi que l'on écrit ses listes de courses. Pour les admirateurs De Balzac, de Giono, de Jean d'Ormesson, il n'y a ici que pauvreté stylistique et froideur clinique. le personnage de Jordan, ou celui d'Hemingway, ne m'est pas très sympathique. le guerrier sublime mais fatigué, qu'on lui tienne la main... c'est usé jusqu'à la corde.Je trouve d'ailleurs qu'il faut être con – et très courageux – pour tuer un taureau, même gravement blessé, à l'épée. J'ai rédigé ce billet avec un détachement qui ne m'est pas accoutumé. C'est que le roman ne m'a pas engagé. On le lit. On se dit : effectivement ca ferait un bon film ! Et on le pose, soulagé, On peut passer à autre chose.


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[Lecture interrompue]
J'ai laissé tomber p 268 sur 504, j'ai essayé de rentrer dans le livre mais pas moyen. Les histoires de guerre ne m'intéressent pas, pas plus que d'alcoolisme, de désespoir... Et j'étais perdue car je ne connais quasiment rien de la guerre civile espagnole.
Je n'ai rien à reprocher que ce soit à l'écriture, ou aux personnages complexes, ou au paysage bien campé; mais l'ensemble n'est pas compatible avec mes goûts.
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Un témoignage intéressant au coeur d'un groupe de partisans républicains pendant la guerre civile espagnole.

Nous sommes en 1937 et Robert Jordan s'est enrôlé dans les Brigades Internationales depuis quelques mois. Sa nouvelle mission est de faire sauter un pont au moment opportun pour favoriser une offensive des forces républicaines, un groupe de guérilleros vivant dans la montagne, derrière les lignes fascistes, sera son soutien durant les trois jours où il partagera leur quotidien et rencontrera l'amour avec la belle Maria.
J'ai bien aimé la description des relations entre ces personnages réunis dans un seul but : vaincre les franquistes, mais entre lesquels il y a de l'électricité dans l'air. Tout le monde se méfie de Pablo qui est passé du statut de héros de la révolution à celui de personnage peu fiable, il y a Pilar, la véritable cheffe de ce petit groupe, sorte de pierre angulaire qui empêche les choses d'empirer au point de devenir incontrôlables.
Hemingway a été correspondant de guerre en Espagne, il connaît bien les gens du peuple et son roman est un hommage à ces héros du quotidien qui se battent pour leurs idéaux.
L'envoi d'un courrier à l'état major nous montre aussi l'indiscipline qui règne dans les troupes ou de certains dirigeants, tel André Massart qui s'est transformé en despote incontrôlable.
Le roman questionne sur la valeur de chaque vie, sur l'importance de vivre le présent à fond même si l'on sait ou parce que l'on sait qu'il n'y aura peut-être pas de lendemain. Et c'est en cela que je l'ai trouvé intéressant et abouti même si j'ai trouvé le style plutôt vieillot, remarque que je m'étais déjà faite après la lecture du vieil homme et la mer. Je crois qu'Hemingway n'est pas un écrivain que j'apprécie beaucoup même si je lui reconnaît des qualités indéniables.

Challenge Nobel
Challenge XXième siècle
Challenge pavé
Challenge multi-défis
Challenge solidaire
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Livre lu dans le cadre d'un club de lecture.

Professeur d'espagnol dans une université du Montana, Robert Jordan s'engage, par amour pour l'Espagne, dans la guerre civile.
Dynamiteur, il lutte aux côtés des Républicains et aura pour mission la destruction d'un pont stratégique pour lutter contre l'armée nationaliste.

Dans ce roman à dominante journalistique, Hemingway nous plonge au coeur de la guerre d'Espagne, et ses descriptions tant matérielles, stratégiques, qu'émotionnelles sont précises et fournies.
Les passages qui, de mon point de vue, sont les plus représentatifs de l'état d'esprit de cette guerre, et de l'absurdité qui en découle, sont les passages dans lesquels Robert Jordan se parle à lui-même, telle une introspection.
" Ce n'était pas une façon de penser ; mais qui censurait ses pensées ? Lui seul. Il ne se permettait aucune pensée défaitiste. La première chose était de gagner la guerre. Si on ne gagnait pas la guerre, tout était perdu. Mais il observait, écoutait et se rappelait tout. Il servait dans une guerre, il mettait à son service une loyauté absolue et une activité aussi complète que possible. Mais sa pensée n'appartenait à personne, non plus que ses facultés de voir et d'entendre, et, s'il devait porter des jugements, il les porterait plus tard. Il disposerait pour cela d'un matériel bien plus étendu ; et il en savait déjà beaucoup ; un peu trop, parfois."
Lien : https://missbook85.wordpress..
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La lecture fut longue et souvent ennuyeuse. Je ne me permettrai pas de remettre ici en question le talent de l'auteur, mais quel ennui. Les dialogues sont interminables, les sentiments sont tellement décortiqués que l'on finit par se perdre....
J'ai finit ce livre avec beaucoup de mal, c'était mon premier Hemingway, je ne resterai pas sur cette première impression et j'essaierai à nouveau, mais pas tout de suite.
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Pour qui sonne le glas est un des plus grands succès d'Ernest Hemingway. En pleine guerre civile espagnole Robert Jordan, un américain rejoins un groupe de guérilleros républicains afin de faire sauter un pont en plein territoire fasciste. Une opération capitale pour l'offensive qui se prépare. Une mission à haut risque et qui s'engage mal. Entre l'amour qui pointe le pointe le bout de son nez et les aléas de la guerre, rien ne se passe comme prévu.

Le grand aventurier qu'était Hemingway nous propose un roman d'une virilité incroyable. Et pourtant, Robert Jordan qui incarne cette virilité, se retrouve en plein doute au moment le plus crucial. Vas-t-il risqué de perdre Maria, le seul et véritable amour qu'il ait connu. La belle Maria incarnait par la toute aussi jolie Ingrid Bergman dans le film de Sam Wood vas-t-elle être un inhibiteur ou un stimulant pour Robert Jordan ? Et quel rôle va jouer la vieille Pilar qui tout en favorisant cette union est secrètement jalouse de la jeunesse et de la beauté de Maria ?

Au final nous avons un bon roman historique, à l'écriture très masculine, où l'amour et la mort ne sont jamais très loin.
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Ouais... C'est quand même un peu long...
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Il y a les classiques qu'on est contents d'avoir lus parce qu'on a passé un bon moment et qu'on les a appréciés. Il y a les classiques qu'on est contents d'avoir lus parce qu'on a l'impression que ça manquait à notre culture. Et il y a les classiques qu'on est juste contents d'avoir terminés. Pour qui sonne le glas a été ce genre de classique pour moi.

Mais commençons par résumer l'histoire. Je ne ferai pas comme l'auteur anonyme de la préface qui m'a divulgâché toute l'intrigue d'une manière totalement gratuite (Note : ne plus jamais lire les préfaces !!!).

L'histoire : Robert Jordan, jeune professeur américain, a rejoint les rangs républicains lorsque la guerre civile espagnole a éclaté. Devenu spécialiste du dynamitage, il s'associe à un groupe de guérilleros avec lesquels il doit faire sauter un pont. Il fait la connaissance de Pablo, chef de bande désabusé qui ne lui inspire pas confiance, de Pilar, sa femme, énergique et solide, véritable âme de la bande, et de Maria, jeune fille recueillie par le groupe après être passée par les plus terribles épreuves. Au fil des jours passés au milieu de cette bande hétéroclite, Robert Jordan sent que l'affaire ne se présente pas bien : l'idée de la mort devient plus difficile à supporter lorsqu'on risque d'y entraîner ceux auxquels on tient.

Le premier reproche que je ferai à ce roman, c'est qu'il est long. Très long. Trop long. C'est ce qui m'a le plus pesé pendant cette lecture. J'avais l'impression de ne pas en voir le bout et que ça n'en finissait pas. Si ce n'avait pas été pour le challenge solidaire, j'aurais laissé tomber au tiers, si ce n'est avant. L'action n'est pas trépidante et, même les moments où il se passe (enfin) quelque chose, sont tellement dilués qu'on n'a pas le temps de sentir son petit coeur battre d'émotion. Je veux bien entendre que Pour qui sonne le glas est plus un roman psychologique qu'un thriller mais cela ne me console pas beaucoup du profond ennui que j'ai ressenti à le lire. Il y a les livres où on se dit : "juste un dernier chapitre et j'éteins" et ceux où on se dit : "allez... encore un chapitre... (soupir)".
En dehors du fait qu'elle manque de rythme, l'histoire manque également, à mon goût, d'intérêt (surtout avec une préface qui divulgâche déjà tout ! Scrogneugneu !). L'histoire entre Robert et Maria devrait être belle et incandescente. Elle est juste niaise, irréaliste et presque horripilante. Pour dire, les moments où ils parlaient ensemble de leur amour étaient presque ceux qui m'ennuyaient le plus (et pourtant, Dieu sait que je suis une sentimentale !).
Le point de vue qu'Hemingway développe sur la guerre d'Espagne, l'Espagne elle-même et les Espagnols est assez troublant. Déjà, si vous n'avez que pas ou peu de connaissances sur le déroulement de cette guerre, ce n'est pas Pour qui sonne le glas qui fera votre éducation. Il m'a semblé, à ma grande surprise, qu'Hemingway portait finalement un regard très critique sur cette guerre d'Espagne, alors qu'il a passé des années là-bas en tant que correspondant de guerre. On sait peu de choses de ce que les fascistes ont commis mais Hemingway ne cache rien de la barbarie des partisans de la République, de leurs défauts (la lâcheté, la bêtise, la bureaucratie...). Son regard sur les Espagnols en général n'est pas plus sympathique. Je me suis demandée dans quelle mesure il ne portait pas sur eux ce regard un peu méprisant de l'Américain qui considère de haut les peuples du vieux continent, forcément arriérés et décadents. de même, Maria n'est pas exactement le genre de femme auquel on a envie de ressembler : soumise, un peu niaise, aussi bêtement dévouée et aimante qu'un chien. Elle est totalement invraisemblable (la fille multi-violée qui se glisse dans le sac de couchage d'un inconnu dès la première nuit ?... Mouais ?) Pilar n'est pas davantage un modèle auquel on aurait envie de ressembler. Raciste et sexiste, Hemingway ? Je me suis posée la question.
Côté style, Hemingway avait un sens certain de la formule, ce qui explique le nombre de citations qu'il génère sur Babelio (relever des citations, ça occupe, au moins !). En dehors de cela, son style m'a paru âpre, aride. Je me suis demandée s'il passait bien la traduction. Les répétitions, par exemple, beaucoup mieux tolérées en anglais, alourdissent en français. La pauvreté des incises ("dit-il"), également tolérée en anglais ne rend pas terrible en français. L'histoire repose sur de nombreux dialogues composés de répliques très courtes, ce qui explique que le livre se lit malgré tout un peu plus vite que ne pourrait le laisser craindre son épaisseur. Les personnages parlent énormément. Entre eux et même tous seuls ! Ils parlent, parlent, parlent, s'insultent. Car, oui, Pour qui sonne le glas est aussi un texte très grossier. Je sais bien qu'on n'est pas dans les salons de Jane Austen et qu'il n'y a "pas de langue plus ordurière que l'espagnole", mais ça n'empêche pas de le ressentir comme une agression, à la longue.
Enfin, bien sûr, le roman se termine avec une fin en queue de poisson mais, à ce stade-là, j'étais juste heureuse et infiniment soulagée d'arriver au point final.

En bref : En s'inspirant de son expérience de la guerre d'Espagne, Hemingway dit en presque 500 interminables pages ce qu'il résume finalement très bien page 497 : "Mourir, c'est moche". Pour qui sonne le glas est sûrement un roman très intéressant à étudier mais, comme lecture d'été, j'ai connu plus léger.

Challenge solidaire "Des classiques contre l'illettrisme" 2020
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Pas mon roman préféré sur la guerre d'Espagne, j'y préfère le Mur de Sartre, où je trouve la tension plus forte, ou encore l'Hommage à la Catalogne d'Orwell, qui sent bien plus le vécu. Je considère ce livre comme un roman d'aventures honnête, mais loin d'être le chef-d'oeuvre que certains y croient voir.
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