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Commissaire Anne Capestan tome 2 sur 4
EAN : 9782253092445
320 pages
Le Livre de Poche (22/03/2017)
3.88/5   671 notes
Résumé :
Ça bouge au 36 quai des Orfèvres. De nouvelles recrues rejoignent les rangs de la brigade maudite du commissaire Anne Capestan, dont Saint-Lô, sorti de l'hôpital psychiatrique dans la peau de d'Artagnan et Ratafia, rat policier. Sale affaire pour l'équipe de bras cassés : trois assassinats éparpillés sur le territoire. Un point commun : le tueur a prévenu ses victimes. Cerise sur le gâteau : l'ex beau-père de Capestan est l'une d'elles.

Humour, dérisi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (138) Voir plus Ajouter une critique
3,88

sur 671 notes
On retrouve la fine équipe de policiers loufoques de Poulets grillés. Des flics toujours aussi bizarre mais pour le plus grand bonheur du lecteur.

Une nouvelle enquête attend cette équipe de bras cassés, mais cette fois c'est l'ex beau-père de la commissaire qui s'est fait assassiner… bref l'équipe enquête en parallèle de la crim et de la BRI.


J'adore tout simplement l'écriture de l'auteure, je me régale à chaque page. Entre l'humour caustique et les jeux de mots c'est du bonheur en barre.
Le seul petit bémol pour cette intrigue c'est que malheureusement on voit arriver le meurtrier avec des gros sabots… du coup ça nuit fortement au suspens.

J'espère que l'auteure nous fera encore vivre longtemps cette brigade des rebuts, car je trouve que le nouvel arrivant a un potentiel incroyable et de quoi nous réserver de sacrées surprises.
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J'avais adoré le premier... donc il était normal que le second, je devais l'acheter.

Bon globalement, j'ai adoré les interactions entre les différents policiers de cette brigade de policiers déjantés avec l'arrivée des nouveaux qui apportent encore un brin de folie à l'histoire. La scène où cette brigade n'hésite pas à se battre contre les supporters de PSG / Chelsea m'a fait rire... et un grand bravo aux agents Pilou et Ratafia (le chien et le rat de la brigade ^^ ).
Le côté décalé de cette série policière est un vrai bonheur à lire. Cela nous change des crimes de sang. Les policiers pour une fois ne sont pas mis sur un piédestal mais plutôt au rang de simple humain avec des hauts et des bas. Sophie Hénaff ose tout dans ses livres ... ainsi Mr Poisse à savoir Torrez se retrouve à disputer la finale du Fer d'or !!!

Par contre, l'enquête... j'ai moins accroché. J'avais compris rapidement qui était le coupable et je me doutais de la manière dont cela allait se terminer. J'ai eu l'impression de retomber dans la même ligne d'intrigue que le premier avec encore une fois... une connaissance de Capestan accusée et condamnée et le reste de la brigade mise au pilori pour cela.

La fin du roman semble présager une naissance.... Cela promet pour le prochain livre de cette série.
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Un policier a été assassiné, la brigade maudite sera de nouveau sollicitée pour mettre à contribution ses talents hétéroclites. L'équipe, et surtout leur chef, la commissaire Capestan, le sait : il y a sans doute anguille sous roche : soit on veut que l'affaire reste irrésolue, soit il y a de quoi s'attirer les foudres des collègues si on fait le clair. Les affaires pourries, c'est le lot incontournable pour la bande des bannis du 36.

L'affaire se complique puisqu'un second meurtre sur le même mode opératoire laisse imaginer une sombre intrigue avec la vengeance pour mobile.
Pour Capestan, l'enjeu est de taille puisque la première victime n'est autre que son beau-père, le géniteur de l'amour de sa vie, Paul. Paul dont elle est séparée depuis peu, mais qu'elle ne parvient pas à oublier.

Toutes les incompétences qui font la force de la dream team policière seront mises à contribution, peu importe les conflits d'intérêt (de Capestan, mais aussi d'Orsini, le seul à avoir lui-même demandé son transfert chez nos flics de choc).

On retrouve avec plaisir la bande d'enquêteurs déjantés : Torrez, le chat noir, Merlot le bien nommé, Dax l'ex boxeur dont les neurones ont pris aussi cher que le nez, Evrard la joueuse, Rosière la littéraire et on accueille volontiers les petits nouveaux : Saint Lô qui pense être né en 1593 et Diament, un géant qui ne veut pas décevoir sa maman.

L'intrigue tient la route on se laisse guider par les réflexions appropriées de Capestan, bien secondée par ses collègues


Un très bon moment délassant , qui incite à poursuivre l'aventure.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Après Poulets grillés, Rester groupés est le deuxième opus de Sophie Hénaff. J'ai donc retrouvé avec plaisir la joyeuse bande de policiers avec à leur tête la commissaire Anne Capestan.
Cette fois-ci, Buron, le chef du 36, leur confie une nouvelle affaire qui touche de prêt la commissaire puisque c'est son ex-beau-père qui a été assassiné.
Un nouveau membre intègre l'équipe. Il sort tout droit de l'hôpital psychiatrique et il est persuadé d'être D Artagnan.

Les personnages, les situations sont toujours aussi drôles. Ce deuxième volet nous permet également d'en apprendre un peu plus sur les blessures du passé de la commissaire Anne Capestan.
J'espère que l'auteure a prévu d'écrire la suite de leurs aventures car moi qui d'habitude ne lit pas beaucoup de romans policiers, là, j'ai hâte de retrouver cette brigade très particulière.
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Allez, un petit dernier pour finir 2018. Je sais, c'est pas un perdreau de l'année, plutôt un poulet faisandé : Rester groupés, la suite de Poulets grillés, est sorti en 2016. J'ai donc un peu attendu avant de replonger dans les aventures humoristiques de ce groupe de policiers barges, placés à l'isolement par leur direction, sous la houlette bienveillante du commissaire Anne Capestan.
Le premier tome m'avait conquis : passé la mise en place, le procédé de faire mener une vraie enquête policière par des policiers, qui ont pas mal à se faire pardonner, était efficace. L'humour et la dérision affleuraient à chaque instant. Ce second tome (je mets second, car à ma connaissance il n'est pas question de troisième) est dans la même veine.

Le point de départ touche au plus prés la commissaire Capestan. Son ex-beau-père, ancien flic chelou, a été trucidé, après avoir été torturé. Quelqu'un a cherché à le faire parler. L'équipe de branquignoles se voit confier la lourde tâche d'explorer les pistes inhabituelles. Ça tombe bien, ils ne connaissent que cela.
C'est donc reparti pour un tour avec le flegmatique Lebreton, le porte scoumoune Torrez, le gardien de comptoir Merlot, la riche romancière Rosière et son chienchien, le limité mais geek Dax, … Sophie Hénaff y ajoute Saint-Lô, un petit policier moustachu directement sorti du seizième siècle, à moins que cela ne soit de l'asile psychiatrique.

L'exercice de loufoquerie est parfaitement maîtrisé : l'enquête tient la route ; pas de raccourcis et d'à peu prêt qui foisonnent parfois dans des intrigues plus « sérieuses ». La touche d'humour porte à sourire. Et le lecteur a finalement passé un très bon moment en cette période de fêtes !
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Citations et extraits (78) Voir plus Ajouter une citation
- Et le petit dernier, D'Artagnan, comment va-t-il ? Toujours immortel ?
- Non, en fait, ce n'est pas un immortel, plutôt un voyageur dans le temps....
- Ah oui, en effet, rien à voir ! s'esclaffa Buron, en soulevant quelques papiers.
- Non, rien, puisque ça implique qu'il arrive directement du XVIIème siècle sans être passé par les autres siècles. Il se serait réveillé en 1982.
- Oui, fit Buron en abandonnant enfin ses recherches et en croisant les mains sur son bureau, je vois qu'il va beaucoup mieux.
Capestan se contenta de hausser les épaules. Henri avait parfois dans les yeux une nostalgie d'exilé qu'aucune terre ne semblait pouvoir combler. S'il ne venait pas du XVIIème siècle, il en affichait de toute façon les symptômes. Il était seul, décalé, déplacé, sans amis ni parents qui le rattachent au fil du temps. C'était sa réalité à lui.
Pour un flic, Capestan accordait peu d'importance à la notion de vérité. Lorsqu'un homme lui disait qu'il était une femme, elle le croyait, quand un mythomane s'améliorait l'existence à coup de délire, elle l'écoutait, et si une ancienne gloire évoquait ses admirateurs du jour, elle la félicitait. Le rétablissement de la vérité n'avait aucun intérêt s'il s'agissait juste d'arriver, de piétiner les rêves ou les reconstructions avec les godillots du rationnel, puis de repartir, souverainement indifférent, comme le dernier des sagouins.
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L'heure était grave mais Capestan était flic. Une sorte de sonde réflexe relevait les détails, fouillait alentour, analysait les données. Et dans cette grande pièce, nulle part elle ne distingua la trace d'une femme, d'enfants nés ou à naître. Rien n’indiquait qu’il reçût des visites. Paul semblait célibataire. Capestan sentit sourdre une étrange joie qui envahissait son plexus, repoussant, écrasant dans les coins le ressentiment et les vieilles traces de colère. Ils reprendraient bientôt leur place. Elle ne voulait pas de cette joie. Elle se reprocha même de l'éprouver.
Le coin d'un cadre retourné qui dépassait derrière le grand vaisselier à côté de la cuisine attira son attention. Elle le reconnaissait, surgi d'un passé tellement lointain qu'il en devenait improbable. Ce cadre, elle l'avait confectionné elle-même, pour les trente ans de Paul. Un mètre sur deux, en relief. Une compilation de photos, tickets de cinéma, cailloux, places de concerts, plumes de mouettes et autres petits souvenirs de leurs épisodes à deux. A cette époque, la star avait tout et les cadeaux ne le surprenaient plus. Mais il était resté figé, heureux, content, devant ce machin inaccrochable. On ne lui avait jamais rien fabriqué. Quinze ans plus tard, Anne se demandait encore ce qui lui avait pris. Elle comme lui étaient la pudeur incarnée et jamais ils n'avaient pu afficher ainsi leur histoire. Ils avaient passé les années suivantes à planquer ce cadre dans leurs appartement successifs. Sans jamais se résoudre à le jeter, ni même à le descendre dans une cave.
Attendrie malgré elle, elle posa les yeux sur Paul. Sa mèche légèrement fauve masquait un regard du même or.
Il ne pleurait pas.
A sa place non plus, Capestan n'aurait pas pleuré ce père.
La douleur pourtant tirait ses traits et serrait sa mâchoire.
Peut-être qu'Anne était censée prononcer quelques mots, peut-être qu'elle devait le consoler, qu'elle voulait le consoler. Mais elle resta là immobile, à préférer hésiter.
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La gastro, ça peut coller une trouille terrible. Quand mon aîné s'est retrouvé à l'hôpital la première fois, je peux te dire que je ne rigolais pas. Ça a duré quatre jours, mais ça a changé ma vie, dit-il en mâchant, songeur. D'un coup, la terre bouge, tu t'aperçois que tu vis sur un sol meuble. Toute ton existence, tout ce que tu as mis des années à construire, n'est plus soumis qu'à la santé d'un seul être. C'est vertigineux. Après, tu trembles tout le temps. En fait, tant que tu n'as pas eu d'enfant, tu ne connais pas la peur.
- La peur de ne pas en avoir, répondit Capestan à son assiette.
Torrez resta sans réaction une fraction de seconde, puis baissa les yeux.
- Oui, oui, sûrement.
Il découpa son jambon et reposa ses couverts.
- Non. En fait, non. Dans ce cas, le désespoir peut être réel, mais la peur, elle est abstraite. La vraie terreur, c'est celle de perdre.
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[...] ... Capestan se remit devant le tableau pour noter les missions.

- "Sur la scène de crime,", dit-elle en désignant de son feutre une des photos étalées sur la table basse, "on a retiré une plaque de rue et on l'a remplacée par une autre qui indiquait le nom de la victime, son année de naissance, l'année de sa mort, 2012 donc, et, comme profession : commissaire aux enfoirés.

- Elle était installée depuis quand, cette plaque ?" interrogea la faible voix d'Evrard.

- Aucune idée. Avec le cimetière qui jouxte, on aura peut-être des caméras de surveillance.

- Faut demander à Varappe, il nous détachera les appareils avec sa toile de Spiderman !" fit Lewitz en tapant la cuisse de Dax.

- "Faudra lui demander en effet s'ils ont les images. Le 36 nous les passera peut-être après les avoir exploitées.

- Le tueur connaissait la date de naissance du macchabée, c'est pas rien, non ?" nota Rosière.

- "Non, c'est curieux, c'est vrai. Dax," fit Capestan en regardant le lieutenant qui riait encore bouche ouverte de l'histoire de Spiderman, "vous pourriez chercher sur Internet si cette info est facilement accessible ou s'il faut craquer des sites administratifs pour l'obtenir ?

- Où est-ce qu'on peut fabriquer une plaque comme ça ?" demanda Lebreton en décollant son dos du mur. "Magasin de bricolage ? Imprimerie ? Site Web ?"

Rosière passait et repassait les documents en revue ; au bout d'un moment, elle remarqua :

- "L'épouse est décédée, il y a quelque années, mais la victime avait un fils, Paul Rufus. Je ne vois pas de PV d'audition. Personne ne lui a encore annoncé ? Ils ne l'ont pas interrogé."

Capestan baissa la tête et examina le bout de ses bottines. Il était temps de donner à l'équipe les véritables raisons de leur rattachement à l'enquête et le potentiel conflit d'intérêts qui risquait de ternir ses réflexions. Elle soupira, elle ne détestait rien tant que de donner à voir le moindre détail de sa vie privée. Une discrétion et un sens de l'intimité jalousement gardés après des années de police à fouiller dans la vie des autres. L'honnêteté ici devait hélas prévaloir sur le goût du secret. La commissaire releva la tête et énonça d'une voix neutre :

- "C'est moi qui l'ai annoncé au fils. Paul Rufus est mon ex-mari. Par extension, la victime est mon ancien beau-père." ... [...]
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- Mais il est où Jacques à la fin ? Il doit encore trainer à la maison .
Atterrées , ses amies ne savaient trop comment rappeler à cette femme au cerveau grignoté par l'implacable Alzheimer que son mari était là , à l'heure , dans le cercueil qui sortait du long break noir .
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