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EAN : 9798811660476
293 pages
Auto édition (27/04/2022)
4.49/5   48 notes
Résumé :
Abandonnée peu après sa naissance, Caroline a été élevée sans amour, dans l’austérité d’un orphelinat.
Malgré tout, elle s’en est bien sortie. Aujourd’hui psychiatre appréciée par ses pairs, elle travaille dans l'unité du très respecté docteur Pierre Vandenberg.

Avant de songer à la retraite, le chef de service réunit les membres de son équipe pour l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
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La folie, c'est quoi ?
C'est aujourd'hui un terme utilisé à toutes les sauces… La folie peut aussi bien désigner un trouble psychologique, une posture marginale, une impulsion soudaine, une lubie, ou encore une forme d'idiotie. Certains en ont peur, pendant que d'autres s'en servent comme une force.

Dès les premières pages, Armand Henderyckx nous mentionne des citations sur la folie des hommes. En voilà une que je partage avec vous : « Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » de François de la Rochefoucauld.

Dans ce roman, l'auteur nous embarque dans les méandres des troubles psychiatriques, autour d'une thérapie expérimentale d'une durée de deux semaines, intitulé « le neuvième cas ».
Les protagonistes sont trois psychiatres : Caroline, Pierre et Alexandre ainsi que huit patients.

J'aimerais vous raconter davantage, mais ce serait vous dévoiler l'intrigue…

Dans ce roman, chaque chapitre attise la curiosité pour finir par un twist final inattendu.

Les mots de l'auteur sont intimes et intensément sincères. Nous ressentons clairement que c'est une très belle personne avec un grand coeur, souhaitant partager un maximum avec ses lecteurs. Armand Henderyckx arrive à humaniser la folie avec beaucoup de bienveillance.

Je souhaite le remercier sincèrement d'avoir le courage de partager des informations personnelles avec nous en fin d'ouvrage.

« Ce qui se passe derrière les portes de ces endroits est innommable, la souffrance devient tellement insupportable que beaucoup tentent d'abandonner la partie. Les traitements chimiques ne sont que des béquilles provisoires, elles ne soigneront jamais le patient qui restera dépendant toute son existence. »

« Il suffit d'une rupture amoureuse, d'un chagrin, d'un deuil pour basculer de l'autre côté de la raison. Durant l'écriture de ce roman, j'ai souvent pensé à toutes ces personnes atteintes de troubles psychiatriques. »

Pour résumer, c'est fluide, accrocheur, et c'est écrit avec une plume admirable et soignée.

Je souhaite aux prochains lecteurs d'être autant emportés que moi je l'ai été.

Finissant toujours mes billets par une citation, j'ai beaucoup apprécié que l'auteur en fasse de même à chaque fin de chapitre.

Alors je vais finir ce billet par une citation de l'auteur lui-même :

« Ne laissez jamais aujourd'hui être le résultat de votre passé. Celui que vous étiez avant n'est plus celui que vous êtes devenu. Ne perdez jamais de vue que vous êtes seul à décider de ce qui est bon ou pas pour vous. N'écoutez pas les autres. Comment pourraient-ils prendre les décisions à votre place ? Prenez vos responsabilités, ne les regrettez jamais, car vos erreurs ont fait de vous celui que vous êtes actuellement. »
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Pierre, directeur d'un établissement psychiatrique, décide de mettre sur pied une thérapie collective inédite. Ils seront 8 patients, tous atteints d'obsessions, phobies et addictions diverses. le principe est simple: dans un cercle augmenté par 4 thérapeutes, ils vont chacun à leur tour dévoiler leur vécu et leurs difficultés au groupe, raconter leur histoire.

Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais en m'attaquant à ce roman que l'auteur m'a gentiment proposé en service presse. Dans un coin de mon esprit, je pensais que j'allais sans doute plonger dans un thriller psychologique ou quelque chose du genre.
Et au gré de ma lecture, je me suis bien rendue compte qu'on n'était pas dans le registre du thriller tout en ne sachant vraiment pas où l'auteur voulait m'emmener. Plus j'avançais et plus je me posais de questions sur la signification du titre, sur l'intérêt de cette "thérapie" et sur la santé mentale même des thérapeutes.

La plume d'Armand Henderyckx est vraiment agréable à lire et le type est vraiment ingénieux dans sa manière de semer le doute dans la tête du lecteur. Plus j'avançais et plus certains détails m'apparaissaient, m'interpellaient, sans que je parvienne jamais à mettre le doigt sur la clé.

L'auteur est parvenu à me tenir en haleine jusqu'à la toute fin que je n'avais pas vu venir. Franchement, un super bouquin, inclassable qui fait travailler les méninges et m'a épatée par l'efficacité de l'approche de l'auteur qui est resté cohérent tout le long de son intrigue. La construction du récit m'a paru bien solide et très maîtrisée par Armand Henderyckx que je remercie pour ce partage.
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J'ai découvert cette auteur grâce à la plateforme Simplement. Il m'a donné l'opportunité de lire son roman La liseuse, roman que j'ai d'ailleurs adoré découvrir et qui a été une lecture merveilleuse. J'avais vraiment beaucoup aimé découvrir l'univers de cet auteur. Il m'a donc proposé un autre de ses romans. Il s'agit de celui ci qui est bien différent de la Liseuse. le résumé m'a vraiment intrigué et comme j'avais vraiment apprécié découvrir cet auteur, j'y suis allée les yeux fermés. Je suis ressortie de cette lecture toute chamboulée! Mais dans le bon sens je vous rassure!

J'ai pu donc retrouver la plume de l'auteur avec un plaisir immense. J'avais vraiment adoré sa façon d'écrire et j'avais très envie de la retrouver mais dans un autre registre. Je peux vous dire que sa plume est vraiment merveilleuse. Je ne saurais trop comment l'expliquer mais je trouve qu'il a vraiment ce petit truc qui fait toute la différence. J'ai du mal à poser des mots sur ce que j'ai vraiment ressenti mais sa plume me plaît énormément. Je suis tellement contente d'avoir pu le découvrir. Encore une fois j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman. Sa plume est surprenante, fluide, addictive et hyper passionnante à lire.

Dans ce roman, on va suivre Caroline qui a été abandonnée peu après sa naissance et qui a été élevée sans amour, dans l'austérité d'un orphelinat. Malgré tout, elle s'en est bien sortie. Aujourd'hui psychiatre appréciée par ses pairs, elle travaille dans l'unité du très respecté docteur Pierre Vandenberg. Avant de songer à la retraite, le chef de service réunit les membres de son équipe pour les inviter à participer à une thérapie expérimentale qu'il intitule « le neuvième cas ». Pendant deux semaines, huit patients prendront la parole à tour de rôle pour s'entraider en partageant leur histoire, leurs peurs et leurs traumatismes. Parmi eux, Caroline reconnaît un homme. Il attise sa curiosité. Quelle est la raison de sa présence ? Pourquoi en sait-il autant sur elle ? Pour le savoir, Caroline devra attendre, car selon l'ordre de parole établi, il sera le dernier à s'exprimer. Et qui est le neuvième cas ?

Je pense que je vais avoir du mal à poser des mots sur mon ressenti de lecture. Non pas parce que je n'ai pas aimé parce que ce n'est absolument pas le cas. Mais plus parce que j'ai des tas de choses à dire mais en même temps j'ai peur d'en dire trop.. Je vais essayer d'en dire assez en faisant bien attention à ne pas spoiler quoi que ce soit, ça serait beaucoup trop dommage! Avant de me plonger dans cette lecture, le résumé m'a beaucoup intrigué, je ne savais pas trop dans quoi j'allais m'embarquer mais j'étais très curieuse de le découvrir. Je dois bien dire que le côté psychologie m'a beaucoup plu, je trouve ça tellement intéressant et passionnant. Plus j'avançais dans ma lecture, plus je me sentais perdue. Je ne savais pas du tout où l'auteur allait nous amener.. Et en même temps, plus j'avançais dans ma lecture, plus les pièces du puzzle se rassemblaient et je commençais à mieux comprendre. Enfin du moins ça c'est que je pensais! J'étais persuadée d'avoir réussi à trouver la finalité de l'histoire, je voyais déjà un peu comment tout ça allait se terminer. Mais en fait pas du tout! L'auteur sait nous mener en bateau et je trouve ça vraiment incroyable. Lorsque l'on arrive à la fin on a un plot twist qui nous prend totalement de court. Je ne l'ai clairement pas vu venir, je ne m'attendais absolument pas à ça. Mais ce n'est pas tout puisque juste après ce plot twist on en a un deuxième dans la foulée. Et alors celui là il m'a clairement laissé sur le cul, si bien que j'ai failli gober les mouches avec ma bouche ouverte! J'en suis restée bouche bée mais alors bien comme il faut. Pas une seule fois, je dis bien une seule fois, on peut ne serait ce qu'envisager une chose pareille. J'ai même envie de crier au génie sur ce coup là. En tournant la dernière page, la première chose que j'ai pensé c'est à quel point j'ai pu me faire berner par cette histoire. Mais c'est un sentiment hyper plaisant à ressentir parce que ça veut dire que l'auteur a fait un travail de dingue sur son histoire.

Concernant les personnages, ça va être difficile aussi d'en dire assez sans en dire trop.. Commençons par Caroline. J'ai vraiment beaucoup aimé la découvrir. Elle m'a beaucoup touché, notamment sur son histoire étant plus jeune. Ça m'a fait beaucoup de peine de voir tout ce qu'elle a pu vivre. On se rend vite compte qu'elle cache quelque chose, chose qu'on finit par découvrir au fur et à mesure. le monde dans lequel elle évolue est bien différent de celui que l'on connaît. Ici, les citoyens possèdent ce que l'on appelle un PNI, c'est une puce qui regroupe toutes les informations à votre sujet. Si vous avez une relation avec quelqu'un vous pouvez scanner sa puce et vous découvrirez tout son dossier médical par exemple, les personnes avec lesquelles elle a couché aussi. Bref, grâce à cette puce, tout ce qui vous concerne est regroupé dedans. Mais revenons à nos moutons. Caroline est un personnage vraiment intéressant, j'ai vraiment beaucoup aimé la découvrir. On a ensuite Alexandre. Ce personnage est hyper intéressant finalement. C'est quelqu'un qui aime plaire, qui a une passion pour les montres et qui est aussi quelqu'un de très arriviste. Il est prêt à tout pour arriver à ses fins. Il a parfois des idées bien arrêtées sur certaines choses.. Il y a aussi Clara, un personnage qui m'a un peu énervé au début mais que j'ai fini par mieux cerner à la fin. Il y a Pierre, celui qui est à l'origine de cette expérience assez particulière. Mais le personnage qui m'a le plus touché est celui d'Anthony. J'ai tellement aimé le découvrir au fil des pages! C'est quelqu'un de profondément gentil, qui n'a pas une once de méchanceté en lui. Il est toujours prêt à aider les autres. C'est ce qui m'a le plus touché en lui, sa profonde gentillesse. C'était vraiment un pur plaisir de le découvrir.

Difficile pour moi de mettre des mots sur ce ressenti, surtout vu comme le roman se termine. Si vous l'avez lu, je pense que vous comprendrez ce que je veux dire. Si vous ne l'avez pas lu, je vous invite fortement à vous pencher dessus, vous verrez c'est un roman qui va vous retourner la tête! Je suis vraiment contente d'avoir pu lire ce roman, d'avoir pu découvrir cet auteur également. D'ailleurs, je tiens à le remercier encore une fois pour l'envoi de ce service presse. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, l'intrigue est si bien ficelé, les plot twist finaux nous prennent totalement par surprise. Vraiment une lecture que j'ai trouvé tout simplement incroyable!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
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Les romans se passant dans l'univers psychiatrique m'ont toujours attirée par l'étrangeté de l'environnement parfois inquiétant où les relations humaines n'obéissent pas aux normes habituelles.
Je ne pouvais qu'être curieuse de découvrir "Le neuvième cas". Trois psychiatres (Caroline, Alexandre et leur chef de service Pierre) du même centre psychiatrique, une jeune psychologue et 8 patients se réunissent pendant deux semaines pour tenter une expérience; chacun des patients s'exprime et raconte sa vie, ses souffrances, ses combats pour aller mieux avec l'objectif que l'expérience de chacun aide les autres. Cette expérience aura un retentissement important sur Caroline qui a été abandonnée par ses parents alors qu'elle n'était qu'un nourrisson.
Le suspense, la tension s'installent au fur et à mesure de la prise de parole de chacun et on se demande où l'auteur nous emmène car au moment où on croit comprendre, ce n'est que faux-semblants. Alors qu'on croit être arrivé au dénouement, lorsque Caroline découvre la vérité, on est propulsé dans une autre réalité où se retrouvent tous les éléments du roman mais dans une tout autre logique. Machiavélique!
Ce roman nous fait également plonger dans une dizaine de pathologies que l'auteur a bien documentées sans être professoral. J'ai ainsi appris pas mal de choses sur le sujet.
Ce qui est intéressant également, c'est l'arrière-plan sociétal qui est légèrement dystopique : nous sommes après une pandémie; les citoyens ont une puce implantée dans le poignet qui stocke toutes leurs données personnelles et médicales et qui permet l'accès à tous les lieux de rencontre. Chacun peut vérifier la vie de son voisin. L'assurance-maladie contrôle les comportements et si ceux-ci sont à risque (cigarettes, alcool...), l'assuré n'est pas pris en charge financièrement. L'argent liquide a disparu ce qui permet de contrôler la consommation de chacun. Ceux qui ont refusé de se faire pucer voient leur vie sociale très réduite, ils ne peuvent accéder qu'aux magasins de première nécessité et uniquement de 15h à 16h, ils n'ont accès nulle part où il y a du monde. Cela ne vous rappelle pas quelque chose? L'auteur propose, en filigrane, une réflexion sur le contrôle de l'état sur la vie privée, sur le libre-arbitre. A méditer.
J'ai beaucoup apprécié ce roman intrigant et addictif malgré quelques longueurs; par ailleurs, je trouve frustrant de commencer un ouvrage par les remerciements et par une liste un peu longue de citations. Lorsque je commence un roman, je n'ai qu'une envie, c'est m'immerger dans l'histoire et faire connaissance des personnages.
Je remercie Armand Henderyckx pour la confiance qu'il m'a témoigné en me faisant parvenir son roman en SP.
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En ces temps incertains où la réalité et la fiction semblent s'imbriquer étroitement l'une dans l'autre, Armand Henderykx nous invite à plonger au coeur d'une société post-covid cauchemardesque, façonnée par des dirigeants trop zélés, dans ce que je considère personnellement comme un de ses meilleurs ouvrages, qu'il a appelé "Le Neuvième Cas".

L'histoire commence puis prend son essor dans un lieu improbable pour la majorité d'entre nous, et qui est un service psychiatrique dans sa version futuriste, et une métaphore troublante de certaines nos sociétés devenues, par excès de zèle sécuritaire, de vastes dictatures sanitaires.

Les protagonistes, soigneusement introduits par Armand Henderykx, dépeignent les intrications d'un monde où la liberté n'est qu'une ombre lointaine. Dans ce microcosme, l'auteur nous emprisonne habilement dans les nombreux fils d'une toile narrative addictivement captivante. le protagoniste intrigant du "neuvième cas", objet d'une thérapie expérimentale, devient le catalyseur d'une réflexion plus profonde sur nos propres peurs et complicités passives face aux dérives institutionnelles. Armand Henderykx navigue subtilement ici entre la psychologie de ses personnages et une critique sociale percutante.

La métaphore de la "Puce Nationale d'Identification" a résonné en moi avec une puissance particulière.
L'auteur évoque habilement le fichage omniprésent, mettant en lumière les parallèles saisissants entre le confinement imposé par la période Covid récente et la vie aseptisée des personnages dans cette dystopie futuriste peut-être pas si imaginaire que ça finalement. C'est un effet miroir poignant qui rappelle à quel point la fiction peut refléter la réalité, évoquant des souvenirs encore frais dans ma mémoire comme certainement aussi dans celles d'autres lecteurs.

L'élément de surprise demeure le fil conducteur du récit, avec un twist final d'une ingéniosité remarquable. Armand Henderykx est habile à fausser les pistes, préservant ainsi l'expérience immersive du lecteur jusqu'à la dernière page. C'est un tour de force narratif qui confirme son habileté à tenir en haleine son lectorat.

Quand on commence un de ses ouvrages on ne le lâche plus jusqu'à la fin. J'ai personnellement lu ce livre en un week-end, cherchant à deviner ou du moins à comprendre où il voulait m'emmener, pour fermer ensuite une par une toutes les portes qui n'étaient finalement que des leurres présentés à mon raisonnement.

Bravo aussi au prodigieux travail de recherche préalable sur les pathologies psychiatriques qu'il a effectué en amont. Ses fruits transparaissent dans la richesse de son écriture. Chaque mot est choisi avec soin, et son exploration des thèmes dystopiques est teintée d'une profondeur qui transcende le genre. C'est, à mon avis, un des meilleurs livres qu'il ait écrit, et il se démarque de beaucoup d'autres dans le genre par une écriture fine, incisive et pourtant fluide. Aucun temps mort, aucun terme obscur ou incompréhensible malgré le contexte médical du roman.

La couverture elle-même, symbolisant une porte dorée en forme de chiffre 8, agit comme un avant-goût intriguant de l'univers d'Armand Henderykx. C'est une invitation visuelle à plonger dans un monde où chaque détail a son importance, où le symbolisme et l'histoire se fondent harmonieusement.

Enfin, les citations judicieusement choisies, ponctuant chaque chapitre, ajoutent une dimension supplémentaire à l'oeuvre. Elles ne sont pas simplement des ornements, mais des échos résonnants qui prolongent la réflexion au-delà des pages du livre. Ma préférée est celle qui clôt le chapitre 27 et dit : « Les gens qui savent pleurer ont les plus beaux yeux du monde »

Armand Henderykx se révèle être un conteur singulier et talentueux. Sa "patte" distinctive est reconnaissable pour ceux qui ont pu lire un de ses précédents ouvrages. En concluant avec la puissante affirmation que "Nous sommes tous l'auteur de notre propre vie", il laisse une empreinte indélébile dans l'esprit du lecteur.

Pour moi, "Le Neuvième Cas" mérite une place d'honneur sur l'étagère de tout amateur du genre dystopique, qui n'est pas, et de loin, celui que je préfère. Vous m'avez définitivement réconcilié avec cet ouvrage. Il restera un incontournable qui poussera ses futurs lecteurs à réfléchir sur leurs propres notions de libertés et de réalité. C'est pourquoi je recommande vivement cet opus à quiconque cherche une expérience de lecture originale, à la fois captivante et profondément réfléchie.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Chaque citoyen était devenu en partie responsable de son futur cancer de la peau. Toute affection non professionnelle qui trouvait sa source dans une forme de mise en danger de sa santé était punissable par les autorités. Une grande partie des frais médicaux était alors facturée au malade. Que ce soit pour le cancer du poumon, du pancréas ou du foie, il suffisait d'un seul facteur de risque prouvant que le patient était responsable de sa maladie pour que celui-ci soit automatiquement pénalisé. Celui qui fumait ou buvait devait payer.
Quand ces nouvelles mesures furent misent en place, beaucoup pensaient que ce ne serait pas vérifiable dans le temps. Ils étaient tombés de haut lorsque l'EUE avait supprimé l'argent liquide. Ils s'étaient alors vite aperçus qu'ils ne pouvaient plus rien acquérir sans présenter leur carte de débit ou passer par l'application sur leur portable. Dès lors, tout achat était répertorié, nominé et donc traçable.
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« Nous ne sommes pas venus pour comprendre, mais pour aimer, et tout arrive à celui qui apprend à aimer. »


" La différence entre les psychiatre et les autres malades mentaux, c'est un peu le rapport entre la folie convexe et la folie concave"

"Nous vivons dans un monde d'apparence qui est l'ombre de la réalité"
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L'homme ou la femme alcoolique qui consomme plus que de raison le fait pour une raison qu'il ne peut pas toujours nommer. Personne n'ingurgite autant d'alcool pour le plaisir. Se saouler n'est pas amusant, c'est une souffrance de chaque instant. Très vite, on boit pour oublier que l'on boit et l'on finit par ne plus savoir pourquoi. On se sent mal, car on culpabilise d'être devenu une larve, incapable de reprendre sa vie en main.
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Comme le disait si bien Carl Jung dont le mentor n'était autre que Sigmund Freud : "Même les psys ont leurs problèmes comme les autres humains. Faire des études n'empêche pas de souffrir comme tout le monde et d'avoir des peurs et des phobies."
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Le jardinier du complexe hospitalier observait depuis quelques secondes la femme élégante qui avançait rapidement en sa direction. Il la connaissait bien et aurait pu reconnaître sa silhouette entre mille. Il la voyait souvent et la trouvait très belle. Pour dire vrai, elle n'arrivait jamais à la même heure et paraissait toujours très pressée. Il aimait la regarder passer et faisait en sorte de se trouver près de l'entrée du bâtiment. Depuis les années qu'ils se croisaient, jamais elle n'avait pris la peine ni le temps de lui rendre son sourire, mais il savait qu'à partir d'aujourd'hui, tout allait changer, elle serait obligée de le remarquer.
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