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Critique de pchion


Bonne idée, pour les éditions Callidor que le lancement de cette collection "Age d'or" destinée à mettre à nouveau en valeur les écrits d'auteures et d'auteurs méconnus ou oubliés dans un passé plus ou moins lointain.
Bel ouvrage éditorial aussi car le livre est plaisant à feuilleter et à lire.
Grâce à ce travail, j'ai retrouvé les écrits de Nathalie Henneberg perdue de vue depuis une quarantaine d'années. Et pourtant, dans ma bibliothèque, figurent plusieurs de ses romans, publiés sous le nom de son mari, Charles Henneberg (qui n'a jamais rien écrit mais possédait "l'immense qualité" d'être un homme et donc d'être crédible comme auteur de SF), ou sous son propre nom. A l'époque c'était dans les collections du Masque ou chez Albin Michel.
"Les dieux verts" dont il est question aujourd'hui est un livre bien singulier. Il touche à différents genres, entre autres, la SF post apocalyptique, le drame antique ou le Space Opéra. Nathalie Henneberg a réussi à mélanger ces différents univers, et le cocktail, surprenant, est assez à mon goût. La thèse développée ? Sur une terre ravagée par les guerres, la pollution, la surexploitation de la nature, le genre humain autrefois dominant est maintenant totalement déclinant, voire même sur le point de disparaître, après avoir fait tout ce qu'il faut pour. de nouvelles espèces, végétales ou animales, ont pris les leviers de commandement et ne laissent plus, aux humains survivants, qu'un rôle de figurants, drapés du costume de leur ancienne splendeur.
Finie l'humanité ? Non, point tout à fait puisque subsistent des colonies terriennes sur d'autres planètes, et que figurent, parmi les survivants, quelques héros dignes d'une tragédie grecque. Pendant des siècles, le voyage retour a été impossible pour les colons vers leur mère patrie, en raison de la présence d'un redoutable bouclier magnétique. Nous en sommes à la phase finale de la domination végétale, mais il se trouve que le bouclier s'affaiblit et que quelques vaisseaux ont pu s'approcher de la surface de la planète terre...
Le récit date parfois un peu, mais il a consacré une bonne part de sa magie et de sa poésie... Je constate qu'après une longue période de désintérêt, je renoue, à pas de fourmi, avec la SF et la fantasy qui m'ont occupé de longues heures au siècle précédent !
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