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Critique de Crossroads


♪Vive le vent, vive le vent, vive le vent d'Hiver, de Printemps, d'Été, d'Automne♫

Et oui l'ami, ici, point d'alternative saisonnière.
Tu es né ♫sous leee veeent♪, gros bec ma Céline, tu mourras sous ses coups de boutoir comme l'ont fait tes aînés.

Si les hommes passent, une entité perdure, compacte, soudée, immortelle, la Horde.
Celle du Contrevent, vouée au succès là où les 33 précédentes ont échoué.
Remonter ce zef ancestral à sa source pour enfin l'appréhender, voire le dompter.
Un rêve fou ? Peut-être lâcheront tristement les plus pessimistes et les plus anciens.
Mais un rêve tenace qui vaut la peine que l'on se batte, encore et encore...

J'avoue m'sieur l'juge, de la Horde du Contrevent version roman avec tout plein de vilaines petites lignes sans aucune image, je n'avais fait qu'une bouchée. Petite, la bouchée. Une vague trentaine de minutes, pour être précis, puis un abandon sans retour.
La curiosité est un vilain défaut, dit-on. Pas si sûr au vu de la qualité graphique et scénaristique de cette version à bulles du roman éponyme d'Alain Damasio, véritable petit bijou visuel qui fait du bien par où il passe.

Un monde tempétueux d'une tristesse absolue.
Un môle aux personnalités complémentaires terriblement attachantes - spéciale cacedédi à son leader charismatique, Golgoth, et à son caractère jusqu'au-boutiste aux vertus reminiscentes, Goldorak si tu me lis - devant faire face à deux dangers immuables, un vent à décorner la brume et une capacité vacillante à maintenir cette entente tacite, seule échappatoire au néant qui leur tend ses p'tits bras musclés chaque jour que ce farceur d'Éole fait.

Ce premier tome se dévore plus qu'il ne se lit.
Rejoignez la Horde, l'aventure ne fait que commencer !
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