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EAN : 9782130348849
128 pages
Presses Universitaires de France (01/12/1976)
3.5/5   1 notes
Résumé :
-- Que sais-je ? n° 146

- 9e édition édition - 1976

- poche broché

- 128 pages
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Avec la race sud-orientale (dite encore race arabe ou race sémite ; c'est la race orientale de quelques auteurs), nous retrouvons la grande bande dolichocéphale qui bordait les deux rives de la Méditerranée : la sud-orientale la continue à travers l'Asie. Par l'ensemble de ses traits, elle rappelle beaucoup les Méditerranéens, dont il serait sans doute plus exact de ne la considérer que comme une sous-race. De taille un peu supérieure à la moyenne, 1,65 m à 1,68 m, elle a un corps mince et sec. La tête, très dolichocéphale, se termine par un occiput saillant ; elle est très haute. La face est longue et étroite, à contour général elliptique. Le nez est très mince aussi, avec des ailes comprimées, un dos droit ou aquilin ; sa racine remonte haut entre les yeux. Ceux-ci ont une forme en amande caractéristique, et leur angle interne est arrondi. Les lèvres sont minces et les cheveux ondulés ou bouclés. Comme chez tous les Méditerranéens, la pigmentation est foncée, les yeux sont particulièrement noirs.

La race sud-orientale habite essentiellement les contrées semi-désertiques du Sud de l'Asie antérieure : Arabie, Mésopotamie, Syrie intérieure et Palestine. C'est à elle que sont dues les grandes civilisations du début de l'Orient ancien : celles de Babylonie et de Sumer. On a vu que c'étaient des Méditerranéens, qui, plus au Sud, avaient créé la civilisation égyptienne. Le rôle des dolichocéphales méridionaux dans la production des grandes cultures de l'Orient antique a donc été de premier plan.

En dehors de son territoire, la race sud-orientale a essaimé en Afrique du Nord. Elle participe à la formation des Ethiopiens. Elle prend enfin une place importante dans la constitution du peuple juif. (pp. 43-44)
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De nombreux Indiens appartiennent aux races blanches. Surtout localisés à la plaine indo-gangétique, il ne fait pas de doute qu'ils ont pénétré dans la péninsule après les deux races précédentes, et qu'ils venaient du Nord-Ouest, des régions de l'Iran et du Turkestan. Ce sont eux qui ont apporté à l'Inde les langues et la civilisation indo-européenne, avec la pratique de l'agriculture à la charrue, probablement aussi le patriarcat. Arrivés vers la fin du II e millénaire avant J.-C, ils ont refoulé dans les montagnes et dans les jungles les Mélano-Indiens et les Vedda, tandis qu'eux-mêmes occupaient toutes les plaines et les vallées cultivables, régions où on les trouve encore aujourd'hui. Trois races peuvent y être reconnues.

La plus typique est l'indo-afghane, que nous avions déjà rencontrée en Afghanistan. De taille élevée, elle se caractérise par une peau claire, au ton chaud. Le corps est grand et bien proportionné. La tête, aux traits réguliers, est dolichocéphale, avec un front droit, un visage allongé, un nez rectiligne, à peine plus large que celui des Européens. Les cheveux, ondulés, sont peut-être moins noirs que ceux des groupes précédents ; dans certains cas, ils sont châtains. Les yeux sont foncés, mais il y en a parfois de gris. Dans l'ensemble, on a là une belle race qui frappe par la finesse de sa taille et l'harmonie de ses proportions.

On a voulu la rattacher aux Nordiques, thèse qu'infirme l'absence rigoureuse de cheveux blonds et d'yeux bleus. Il ne fait pas de doute qu'elle n'appartienne au groupe méditerranéen ; c'en est le chaînon le plus oriental.

La race indo-afghane occupe surtout le bassin de l'Indus et la plaine du Gange ; elle est particulièrement pure chez les Sikh et les habitants du Pendjab (stature des Sikh : 1,72 m ; ind. : 73,8). On admet généralement que c'est elle qui a introduit les langues indo-européennes et le système des castes. (pp. 66-67)
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Égypte. — Les Égyptiens actuels comprennent deux grands groupes : les Coptes, qui sont restés chrétiens et dont la langue liturgique dérive de l'ancien égyptien, et les Fellahs, complètement islamisés. Certains auteurs ont pensé qu'il y avait entre eux les mêmes différences, qu'entre les soi-disant Arabes et les Berbères. L'anthropologie n'a pas confirmé cette idée : Coptes et Fellahs sont à peu près identiques. Tous appartiennent à la race méditerranéenne, mais avec une certaine infiltration de sang nègre. Celui-ci s'accuse quand on remonte le Nil : le foncement de la peau s'accroît, le nez s'élargit, les cheveux deviennent de plus en plus frisés ou même crépus. On passe ainsi progressivement aux Nubiens, qui habitent au delà de la première cataracte et avec lesquels commence l'Afrique noire.

Un fait anthropologique intéressant est la persistance du type égyptien au cours des âges. Les hommes de la période pré-dynastique (entre 4000 et 3200 avant notre ère) étaient des dolichocéphales de petite taille, identiques, semble-t-il, aux Méditerranéens d'Afrique mineure. Ce type s'est conservé intégralement chez quelques tribus nomades du désert oriental, mais dans la vallée du Nil, il s'est modifié au début du III e millénaire, sous l'influence de grands Anatoliens venus d'Orient : la stature a augmenté, le crâne s'est un peu élargi, la face est devenue plus massive et le nez plus étroit. Dès ce moment, il n'a plus bougé : des statuettes datant de l'époque des pyramides et exhumées au siècle dernier ont été prises par les Fellahs pour les représentants de certains d'entre eux. Les conquêtes grecque, romaine et arabe, et plus tard la domination turque, ont passé sur l'Égypte sans modifier les caractères physiques de ses habitants. (pp. 39-40)
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