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EAN : 9782226482631
162 pages
Albin Michel (08/03/2023)
4.38/5   94 notes
Résumé :
" J'accuse les laboratoires d'avoir joué aux apprentis sorciers. La technique de l'ARN messager n'était pas prête, et nous n'aurions pas dû l'injecter à des milliards d'êtres humains. "

Je ne suis pas complotiste mais généticienne, l'une des plus renommées d'après certains. Dans ce livre, je vous dirai ce qu'est l'ARN messager, celui qui compose les vaccins anti-covid. Parce que vous avez le droit de savoir.
Êtes-vous prêts ?
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"J'accuse les laboratoires d'avoir joué aux apprentis sorciers. La technique de l'ARN messager n'était pas prête, et nous n'aurions pas dû l'injecter à des milliards d'êtres humains." écrit Alexandra Henrion-Caude.
Voilà qui est clair !

On a tant entendu de personnes s'exprimer sur le sujet, tant entendu de choses en tous sens.
On a tant entendu de politiciens asséner avec aplomb des choses qu'ils contredisaient allègrement quelques semaines plus tard avec tout autant d'aplomb.
Alors, que croire ? Et surtout, qui croire ?

Personnellement, je ne suis pas biologiste, mais je suis scientifique et je crois en la science.
La vraie.
La science rationnelle.
La science fondée sur des connaissances éprouvées, sur des raisonnements, sur des expériences menées dans les règles de l'art.
Et surtout la science honnête.
Pas la science dévoyée pour des intérêts politiques ou financiers.
Pas la science brandie comme une arme pour effrayer, et peu soucieuse de l'intérêt de ceux à qui elle s'adresse.

Pendant toute la "crise du covid" j'ai passé beaucoup de temps à chercher des informations fiables et à analyser ce que j'avais pu trouver.
Où trouver des éléments fiables ? Dans des articles de recherche publiés par des universitaires ou des chercheurs et ne contenant que des données chiffrées, pas des interprétations ou des opinions.
Les conclusions que j'ai tirées de tout ce travail sont vite apparues en complète contradiction avec les messages assénés 24h/24 par les médias, par les politiciens, par certains médecins sans doute intéressés financièrement et qui se sont laissés aller en contribuant à répandre la parole officielle.
Cette période trouble était de toute façon très compliquée et la vérité en a pris pour son grade : ceux qui osaient timidement, du bout des lèvres, émettre un avis contraire à la doxa se sont aussitôt fait museler... quand ils n'ont pas eu d'ennuis professionnels... On comprend que beaucoup, même s'ils n'en pensaient pas moins, aient renoncé et se soient sagement rangés dans le flot.

Après ce long préambule, venons-en au livre !

Alexandra Henrion-Caude est généticienne.
Elle est lauréate (2013) du prestigieux prix "Eisenhower Fellowship" décerné aux États-Unis et a dirigé plusieurs équipes de recherche en génétique à l'hôpital Trousseau puis à l'hôpital Necker en tant que directrice de recherche de l'Inserm.
C'est une scientifique renommée et reconnue par ses pairs : on est bien loin du portrait très négatif que la plupart des médias nous ont présenté.
Pourquoi ?
Parce qu'elle dérange. Parce que pendant la "crise du covid" elle a tenu un discours très éloigné de la doxa officielle.

Dans ce livre, elle explique ce qu'est l'ARN messager, elle détaille son fonctionnement dans notre organisme, elle expose les problèmes engendrés par la vaccination.
Elle écrit de façon ferme mais très posée. Son texte est très clair, bien structuré et facile à lire et à comprendre.
Mais avant tout, ce qui donne toute sa force à son ouvrage c'est le fait que tout ce qu'elle affirme est justifié de la meilleure des façons : des références d'articles de recherche. Tout est sourcé, rien n'est avancé sans preuves.
Autre argument pour ceux d'entre vous qui ne seraient pas encore convaincus de l'intérêt absolu de ce livre : sa parution n'a entraîné aucun procès à son auteur.
Pas le moindre dépôt de plainte.
Quand on sait les enjeux financiers colossaux pour les laboratoires qui ont commercialisé les vaccins à ARN messager, on comprend bien qu'ils n'auraient pas laissé passer la moindre ligne mensongère à leur encontre.
Cet ouvrage est donc tout ce qu'il y a de plus sérieux. Et à ce titre, il est essentiel.
Essentiel pour s'informer, pour réfléchir, pour comprendre.

Comment le monde entier a-t-il pu faire aveuglément confiance à des laboratoires qui étaient prêts à tout pour engranger de l'argent, beaucoup d'argent ? Et qui ont été condamnés par le passé à de multiples reprises pour des affaires graves ?
La liste (non exhaustive) des condamnations rappelées dans cet ouvrage est édifiante et sa seule lecture devrait suffire à se dire que la confiance aveugle mise dans ces labos était une erreur. Grave.

Je ne suis pas antivax, Alexandra Henrion-Caude non plus.
La vaccination a été une avancée formidable dans l'histoire de la médecine. Elle a permis de sauver un nombre incalculable de vies, elle a permis d'éradiquer des maladies autrefois mortelles.
C'est un bienfait pour l'humanité, merci Monsieur Pasteur !
Dans le cas du covid, l'escroquerie a été d'appeler "vaccin" ce qui n'en était pas un.
Vous en connaissez beaucoup, vous, des vaccins qu'il faut s'injecter tous les trois mois pour être un minimum protégé ?
Des vaccins qui n'empêchent pas d'attraper la maladie qu'ils sont censés prévenir ? Qui n'empêchent pas de la transmettre ?
Chacun connaît dans son entourage des personnes "vaccinées" contre le covid qui sont tout de même tombées malades et qui ont contaminé leur entourage.
Vous en connaissez beaucoup, vous, des vaccins qui ont provoqué autant d'effets secondaires, dont des graves ?
Vous en connaissez beaucoup, vous, des vaccins que l'on a injecté de force à une population qui n'en n'avait absolument pas besoin ? Oui, je dis bien "de force" parce que dire qu'il n'y avait pas obligation est hypocrite quand on voit les interdits auxquels les non vaccinés étaient soumis.
Je pense aux jeunes en particulier, qui n'étaient pas concernés par une maladie qui était chez eux (sauf quelques rares sujets très fragiles) totalement bénigne.
Vous rendez-vous compte que l'on a injecté de multiples doses de ce produit à des jeunes sans avoir aucune idée de ses effets à long terme ?
Tout ça pour quoi ?
"Tous vaccinés, tous protégés" était une fumisterie car au moment du matraquage de ce slogan, il était connu des pouvoirs publics que le "vaccin" n'avait aucun effet bénéfique sur la transmission.

Alexandra Henrion-Caude explique tout, justifie tout par de multiples références d'articles de recherche.
Sur certains aspects, ses inquiétude pour l'avenir font froid dans le dos.
Son livre devrait être lu par tous, il fait partie des ouvrages essentiels.

"Primum non noccere" (en premier ne pas nuire) peut-on lire dans le fameux serment d'Hippocrate.
En France, le code de déontologie médicale stipule : "Le médecin doit s'interdire, dans les investigations et interventions qu'il pratique comme dans les thérapeutiques qu'il prescrit, de faire courir au patient un risque injustifié."
Que des laboratoires peu scrupuleux aient voulu à tout prix engranger des bénéfices considérables est bien évidemment contraire à la morale, mais que dire des médecins qui ont aveuglément suivi les injonctions des politiciens qui n'y connaissent rien en médecine ? Au détriment parfois de la santé de leurs patients...

La "crise du covid" a été gérée de main de maître par ceux qui tirent les ficelles.
ils ont utilisé une méthode éprouvée et ultra efficace : la gestion par la peur. C'est un excellent moyen de faire obéir les citoyens, de les empêcher de penser, de se poser des questions, de faire marcher leur intelligence.
La "crise du covid" a considérablement écorné l'image de la science, et ça, c'est dramatique.
Beaucoup se mettent à douter de tout, n'ont plus confiance dans la médecine, et surtout, nombre de personnes sont devenus très soupçonneuses envers les vaccins... y compris les vrais qui ont fait leurs preuves depuis des décennies. Quel gâchis !
Oui, cette "crise du covid" a été une véritable tragédie... mais pas celle que l'on a voulu nous faire croire.
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C'est sur les bases de ses compétences solides, très solides, qu'Alexandra Henrion Caude propose une explication pédagogique de ce qu'est l'ARNm. C'est aussi sur l'étude des documents des essais cliniques de Pfizer. Documents normalement "protégés " pendant 75 ans et 4 mois..., mais qu'un juge américain a contraint à la divulgation.
L'opacité totale posée sur le débat scientifique depuis le début de la crise covid est inédite. La contradiction, le disensus, la recherche empirique n'auront été relayés que dans une sphère qualifiée d'emblée de complotiste et d'antivax.
70% de la population planétaire injectée avec des produits en phase expérimentale sur la bonne foi de multinationales multi condamnées pour tromperies, falsification de données et corruption... Il y avait pourtant matière à légitimement se questionner.
Se questionner et décider afin que chacun, clairement informé, prenne sa propre décision hors d'un contexte de peur matraqué de slogans.
Je rappelle, comme un autre lecteur de Babelio, que le produit de la vente de ce livre est tout entière redistribuée aux personnels suspendus privés de travail, de salaires, de droits au chômage. Parias depuis plus de 600 jours, ces ex héros survivent dans un dénuement complet. Certains, parmis eux, ont pris une décision ultime.
Dans toute crise, raison et esprit critique doivent l'emporter sur l'émotion qui n'est bonne conseillère que dans la joie. Réfléchir, traquer l'information, ne rien prendre pour argent comptant d'un discours autoritaire et culpabilisant, certains ont tenté l'exercice...
"L'honneur appartient à ceux qui jamais ne s'éloignent de la vérité, même dans l'obscurité et la difficulté. Ceux qui essayent toujours et qui ne se laissent pas décourager par les insultes, l'humiliation ou même la défaite." Nelson Mandela.
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Alexandra Henrion Caude a été directrice de recherche à l'INSERM et chef d'équipe jusqu'en 2018 avant de quitter le prestigieux institut pour monter son propre laboratoire à l'île Maurice. Ancienne élève du professeur Axel Khan, elle avait très bonne presse auprès des médias (si je peux utiliser cette tournure un peu circulaire) jusqu'à la crise du Covid19 pendant laquelle ses prises de position s'écartant de la version officielle ont changé son statut médiatique en scientifique complotiste. Encore un (une en l'occurrence), car ils commencent à être nombreux ces scientifiques complotistes au jour d'aujourd'hui.

Quoi qu'il en soit, en tapant Research gate (site international qui répertorie les chercheurs du monde entier) + son nom dans un moteur de recherche, elle sort avec son impact scientifique international qui est bon (avec plus d'une centaine d'articles de recherche dans des revues spécialisées et un index de citation par ses pairs de 4400). Nous n'avons donc pas affaire à un imposteur (désolé, le féminin ne semble pas avoir été inventé pour ce mot). Et c'est bien la première chose à vérifier si on veut se tenir à égale distance des tenants de la doxa officielle et des thèses complotites.

Pour les médias, quand il s'agit de noyer son chat, on jette l'opprobre sur la personne afin d'éviter que les braves gens honnêtes (que nous sommes) s'intéressent à ce qu'elle dit et la rejette par réflexe. Il faut qu'elle inspire une méfiance salutaire pour que nous refusions de l'écouter ou de la lire. Pour ce faire, elle a été taxée d'extrême droite et de sectaire. Elle s'en défend au début du livre en écrivant noir sur blanc « La presse m'a d'un coup dit d'extrême droite. Je ne le suis pas (….). On m'a dit intégriste et sectaire, je ne le suis pas non plus ». Bon (tant mieux).

Cependant, elle ajoute ; « Je suis simplement catholique et j'ai cinq enfants ». Cet ajout n'est pas anodin. Elle tient à se situer sociologiquement. On pourra dire que c'est honnête (et inutile), ou bien que c'est un appel du pied à un certain lectorat. Par ailleurs, sur sa photo, elle croise les mains comme si elle priait (attitude volontaire) qui est assez clairement un clin d'oeil à un lectorat spécifique. Enfin, quand on creuse un peu sa biographie, on la retrouve anti-pacs, anti-mariage pour tous, secrétaire adjointe de Familles de France, etc. Bref, elle n'est peut-être pas d'extrême droite ni sectaire, mais elle appartient néanmoins à la mouvance des catholiques conservateurs défendant des positions très réactionnaires.

Ce n'est pas ma tasse de thé. Non, pas du tout ma tasse de thé… Je me sens même aux antipodes de cette personne. Mais voilà bien le problème. Qu'est-ce qu'on juge ici ? La personne ou ce qu'elle raconte sur le sujet qui nous intéresse (le Covid). Eh bien, soyons clair, n'étant pas sectaire, je dois lire ce livre avec la plus grande attention en totale abstraction des opinions sociétales ou religieuses de la personne qui l'a écrite.

Je n'ai pas l'intention de prendre un à un les thèmes qu'elle aborde. Je voudrais aborder la fiabilité de ce qu'elle dit. Tout ce qu'elle affirme est soutenu par une bibliographie, ce qui permet au lecteur d'aller vérifier si ce qu'elle avance est vrai. Cette bibliographie se présente sous la forme de sites web qui permettent d'aller à la référence. Disons-le de suite, ce n'est pas habituel. Au lieu de lire le titre, le nom des auteurs et la revue scientifique de l'article cité, il faut taper dans la barre de recherche de notre moteur (de recherche…) l'adresse URL du site, ce qui est long et fastidieux. Mais c'est à ce prix, et à ce prix seul, que l'on peut juger des affirmations d'Alexandra Henrion Caude. Je l'ai fait. C'est long (je vous assure, c'est long et assez ch…). En revanche, l'avantage de cette manière de citer est que l'on tombe au final sur le contenu l'article, et non pas seulement le titre, le nom des auteurs et de la revue.

Prenons un exemple. Dans les pages 17 à 21, elle nous indique à quel point les vaccins ARN peuvent provoquer des effets secondaires, très nombreux par rapport aux vaccins normaux (qui sont sans danger), effets secondaires parfois très graves (jusqu'à la mort). A chacune de ses affirmations, elle nous renvoie à une adresse URL en fin d'ouvrage. J'ai pu vérifier qu'à chaque fois il s'agissait d'articles scientifiques dans des revues spécialisées internationales (en Anglais) qui correspondaient bien ce qu'elle affirmait. le travail est donc honnête. Elle ne ment pas (d'ailleurs, pour une chrétienne, ce ne serait pas beau de mentir…).

Deuxième exemple. Elle indique que des séquences d'ARN du SARS-COV-2 (Covid pour les intimes) peut s'intégrer au génome de cellules humaines. Un sacré problème nié d'une seule et unique bouche par tous les médias mainstream réunis. Elle cite à l'appui de cette affirmation deux articles scientifiques récent, l'un in vitro (2021), l'autre in vivo (2020). Malheureusement, c'est vrai (et bien inquiétant sur les effets à long terme de ces vaccins).

Le troisième exemple est un peu différent. Il est parfois utile de montrer comment les médias mainstream font des fact checking bidons qui salissent la réputation des gens. Disons d'abord (parce que c'est assez symptomatique de l'état de notre société) que ces fact checking sont écrits par des journalistes qui ne sont pas des scientifiques, mais qui se permettent d'affirmer que tel ou tel scientifique dit n'importe quoi. Un peu d'humilité aiderait, mais ce n'est pas ce qui les étouffe. Bombardé « gardiens du temple », il tire sans discernement sur tout ce qui bouge. Voyons donc l'affaire des écouvillons (le coton tige qu'on se met dans le nez).

Page 42/43, Henrion Caude parle de cette technique de l'écouvillon. Technique qu'elle condamne pour sa dangerosité car l'écouvillon peut, s'il est mal manié, briser la plaque cribriforme, située à la base du cerveau et provoquer de graves lésions et des méningites. Elles recommandent les tests salivaires. C'est du bon sens. Qui préfère qu'on enfonce l'écouvillon dans les narines plutôt que d'effectuer un petit prélèvement salivaire à l'intérieur de la joue ?

Si on regarde l'article de Wikipedia sur Henrion-Caude, on nous informe dès le début que cette scientifique « a contribué à la désinformation sur le Covid19 ». Rappelons que Wikipedia est censé être neutre, donner du factuel et ne jamais prendre position. Pour le Covid, Wikipedia s'est mué en censeur. Passons. La polémique de l'écouvillon est signalée. Et Wikipedia, tout à sa joie d'écraser une complotiste, affirme que l'écouvillon ne peut pas atteindre la plaque cribriforme, référence à l'appui. La référence est un article de l'AFP (c'est la source de presque tous les facts checking…). Cet article de l'AFP date du 24 décembre 2020 (c'est Noël…). Dans cet article, la journaliste cite d'abord Caroline Huard, chef de clinique adjointe au service ORL des cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles, qui répond par mail le 23 décembre (donc la veille) qu'il n'y a aucun risque de toucher la plaque cribriforme avec l'écouvillon. Puis c'est au tour de Marie Beaudoin Gaubert de l'université Claude Bernard de Lyon d'affirmer qu'il est impossible que le coton tige atteigne la plaque Cribriforme. La personne qui lie cet article de Wikipedia sur la question (nous somme le 17 juin 2023) est logiquement en droit de penser que Henrion Caude raconte n'importe quoi.

Seulement voilà, dans son livre, Henrion Caude cite une communication de l'Académie de médecine de France en date du 8 avril 2021 intitulée : « les prélèvements nasopharyngés ne sont pas sans risque ». Communication qui cite à l'appui de son propos 3 articles scientifiques qui montrent que l'on peut (avec l'écouvillon) créer des brèches de l'étage antérieur de la base du crâne associées à un risque de méningite. du coup je suis resté sur internet et j'ai tapé « Cribriform plate Covid19 » et j'ai trouvé plusieurs articles dans des revues scientifiques spécialisées faisant état de fuites de liquide céphalo-rachidien et de méningites chez des patients après des tests. En d'autres termes, l'affaire est entendue, ça peut être dangereux si c'est mal fait. Mais le lecteur de Wikipedia et d'autres medias du même acabit continuera de penser que Henrion Caude c'est du complotisme.

La partie la plus intéressante est celle qui nous explique ce qu'est vraiment l'ARN d'une part et ce que sont vraiment ces vaccins à ARN messager d'autre part, ainsi que le trajet et les effets de cette capsule lipidique que l'on vous inocule, etc. C'est le coeur de ce petit livre qui a été conçu pour être lu par le plus grand nombre. Son succès est mérité.

Sur les effets secondaires des vaccinsd ARN, quelques adresse RL (quelques unes pas toutes)
https://www.nature.com/articles/s41598-022-10928-z
https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2788346
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36055877/
https://virologyj.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12985-022-01831-0

Sur l'intégration de séquence d'ARN de Covid19 sur le génome humain
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32503821/
https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2105968118

Et le petit article de l'Académie de médecine avec 3 références sur le sujet (on en trouve d'autres sur internet)
https://www.academie-medecine.fr/les-prelevements-nasopharynges-ne-sont-pas-sans-risque/#:~:text=Le%20pr%C3%A9l%C3%A8vement%20nasopharyng%C3%A9%20suivi%20de,r%C3%A9alisation%20d'un%20test%20antig%C3%A9nique.

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Dès la première page, on rentre dans l'ambiance de la crise du Covid. L'éditeur Albin Michel a tellement peur des foudres du gouvernement en publiant ce livre qui va à l'encontre du narratif officiel qu'il nous gratifie de cette phrase : "En tout état de cause ce livre ne doit pas être considéré comme un refus de la vaccination, mais comme une contribution à la réflexion générale sur ce sujet, qui est un point fondamental de la santé publique".


Mais quand même, Albin Michel, vous publiez un livre écrit par une spécialiste honnête, sans conflit d'intérêt à qui on peut faire confiance et qui nous explique que :
1/ le vaccin n'a pas stoppé l'épidémie
2/ le vaccin n'empêche pas d'attraper le Covid, une fois, deux fois ou plus encore
3/ le vaccin n'empêche pas d'infecter les autres
4/ le vaccin n'empêche pas de mourir du Covid
5/ les essais menés par Pfizer montrent un nombre de morts et d'effets indésirables records dûs au vaccin
6/ le nombre des victimes du vaccin en 2022 est élevé, les femmes étant majoritairement touchées (66% des victimes), puis les jeunes de 18 à 44 ans (40% des victimes).
7/ tous les vaccins à ARNm ont été des échecs et font des ravages incontrôlables dans notre organisme.


Alors quand on lit attentivement le livre, on refuse ensuite, quelqu'en soit les conséquences, les vaccins à ARNm. On devient un antivax-ARNm, mais on n'est pas forcément contre tous les autres vaccins qui ont démontré leur utilité et qui ont des effets secondaires faibles. Et si on attrape malgré tout le Covid, on sait depuis qu'on a lu l'excellent livre de Laurent Muchielli (La Doxa du Covid) que "l'ivermectine est probablement le meilleur traitement du Covid". Donc on se soignera à l'ivermectine! Pas besoin de ces vaccins anti-Covid.


Ceci dit l'intérêt principal de ce livre est de vulgariser ce qu'est l'ARN, qui fait que tout lecteur, va comprendre les liens entre ADN, ARN, mitochondries (nos centrales énergétiques) et protéines, même s'il n'a pas fait une maîtrise en génétique! On apprend beaucoup de choses dans ce livre. Par exemple que "l'ADN produit l'ARN, qui à son tour conduit à la synthèse des protéines". Et aussi, plus important, que de 2000 à 2020, tous les essais de traitements ou de vaccins à ARN messager ont été des échecs. Au final, on se sent plus armé pour argumenter contre ces vaccins à ARNm, si dans le futur, un gouvernement, un médecin, une infirmière, un pharmacien voulait nous injecter un tel poison inefficace. Un grand merci à Alexandra Henrion Caude.
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Les apprentis sorciers /Alexandra Henrion Caude
Au moment de refermer ce livre après en avoir fait une lecture attentive et ébaubie, je suis dans l'expectative pour en faire un commentaire n'étant pas un spécialiste en génétique ni en toxicologie, bien que de formation scientifique médicale, pour confirmer ou infirmer les annonces stupéfiantes de Madame Henrion-Caude. Généticienne, elle est selon ses dires, une spécialiste des questions liées à la validité du vaccin anti-covid. Je me suis donc tourné vers des scientifiques connaissant bien la question et qui, sur le tas de leur exercice, et de leurs recherches, ont pu m'aider à y voir plus clair. J'ai aussi consulté nombre de revues scientifiques internationales reconnues comme faisant autorité en la matière pour me forger une opinion.
Il serait trop long de commenter chaque chapitre de cet ouvrage. Aussi m'en tiendrai-je à quelques points précis qui pourraient faire débat s'il n'était avéré que l'auteure professe des affirmations absolument controversées.
Parlons d'abord du vaccin lui-même. Les premiers vaccins autorisés contre la Covid-19 sont des vaccins à acides nucléiques qui reposent sur la technique de l'ARN messager. Cela, tout le monde le sait. Et que ces vaccins ont suscité des craintes et des questions au sein de la population n'est pas un fait nouveau.
Un petit rappel s'impose en consultant les publications de l'INSERM. L'idée de base du vaccin à acides nucléiques est de confronter le système immunitaire à un « leurre » pour le pousser à développer des anticorps et des cellules immunitaires mémoires contre le virus. C'est le même principe que la vaccination traditionnelle qui consiste à injecter une forme atténuée ou inactivée d'un agent pathogène.
Néanmoins, dans le cas de ces nouveaux vaccins, il s'agit de faire produire les fragments d'agents infectieux directement par les cellules de l'individu vacciné. Pour cela, ce n'est pas le virus dans sa forme atténuée qui est injecté mais seulement l'information, sous la forme de molécules d'ADN ou d'ARN, permettant de produire les antigènes (protéines) de l'agent pathogène.
Les cellules de la personne vaccinée localisées au niveau du site d'injection (principalement les cellules du système immunitaire) sont alors en mesure de fabriquer elles-mêmes lesdites protéines, choisies en amont pour leur capacité à déclencher une réponse immunitaire protective capable de neutraliser le virus.
Les avantages de cette technique sont évidents en période pandémique : « en effet une grande partie du processus de développement et de manufacture des vaccins traditionnels se trouve éliminée. Il est par exemple possible d'éviter tout le travail de production des virus vivants atténués, inactivés ou recombinants à injecter aux patients ou encore de purification des protéines virales. En outre, les molécules d'ARN sont produites synthétiquement de manière très contrôlée et très rapide. Donc il n'y a pas lieu comme l'auteure de s'étonner de la rapidité de mise au point et mise sur le marché d'un tel vaccin. de plus, il est très facile de modifier ces vaccins et de les adapter pour d'autres maladies ou à des variants du SARS-Cov-2. »
Tous les vaccins ont des effets secondaires et en général ceux-ci apparaissent dans les semaines qui suivent l'injection.
Et très important, je cite : « l'ARN injecté via le vaccin contre la Covid n'a aucun risque de transformer notre génome ou d'être transmis à notre descendance, dans la mesure où il pénètre dans le cytoplasme des cellules, mais pas dans le noyau. Cette donnée est confirmée par 30 ans de recherche plus générale en laboratoire sur les vaccins à acides nucléiques, qui confirment que les molécules d'ARN du vaccin ne se retrouvent jamais dans le noyau. Or, c'est dans ce noyau cellulaire que se situe notre matériel génétique. Même après l'injection du vaccin, lors de la division cellulaire, les noyaux continuent à ne contenir que notre ADN humain naturel. Par ailleurs, l'injection est locale et les cellules qui reçoivent l'ARN codant la protéine Spike sont principalement des cellules immunitaires: en aucun cas l'ARN ne va jusqu'aux cellules des organes reproducteurs (les gonades). Il ne peut donc pas être transmis d'une génération à l'autre. Enfin, l'ARN étranger injecté est instable et ne reste donc pas longtemps dans l'organisme : » C'est clair et net ! C'est le contraire de ce qu'affirme Alexandra Henrion-Caude.
Et la vaccination des femmes enceintes ? Qu'en est-il ? Un fait est certain : les femmes enceintes infectées par la Covid-19 risquent davantage de développer des complications post-partum. Si elles ont été vaccinées, elles sont tout autant protégées par le vaccin que les autres femmes. La vaccination permet donc à la future mère de développer une réponse immunitaire robuste contre la maladie et la grossesse n'est pas un obstacle à l'efficacité de cette protection. Toutes les études montrent que la vaccination réduit significativement le risque d'infection et aucun effet secondaire important n'a été observé. Tout au plus peuvent apparaître des céphalées et des myalgies, les mêmes que les femmes qui ne sont pas enceintes . En conclusion sur ce sujet, les bénéfices de la vaccination dépassent les risques potentiels. Il n'y pas de contre-indication pour les femmes enceintes en bonne santé à se faire vacciner selon tous les sites consultés.
Quant à l'engraissement des laboratoires pharmaceutiques, c'est une autre histoire, et même une légende tenace, mais qui n'a rien à voir avec le sujet de savoir si le vaccin est efficace ou non.
Les effets bénéfiques de la vaccination sont confirmés par tous les revues médicales et sites sérieux que j'ai consultés. En tout cas, en milieu hospitalier, il n'y a plus de Covid grave. L'auteure donne des chiffres de malades de la Covid à ce jour (plus de 200 000 ), mais sans dire que ce sont des cas bénins sans hospitalisation.
L'auteure ose dire que la vaccination n'a pas stoppé l'épidémie : en vérité, même si la Covid n'a pas disparu, les formes graves du début ne font plus la une des journaux et pour cause : il n'y en a plus. Et non plus de morts ! le vaccin à ARNm a empêché des millions de décès au niveau mondial.
Autre point : les laboratoires n'ont jamais dit que le vaccin assurait une protection totale, ou traitait l'infection, mais seulement réduisait l'éventualité de contracter une forme grave. L'auteure sur ce sujet n'est pas claire et déforme les propos des laboratoires.
En résumé, il ne faut pas oublier que tous les vaccins ont des effets secondaires et c'est selon les personnes, et parfois bien plus graves que ceux occasionnés par les vaccins anti-Covid.
Avant de conclure, je dois dire que je n'ai pas acheté ce livre ; il m'a été prêté pour que je donne mon avis. La principale impression que je retire de cette lecture, c'est le talent de l'auteure pour abreuver les suiveurs, les convaincus, les sachants de tout poil qui avant même la première ligne sont persuadés qu'il y a complot et que l'ARN messager que le vaccin nous injecte va tuer le monde entier en induisant une apoptose radicale ! Cet alliciant condensé de contre-vérités a laissé pantois nombre de généticiens et de toxicologues, médusés par le nombre d'aberrations développées dans cet ouvrage. Comme d'autres internautes honnêtes, j'ai encore une âme scientifique et un esprit critique.
Alexandra Henrion Caude retirée à l'île Maurice peut continuer à faire de la science à rebours, à ourdir des théories complotistes, même si elle s'en défend au coeur d'un institut de recherche voisin d'une église évangéliste. On peut être généticienne et complotiste ! Et de surcroit championne de la manipulation, de la fiction et de la désinformation.
Abusus non tollit usum ! oui mais quand même, il y a une limite …
Sources : INSERM / BMJ MEDICINE /NEW ENGLAND JOURNAL OF MEDICINE
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Pour mieux comprendre, prenons, en guise d’ARNm, une phrase complète : « Ce matin je mange du gâteau au chocolat. » Elle comporte un seul message, qui pourtant peut servir à construire d’autres messages de même nature, comme « Je mange », « Ce matin je mange », « Je mange du gâteau », « Je mange du chocolat ». Mais elle peut aussi donner des messages qui ne sont pas de même nature, en s’adressant à quelqu’un d’autre et en lui donnant un ordre comme « Mange », « Mange du gâteau » ou « Mange du chocolat », et elle peut même utiliser l’exclamation : « Du chocolat ! », etc.
Ajoutons à cette complexité que même les silences entre les mots donnent une information : imaginez ce livre sans espace entre les mots ! En clair, la cellule s’autorise toutes les combinaisons possibles à partir de l’ARNm, qui, lui, est passif.
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En Allemagne, le 9 septembre 2022, le principal quotidien berlinois, le Berliner Zeitung, [...] interviewe l'épidémiologiste et professeur émérite à l'université de Münster, Ulrich Keil. "Nous constatons donc une augmentation absolue du risque [d'effets secondaires graves] dû à la vaccination ARNm-Covid-19", explique-t-il.
Le 12 septembre 2022 est publiée une autre étude, qui révèle cette fois que le vaccin peut être plus dangereux que le virus lui même, jusqu'à 98 fois plus dangereux. Elle est menée par les scientifiques de Harvard et de Johns-Hopkins dans la revue Social Science Research Network, et repose sur les données du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis (CDC) et des laboratoires eux-mêmes, chez des jeunes adultes entre 18 et 29 ans.
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Cette publication n'a pas manqué de susciter une controverse folle car évidemment la question sous-jacente est : l'ARN vaccinal peut-il aussi intégrer notre génome, et donc modifier notre descendance? La réponse est oui. […]
Imaginer qu'on a injecté ce vaccin à des millions d'hommes, de femmes, de jeunes, et maintenant d'enfants sans avoir pris la moindre précaution pour protéger la molécule la plus intime qui soit : notre ADN, notre génome, notre patrimoine génétique me plonge dans une perplexité vertigineuse.
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"Nous sommes ce que nous mangeons", nous expliquait Ludwig Feuerbach, philosophe du XIXème siècle. Mais nous avait-on précisé que "nos descendants seront aussi ce que nous avons mangé?" Les femmes surveillent généralement, presque intuitivement, ce qui entre dans leur corps quand elles sont enceintes. Mais ont-elles conscience qu'il faudrait faire attention à ce qu'elles mangent y compris en dehors des neufs mois de grossesse?
Et quel homme pense, au moins dans les deux mois et demi avant d'essayer de procréer, que ce qu'il mange va influencer la santé de ses spermatozoïdes et celle de sa descendance? Aucun! Car nous avons cette information depuis peu. Et qu'elle se diffuse à peine, voire pas du tout.
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Dans le cas d'un vaccin à ARNm, on nous injecte une soucoupe dans laquelle on met de l'ARNm. Le tout est synthétique. Cette technologie de soucoupe est d'ailleurs la même que celle utilisée avec les vaccins ARNm contre la grippe aviaire et contre la rage... ceux qui ne marchaient pas. Cette soucoupe échappe donc à la surveillance immunitaire qui est chargée de faire des anticorps. Ainsi, contrairement à ce qui se passe pour toute autre vaccination, notre système immunitaire ne réagit pas en fabriquant des anticorps sur-le-champs, car il ne détecte pas de virus. En tout cas, pas à ce stade. Il s'agit de ces fameux quinze jours où l'on vous indiquait que vous n'étiez pas protégés... "Il faut du temps à votre corps pour se protéger", écrit le CDC (Centre pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis). "Les gens sont considérés comme complètement vaccinés deux semaines après leur première injection". Ce délai est donc une seconde différence fondamentale.
La soucoupe fusionne alors avec nos cellules, comprenez que l'ARNm entre en elles. Là, les cellules se transforment d'un coup en usine à produire ce que l'ARNm vaccinal nous force à produire. Avec cette injection, un nouvel ordre arrive. Nos cellules sont ainsi reprogrammées, car l'information de cet ARNm synthétique est conçue pour s'imposer, être exécutée avec une forte productivité. CureVac -laboratoire allemand- parlera d'une "clé USB" qui donne des ordres à vos cellules.
(p.85-86)
⬅️2️⃣➡️
((les différences fondamentales avec une vaccination classique))
⤵️
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