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EAN : 9781396721182
186 pages
Forgotten Books (10/10/2018)
4/5   1 notes
Résumé :
LES DESSINS DU LOUVRE
Par Henry de Chennivières
1882
Tome 1

L. Baschet - Éditeur Ch. Gillot - Graveur

École Florentine : Michel-Ange
École Romaine : Raphaël
École Vénitienne : Le Titien
École Lombarde : Le Parmesan
École Espagnole : Murillo
École Flamande : Pierre-Paul Rubens
École Hollandaise : Les Van Ostade - Jean Steen
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
MURILLO NÉ A SÉVILLE, LE 1er JANVIER 1618. - MORT LE 3 AVRIL 1682
L'existence des peintres espagnols fut cloîtrée, comme celle des moines, leurs protecteurs. Nulle aventure, point d’embarras. Le logis, l’église, les rues de la ville, forment leur univers. Hormis de rares exemples, cet emmurement volontaire était de tradition et l’Italie et les Flandres miroitaient vainement par delà les Sierras. D'ailleurs, les Titien et les Rubens de Madrid contentaient ces pieux mystiques.
Le génie de ce peuple orthodoxe, sa foi expansive et jeune, l’idée religieuse vivace, dominatrice, parfois cruelle, imposaient à l’artiste une manière de sacerdoce. Sa palette avait une éloquence ; son pinceau devait ravir les âmes fidèles et confondre les révoltées. Apôtre et théologien, le peintre évangélisait les foules.
Les images sensibles, écrivait le législateur de l’école, Pacheco, doivent tendre vers un seul but, faire entrevoir les êtres surnaturels, les mystères.
Cette esthétique d’ascète relâchait peu de ses rigueurs. Çà et là, elle sacrifiait aux vanités humaines le portrait d’une grandesse, d’une fille de roi, mais reprenait bientôt son vol vers le Paradis.
La Renaissance resta méconnue ; les belles formes des Florentins ne pouvaient franchir le seuil du couvent ou de l’église : l’auto-dafé punissait toutes les hérésies. La quiétude d’une vie austère mûrissait les saintes pensées et les songes de ces artistes visitaient le royaume des élus.
Contraste étrange ! Ce berceau de l'Inquisition est la terre où se rencontre le plus doux, le plus aimable, le plus tendre des peintres chrétiens, Murillo.
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Adriaanvan Ostade eut un cadet artiste, Isaak. Élève de son aîné, ce frère naquit en 1621 et mourut à trente-six ans. Il pastiche d’abord Adriaan ; ensuite découvre un accent personnel. Ses Haltes et ses Canaux gelés le montrent de reste. Il ne surpassa point son frère; content de l’égaler quelquefois, il reconnut toujours sa maîtrise. D’ailleurs, une carrière féconde mais trop courte ne permit pas d’entreprendre la lutte. Cette concurrence pouvait présenter de curieux épisodes, enrichir la peinture hollandaise, sans détrôner Adriaan. Isaak, en effet, dessinateur plus libre, plus fantaisiste, commente ses paysanneries, les émeut moins, charge ses figures, accuse et outre légèrement les lignes ; son esprit sentirait volontiers la recherche.
Tous deux peintres, tous deux graveurs, les Ostade couvrirent la Hollande de tableautins. Ils vécurent en tranquilles bourgeois de Ilaarlem, firent école et formèrent Cornélis Bega, Cornélis Dusart, Jan Steen.
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Michel-Ange ! Ce géant des âges modernes défie les siècles, désespère l’artiste, effraye l’écrivain. La mesure de ce génie n’est pas encore trouvée, et toutes les langues humaines épuisent à sa gloire le vocabulaire de leur admiration.
Après la cité des Médicis, après la ville des papes, la vieille Europe recueille les dernières dépouilles de l’héritage de Buonarotti; mais de rares sculptures, des feuillets épars, ne tiennent point lieu de la Sixtine, des Tombeaux. Les fortunes diverses des créations de ce statuaire sublime, de ce peintre terrible, réunirent en France des marbres et des dessins. Plusieurs de ces heureuses possessions disparurent ou s’éloignèrent ; plusieurs nous restent. Les unes et les autres eurent leur odyssée, et cette odyssée mérite un récit.. Certains épisodes de l'existence de Michel-Ange peuvent se joindre à l’historique de nos merveilles, pour détacher ainsi notre chapitre national de cette grande vie.
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Les trésors artistiques de la France se développèrent sous Louis XIV. François Ier, Henri II, Henri IV et Louis XIII, avaient réuni à Fontainebleau des merveilles de renaissance italienne : ce fut un acheminement. Colbert paraît. Il achète des peintures, des marbres précieux, pour embellir Versailles. Il amasse des dessins : voici se former le cabinet des dessins.
L'année 1671 marque la naissance de cette collection. Accrue par le travail de deux siècles, elle catalogue aujourd'hui trente-sept mille numéros. Ensemble incomparable et unique en Europe. Les ventes fameuses, les legs, les donations, firent atteindre ce nombre prodigieux.
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