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EAN : 9781396721106
188 pages
Forgotten Books (10/10/2018)
4/5   1 notes
Résumé :
LES DESSINS DU LOUVRE
Par Henry de Chennivières
1883
Tome 3

L. Baschet - Éditeur Ch. Gillot - Graveur

École Lombarde : Le Corrège - Le Parmesan - Nicolo Del Abbate
École Florentine : Michel-Ange - Léonard de Vinci -
École Romaine : Raphaël
École Vénitienne : Le Titien
École Flamande : Pierre-Paul Rubens
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Inspirés par les langueurs d’une âme amoureuse, les dessins du Corrège semblent des visions caressantes. Une grâce ineffable, un sentiment ému les enveloppent. Les traits moelleux d'une sanguine délicate indécisent les formes, estompent les modelés. Des teintes argentines éclairent ces croquis tout empreints d’une vaguesse adorable, Les Florentins et les Vénitiens renforçaient de hachures ou de lumières gouachées, les lignes du crayon, de la plume, sans atteindre le côlons naturel des études du Corrège. Lui, il laisse transparaître çà et là les dessous de ses feuillets blancs; avec sa pierre rouge, il traîne des frottis tendres et gras; une sorte de suave clair-obscur baigne les morbidesses divines de ses chairs et la légèreté de ses draperies. Parfois le pastel étend de petits nuages et gaze d’une douce vapeur les torses et les têtes. Les contours et les profils paraissent sortir d’un lointain mystérieux, comme de limbes délicieux. Le sourire attendri des figures, leur caractère de suprême élégance leur beauté toute humaine, la séduction frémissante des attitudes, composent le goût de dessin de l’immortel Lombard. Génie aimable et fertile, le Corrège n’achevait pas ses premières pensées, mais le souffle enchanteur de ses rapides esquisses captive le regard et fait oublier les lignes trop sommaires.
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Quatre siècles nous séparent d’Albert Dürer, et notre clair génie français ne comprend point encore l’idéal nébuleux du génie germanique. Nous sommes simples, élégants ; il est rude, il est gauche, il est enchevêtré, et depuis la Renaissance, notre école ne chercha jamais ses modèles par delà le Rhin. Aux premiers jours du seizième siècle, la France se dérobait à la douce influence des Flandres et se tournait vers l’Italie. Elle trouvait là les grâces nobles et la beauté. Plus tard, elle se fatiguait des conventions trop pompeuses ou trop stériles, et redemandait aux Flamands les harmonieux coloris et l’amour de la nature. Cette double inspiration alternait et revivifiait la peinture nationale. L’art allemand ne séduisait pas les âmes et l’on connaissait à peine ses procédés, ses œuvres et ses hommes. Albert Durer lui-même passait pour un barbare, un gothique. Son goût sauvage, aride et sec, le méchant choix de ses formes rebutaient. Aujourd’hui nos yeux moins prévenus conservent pourtant un peu des aveuglements d’autrefois. Nous voyons une grandeur sans charme, des angles, des brutalités : nos regards pénètrent malaisément cette manière tudesque et aucun attrait ne les captive d’abord.
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Bianchi Ferrari de Modène fut le maître du Corrège, mais son véritable initiateur est André Mantègne. En 1511, le jeune Allegri fuyait sa patrie désolée par une peste et gagnait Mantoue. Il avait dix-sept ans. La vue des oeuvres de Mantègne développait ses conceptions. Il imitait les finesses, la tournure superbe, l'harmonie du grand Mantouan.
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C’est le peintre de la Réforme : il est dévot à Luther, ami de Mélanchton, et il s’inspire naïvement de leurs communes doctrines. Dans l’oeuvre de Dürer, les artistes reconnaissent le réalisme d’un observateur, les historiens et les lettrés l’impression d’une des âmes les plus religieuses et les plus méditatives de l’Allemagne.
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