Au terme d’une journée de chine décevante au marché aux Puces de Saint-Ouen, Enzo remontait d’un pas lourd la rue des Rosiers qui le ramenait chez lui. C’était un de ces mauvais jours où de nombreux rideaux métalliques se trouvaient baissés, boudés par leurs exposants en ce long week-end d’automne. L’homme n’avait réussi qu’à remplir à moitié sa besace avec diverses « merveilles », comme il se plaisait à appeler ses précieuses trouvailles. La pluie avait ruisselé toute la journée sur ses joues burinées.