Yirminadingrad.
Cité post-industrielle perdue entre ailleurs et nulle part. Une guerre est passée par là, nous dit-on. Parmi les décombres errent des fantômes, des épaves, les rêves brisés de ceux qui restent. Ici on deale des cauchemars comme ailleurs de la dope. On y élève même des enfants.
Aux manettes de Yirminadingrad, les auteurs
Léo Henry et
Jacques Mucchielli revisitent le mythe de la révolution. Flanqués de l'illustrateur
Stéphane Perger, ils bombent le monde en noir glauque et rouge lacrymo, fouaillent la langue, affûtent les mots et nous délivrent, dans un grand matraquage de l'oeil et de l'esprit, la mémoire de la ville déchue.
Voilà plus de trois ans maintenant qu'ils sillonnent la ville et sa périphérie à la rencontre des survivants et recueillent leurs histoires, leurs pensés, leurs délires, leurs révoltes…
A l'occasion de la parution de Tadjélé, troisième tome des chroniques Yirminites, Léo nous parle de Yirminadingrad et de ses innombrables vies, réelles ou imaginées.
L'interview de
Léo Henry, c'est par ici : http://moshituc.wordpress.com/2013/11/17/tadjele-intw-de-leo-henry-parue-dans-le-elegy-n-75/
Lien :
http://moshituc.wordpress.co.. Commenter  J’apprécie         00