Voici mon dernier livre de
James Herbert et il n'y en aura pas d'autres. Je voulais absolument cette édition par pocket, parce que en plus du roman, l'illustration a été réalisé par l'auteur lui-même. Par ailleurs, je la trouve très réussie. Bien évidemment, elle est polluée par les premières lignes du texte qu'a inséré l'éditeur.
Il faut savoir qu'avant qu'il a été réédité depuis par Milady sous un autre nom, plus fidèle au titre original : « hanté ». C'est aussi le premier tome d'une saga de quatre livres qui met en avant son personnage principal David Ash :
→ «
Dis-moi qui tu hantes » ou « hanté » (1988)
→ «
La conspiration des fantômes » (1994)
→ « Ash » (non traduit – 2012)
→ « 48 » (1996)
David Ash travaille pour le département de la recherche paranormal. Sceptique convaincu, il oeuvre pour prouver que les fantômes n'existent pas. Il est appelé dans une petite bourgade d'Angleterre, dans un manoir typique, pour enquêter sur l'apparition étrange de spectre.
Avant de décrypter le roman, je tiens à pousser un coup de gueule. Ce n'est pas la première fois que je surprends
Lincoln Child à pomper d'autres oeuvres. Avec son compère
Douglas Preston, dans le cycle Gideon Crew, ils nous faisaient un étrange rapprochement scénaristique avec «
Le testament maudit » de
Francis-Paul Wilson. Ici encore, j'ai retrouvé beaucoup trop de similitudes avec «
La troisième porte », sur la psychologie et l'approche de son personnage. C'est pourquoi, j'ai eu la très mauvaise sensation d'un déjà vu. Désormais, je regarderai d'un oeil différent sur les récits de
Lincoln Child.
La faiblesse de ce récit tient dans lenteur. Il ne se passe pas grand-chose pendant les trois quart du livre. Heureusement, l'histoire est sauvée par quelques effets fantastiques, paranormaux, fort sympathiques et surtout par un final qui décoiffe. Pas d'horreurs proprement dit, mais davantage une ambiance angoissante, claustrophobie, bien que étouffée par les questionnements du personnage central.
Le roman n'est qu'une longue nouvelle étirée au maximum. L'auteur ayant ajouté deux autres petites histoires en plus du manoir hanté. On y trouve donc en supplément une église saccagée et un médium qui joue avec les morts.