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sur 1199 notes
Nous faisons à nouveau un saut de plusieurs milliers d'années dans le futur.

Leto II est mort et sa conscience est fragmentée dans tous les vers survivants de dune, devenue Rakis. Les exilés de la grande dispersion sont de retour dans l'univers de dune.
Après L'Empereur-Dieu de Dune qui ne m'avait guerre passionné, j'ai trouvé ici un franc regain d'intérêt pour la licence.
On retrouve un Bene Gesserit conquérant et puissant, intriguant.
On retrouve des héros positifs, abordables et attachants dont Duncan Idaho, Sheena, les révérendes mères et surtout Miles Teg, Bashar des Bene Gesserit qui va se découvrir des supers pouvoirs.
On découvre les Honorés Matriarches, descendantes des Truitesses, concurrentes des Bene Gesserit, moins politiques et retorses mais bien plus nombreuses, puissantes et se servant du sexe pour assoir leur domination.

Beaucoup d'action et surtout, une introduction à ce que je considère comme le meilleur tome de la série après le premier épisode bien sur : La Maison des Mères.
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Après les événements du tome précédent, est advenue une période de troubles marquée par une grande famine suivie par la dispersion de l'humanité au-delà de l'univers connu, réalisant ainsi le souhait de Leto II. 1 500 ans plus tard, certains sont revenus après plusieurs générations, avec des intentions floues qui suscitent l'inquiétude.

Sur Dune, appelée maintenant Rakis (et non plus Arrakis) et redevenue un désert, apparaît une enfant dans une tribu isolée, à qui les vers obéissent : Sheeana. Les prêtres et les habitants de Rakis la parent d'une quasi-divinité, ce qui ne manque pas d'attirer l'attention des soeurs du Bene Gesserit.

Le Bene Gesserit est à nouveau puissant, comme s'il avait rempli un vide après la disparition de l'Empire ; il est toujours autant obsédé par son programme de sélection génétique, et on se demande s'il a encore un sens alors que les soeurs veulent éviter à tout prix un nouveau Kwisatz Haderach. le Bene Gesserit a reçu un jeune ghola de Duncan créé par le Bene Tleilax qui y aurait implanté une mystérieuse modification. Jeune adolescent, Duncan est entraîné par les soeurs et protégé par le commandant du Bene Gesserit, le mentat Miles Teg.

Mais le Bene Gesserit est traversé par des dissensions, alors que d'au-delà de l'univers connu arrivent les Honorées Matriarches, simulacres des Révérendes Mères qui les surnomment avec mépris les catins, tant leur technique a développé les manipulations sexuelles. le Bene Gesserit les perçoit comme un danger, tandis qu'en parallèle le Bene Tleilax a son propre agenda et espère prendre l'ascendant sur le Bene Gesserit.

Le roman expose une situation politique complexe, avec des personnages approfondis. Miles Teg est un vieil homme pétri du sens du devoir et stratège, alors que Duncan, encore adolescent, apprend sous la férule des soeurs. Les Révérendes Mères, que ce soit Taraza, Odrade ou Lucille, ont chacune une personnalité qui se développe au fil des événements. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, notamment Watt, chef du Bene Tleilax, fournisseur des gholas et dont les cuves axol restent un mystère. Les prêtres de Rakis, eux, apparaissent en creux comme faibles face à ces structures puissantes. Mais chacune des organisations religieuses est confrontée à des oppositions internes, sur des bases théologiques ou de conflit de pouvoir.

Ce roman possède la même puissance que le précédent tome, bien que l'histoire soit bien différente : plusieurs confréries, chacune ayant son dessein et sa vision à long terme. Et comme il s'agit de religions, chacune est persuadée d'être supérieure aux autres (évidemment). Chaque chapitre ne fait qu'entrevoir un monde de complexité, grâce à une écriture qui souvent suggère plus qu'il ne montre (l'auteur n'est pas toujours facile à lire à cause de son habitude de ne pas exposer directement certains faits), le passé et le futur sont presque plus importants que le présent, et surtout, les complots attendent derrière chaque page. La profondeur de l'univers et de l'intrigue est fascinante.

L'action est très présente avec des combats, des fuites et des trahisons, sur Rakis et sur Gammu, l'ancienne planète des Harkonnen. Car le passé est très présent dans ce tome de Dune, ne serait-ce que parce que plusieurs personnages sont des descendants des Atréides, et peuvent avoir une parcelle du don qui a fait naître le Kwisatz Haderach.

Quoi qu'il en soit, ce tome donne très envie de lire le suivant.

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12ème voyage sur Gamu, la planète qui fut jadis le fief des Harkonen.

12ème ballade à pied sur le sol de Rakis, cette planète qui jadis fût Dune.

Et
Pour
Moi

La fin de ce voyage coïncide avec mon entrée à l'hôpital. Alors se croisent, le vaste univers de Dune, où l'humanité joue encore avec ses démons que sont le pouvoir, la survie, la recherche du sens, et l'étroitesse de ma chambre dans le milieu hospitalier où se supperbose gentillesse et douceur avec la froideur glacée et certaine de ceux qui ont le pouvoir armé d'un savoir absolu.

De la science fiction ?  Oh non, c'est de la littérature.

La littérature ce n'est pas une histoire ou seulement une histoire. Ce sont des mots qui se télescopent, se percutent, s'accompagnent pour faire naître un univers humain. La littérature est un accélérateur de particules. Il en ressort une nouvelle vision, une nouvelle compréhension, une nouvelle expérience.

Les hérétiques de Dune ne perd rien de sa puissance littéraire, politique, humaine et spirituelle en cette 12ème lecture. La question est posée comme un profond mantra :

"que sont les nobles fins ?"

Dieu est un mystère encore plus profond.

Je referme le roman et je vais bientôt ouvrir pour la 12ème fois la maison des mères. Entre les deux lecture d'un peu de poésie comme des lamelles de gingembre vinaigré lors d'un repas de sushi.
Lien : https://tsuvadra.blog/2019/0..
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Quand j'oublie totalement de vous faire une chronique (j'ai honte).

Ayant fini la saga, je me dis : tiens, je vais leur chroniquer le dernier tome. Et là, vent glacial en plein sur moi : j'ai oublié les hérétiques. Toutes mes plates excuses les enfants. Je ne sais absolument pas quoi vous dire. Mais ne vous inquiétez pas, je connais encore quelques petites pistes de réflexion là dessus.

En fait, pour les Hérétiques, on voit la situation de Rakis après la mort de Leto II. Et c'est pas facile de continuer à vivre après une dictature de quelques milliers d'années. En effet, la liberté a un goût franchement amer lorsqu'on n'est plus habitué à être guidé. de plus, les vers des sables commencent à se faire rares (puisque Leto n'est plus là) et la course aux Epices devient de plus en plus ardue de jours en jours. Alors, pour cela, il y a deux groupes religieux : le Bene Gesserit, toujours open pour intriguer et le Bene Tleilax qui est une espèce de groupe de religieuses un peu bizarres (on en sait plus au prochain tome, je vous rassure.) Bref, on va être constamment tiraillés entre ces deux groupes et leurs manigances pour obtenir le monopole de l'Epice (et donc dominer le monde).


Au milieu de tout cela, une jeune fille

Au milieu de cela, une jeune fille parle aux vers des sables. Forcément, les deux grands groupes religieux vont tout tenter pour l'avoir à leur cause. Chacun a des méthodes bien à lui et on se rend compte qu'en fait, Rakis est en train de mourir et l'enjeu principal est bien entendu d'élever des vers des sables sur une autre planète. Pour cela, il faut une Dispersion, autrement dit, que des gens peuples des tas de planètes pour de nouveau répartir tous les groupes en force.

Vont il gagner ce pari ? A quel point pourra-t-on intriguer dans ce tome (c'est quand même le but principal de cette saga fleuve, ne nous le cachons pas ) ? Vous le saurez bien entendu en lisant ce magnifique tome contre la montre qui part dans tous les sens et qui est franchement génial.


Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Après deux duologie centrée sur les Atréïdes et se déroulant sur la planète Arakis, j'ai été assez dépaysée de me retrouver 5000 ans après les tous débuts de l'histoire avec les Bene Gesserit d'un côté et les Bene Tleilax de l'autre dans l'espace, sur Gamma et un peu aussi sur la nouvelle Arakis.

Dans cette nouvelle duologie, Herbert décide de nous faire faire un sacré bond dans le temps. Après les événements enclenchés par Leto II, il m'a paru normal de voir les choses sur un temps plus long, mais ce n'est pas pour autant facile de replonger dans une histoire où tant de choses ont changé et où tant de personnages sont nouveaux. Heureusement, la plume de l'auteur est bien moins aride qu'au début et avec toute la vivacité de ses dialogues et de ses descriptions, j'ai pu plonger dans ce nouvel univers.

Celui-ci repose sur une dualité ma foi pas si étonnante. Nous avons d'un côté la branche femelle avec les Bene Gesserit qui tente de manipuler tout le monde pour pouvoir diriger l'univers à sa guise et de l'autre les Tleilaxu et leurs gholas qui tentent d'en faire de même mais de manière bien plus mystérieuse. L'outil pour réaliser leur souhait à tous deux : encore une fois l'épice présent sur Dune, sauf que l'un le détient et pas l'autre. Il faut donc trouver comment palier à cela.

Pendant ce long tome de 500 pages, j'ai donc suivi de nouveaux personnages membres de chacune des organisations fourbir leur plan. du côté des Bene Gesserit, plusieurs Mères supérieures veulent manipuler deux enfants afin d'en faire les instruments du futur qu'elles souhaitent. Ces deux enfants sont pour l'un le ghola de Duncan Idaho, encore, et pour l'autre une jeune fille pouvant commander aux vers d'Arakis. Rien de neuf en soi mais des intrigues qui restent passionnantes à suivre car très vivantes, avec des rivalités, des contradictions et des frictions. On passe d'un lieu à l'autre, des lieux qu'on connaissait autrefois et qui ont changé sans changer, mais qu'Herbert nous fait redécouvrir maintenant qu'il a découvert la puissance des descriptions et c'est fascinant en plus d'être immersif.

Les manoeuvres des uns et des autres amènent à de nombreuses scènes d'action bien écrites mais qui continuent parfois à laisser un sentiment de trop peu par rapport aux auteurs très visuels actuellement. Les thèmes, eux, sont ceux qui parcourent l'oeuvre : le dévoiement de la religion, les manipulations génétiques et l'eugénisme, les complots politiques. J'ai apprécié de retrouver cet univers connus mais je n'ai pas été soufflée car il n'y avait pas grand-chose de neuf. J'ai même été assez agacée par le tournant donné aux Bene Gesserit qui deviennent des déesses du sexe sous la plume d'Herbert. Franchement gênant.

Ce tome qui nous embarque dans une nouvelle duologie, une nouvelle temporalité et de nouveaux personnages est dans la ligne droite des précédents, voire en est un peu une redite. Ce fut un très bon divertissement malgré mon manque d'attachement aux personnages. J'ai eu beaucoup d'action et j'ai aimé suivre les plans alambiqués des uns et des autres, jusqu'à ce final détonnant, qui laisse un peu sur les fesses. Maintenant, je trouve ça un peu facile de la part d'Herbert, il n'est pas aussi inspiré que lors des tomes précédents ou alors ce n'est que l'introduction de quelque chose qu'on verra dans le prochain et dernier tome. Affaire à suivre.
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un soleil rouge se lève … ☀️

… beaucoup de sang a dû couler cette nuit. Vous l'avez? OK et bien c'est un peu l'ambiance vous voyez. Beaucoup de sang et de temps surtout qui s'est écoulé depuis le quatrième tome qui marque la fin d'un cycle dans cette saga. Les tomes 5&6 reprenant une « nouvelle » histoire (enfin en grande partie). Rassurez-vous on reste sur cette planète sableuse, mais pas seulement. On retrouve le Bene Gesserit, mais pas que. Et surtout notre Duncan Idaho en bonne compagnie.

🌡️ la température monte 🌡️

Au propre comme au figuré. le retour du désert, du sable et de cette jeune fille qui parle aux vers. Elle échappe à la prescience des Mères et aiguise la curiosité de multitudes de factions et autres guildes. Maîtriser les vers c'est maîtriser Rakis et l'épice. Ce Mélange encore au centre des dissensions économiques, politiques et cultuelles. Comment s'assurer sa fidélité ? En passant par des voies au caractère inavouable et jouer sur la propension de certaines minorités à user de leurs charmes et de leurs influences charnelles.

🪱 ver un jour, ver toujours 🪱

J'avais une petite appréhension en apprenant qu'un nouveau cycle démarrait là. J'aimais tellement l'univers que je ne voulais pas le quitter pour en retrouver un autre trop différent. Heureusement l'auteur réussit l'exploit de sortir de la boucle formée par les quatre précédents opus en nous régalant de nouveaux personnages, nouvelles relations et nouveaux enjeux tout en gardant l'esprit originel de « Dune ». L'écriture est toujours aussi plaisante, les personnages très intéressants (notamment Odrade que j'ai adorée). Je vais me retenir de ne pas lire de suite le dernier … je fais durer le plaisir.

🏜️ en bref 🏜️

Un plaisir sans fin. Un nouveau cycle qui démarre ici magnifiquement bien. Une expérience de lecture qui fait s'agiter les neurones , et c'est génial ! Un cinquième tome qui tient toutes ses promesses.
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L'action de ce cinquième opus se déroule plus d'un millénaire après la fin du règne du Tyran. Ce tome est tourné vers l'action au long cours du Bene Gesserit, à un carrefour de leur évolution et peut-être à l'aube de leur fin si elles ne parviennent pas à se réformer à temps. Alors que j'avais envisagé d'arrêter la lecture du cycle de Dune à la fin du tome précédent qui m'avait lassé, j'ai poursuivi et j'ai trouvé ce dernier à la fois plus divertissant et aussi intéressant que le précédent, ça valait le coup !
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« Les Hérétiques de Dune » est un exemple éclatant de l'habileté de Frank Herbert à créer un univers de science-fiction captivant. Contrairement à de nombreuses séries qui perdent de leur force au fil des tomes, « Dune » continue de briller et d'émerveiller.

Ce cinquième volet de la série se distingue en explorant des facettes plus profondes et nuancées de l'univers de Dune. L'histoire se déroule des milliers d'années après les événements des volumes précédents, offrant à Herbert l'occasion d'analyser l'évolution des sociétés et des individus à long terme, et il le fait avec brio.

Dans « Les Hérétiques de Dune », Herbert poursuit son exploration des thèmes qui jalonnent la série, tels que le pouvoir, la religion, la politique et l'écologie, mais y ajoute un nouvel élément : l'évolution de l'humanité. Herbert examine les conséquences de la manipulation génétique et de l'adaptation humaine à des environnements hostiles.

Les personnages de ce tome sont tout aussi mémorables que dans les volumes précédents. Les protagonistes, pour la plupart membres de l'ordre Bene Gesserit, sont incroyablement complexes et fascinants. Leurs dilemmes moraux et leurs choix difficiles ajoutent une profondeur captivante à l'histoire. J'ai particulièrement apprécié Teg Miles.

Herbert livre ici sa meilleure écriture, alliant richesse des détails et des descriptions à une accessibilité constante. Son style mêle subtilement philosophie, mysticisme et politique, offrant un récit à la fois profond et intellectuellement stimulant.

Pour conclure, « Les Hérétiques de Dune » est un chef-d'oeuvre de la science-fiction. Il poursuit avec succès l'héritage de la saga Dune en explorant de nouveaux thèmes et en approfondissant notre compréhension de cet univers captivant. Cette lecture est incontournable pour les amateurs de science-fiction et témoigne de la prodigieuse imagination de Frank Herbert.
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 9/10
Développement des personnages : 9/10
Style de l'écriture : 7/10
Rendu de l'histoire : 6/10
Total 31/40 Babelio 4/5

Si le précédent tome m'avait paru long et monotone je dois dire que le début de ce cinquième tome me faisait penser qu'on allait se régaler ici. Et pour le principe se fut vrai, les personnages sont bien mis en place et leur psychologie est très bien travaillée. Contrairement à beaucoup d'auteurs Frank Herbert est capable de rendre différent chacun de ses personnages.

Dans ce tome on reste axé sur deux histoire celle du clone de Duncan et de Sheena la monteuse de monstre rampants, tel un Paul Atréides au féminin. Même si ces deux chemins de vies restes captivants au bout d'un moment on se demande où veut en venir l'auteur. Et sans doute n'apprendront nous son vrai but que dans le dernier tome. Nous verrons donc comment tout ceci va enfin se conclure après moult trahisons et affrontements. Mais peut-être ne restera-t-il rien du tout. Car l'homme reste son propre mal son propre virus.
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Le problème de ce cycle titanesque, c'est qu'il couvre une période de temps très longue. Nous avons donc de nombreuses ellipses temporelles entre les différents tomes. du coup, il ne s'agit pas vraiment d'une suite mais plutot d'un nouveau roman dans le même environnement. Nous découvrons donc de nouveaux personnages quasiment à chaque tome.
C'est pour cette raison que je n'ai pas adhéré à ce roman. Je ne suis pas parvenu à y penettrer car je n'ai apprécié aucun de ces personnages! Peut etre est-ce du au fait de l'avoir lu en VO mais j'ai eu un peu de mal à me représenter les différents groupes et leur idéaux!. Je lirai bien sur le dernier tome de ce cycle mais je vais laisser un peu de temps entre les deux!
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