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3,43

sur 228 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une fissure de la terre au milieu d'un petit village d'Angleterre. du gaz semble s'en échapper, mais la couleur de la substance a plutôt des petits airs de brouillard. le fameux fog anglais dont on nous rebat les oreilles depuis des lustres, cette fois, est bien présent, on pourra même jusqu'à le qualifier d'envahissant, puisque dans ce brouillard jaunâtre, des massacres inexpliqués vont se perpétrer. Et le brouillard avance, et la folie de la population avec lui.
C'est tout à fait le genre de livre que j'aime et j'ai été servie. Même si l'on peut parfois regretter quelques petites longueurs, c'est reculer pour mieux sauter, et les rebondissements inattendus surviennent toujours fort à propos.
Écriture fluide et agréable, mais bon, rien de surprenant, c'est James Herbert, on passe un très bon moment et on n'en attendait pas moins.
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Suite à un tremblement de terre dans un village du Wiltshire, en Angleterre, un brouillard jaunâtre s'échappe de la crevasse. John Holman, fonctionnaire du ministère de l'environnement survit à sa chute en voiture dans cette crevasse et au brouillard étouffant. Pourtant au passage de cette bande de brume, tout être vivant change en accentuant les instincts primaires et meurtriers.

Que j'ai pris plaisir à cette relecture ! Pourtant, j'en avais oublié. Certaines scènes m'avaient marqué comme celles du collège et des pigeons. Comprendront celles et ceux qui l'ont lu. J'ai suivi avec oppression la descente dans la folie d'une population à cause d'un brouillard. le brouillard, un personnage en lui-même. Quand je pense que ce roman a été publié, pour la première fois, en 1975, il n'a pas pris une ride et il y a des choses (je n'en dis pas plus pour ne pas spolier) qui me semble toujours d'actualité.

Un retour de lecture peu explicite et, donc, si vous souhaitez ne pas rester dans ce brouillard, je vous conseille cette bonne histoire d'horreur et fantastique.
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Attention, aucun rapport avec l'excellent film de Carpenter ... si ce n'est ce brouillard quasiment vivant ... après un tremblement de terre bien effrayant, le héros devenu un temps fou à lier doit combattre un gaz mortel échappé de la terre mère, un gaz qui rend ... fou ... car tout ce roman est une longue descente vers la folie et les sévices corporels ... c'est dur, sec, sadique à mort (le passage dans le gymnase de l'école vaut son pesant d'or !), criminel en diable ... une franche plongée dans la dinguerie la plus totale avec un maximum de morts très graphiques ! J'ai eu quelques difficultés à rentrer dedans, mais ensuite ! On ne s'arrête plus ! Un très grand Herbert !
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Il suffit seulement de quelques pages pour tout de suite être plongée dans l'action et ne plus pouvoir lâcher ce livre. L'histoire s'enchaîne rapidement sans pour autant aller trop vite dans le déroulement. Au contraire, tous les personnages sont détaillés, même ceux que l'on ne rencontre que sur quelques pages, et on se délecte des événements une fois qu'ils font la rencontre du fameux brouillard qui rend fou. Tantôt avec humour, d'autre fois bien plus gore, la "folie" est superbement décrite par l'auteur avec une écriture fluide et facile.

Pour ma part, c'est mon premier James Herbert et je n'ai pas été déçu. Je pense poursuivre la découverte de l'auteur avec d'autres titres déjà présent dans ma PAL.
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Cela fait longtemps que je n'avais pas lu un James Herbert

Et cela doit bien faire 6 mois que je me dis cela... Mais quel titre choisir ? Sans compter que je ne voulais pas être déçu après Sanctuaire qui m'avait tellement marquée... C'est la météo qui a choisi pour moi. Un soir de brouillard, où le temps se jouer de nos sens, j'ouvre Fog. L'ambiance était là. L'écriture aussi. Et j'ai été terrifiée du début à la fin.

En effet, dans ce livre, il y a un brouillard qui rend fou. Un homme, John, enquêteur environnemental, tombe dedans (à l'insu de son plein gré bien entendu). Il devient le patient zéro, celui qui enquêtera pour savoir si ce brouillard est d'origine naturelle ou non, s'il a un but (parce qu'au bout d'un moment, on se pose la question tout de même) et surtout savoir si on peut trouver un remède. le brouillard, phénomène naturel, devient une "entité" intelligente, un ennemi fourbe qu'il faut fuir, traquer, attaquer.


L'auteur s'amuse à explorer dans ce livre la réaction face à l'épidémie

Et c'est cela qui est super intéressant... Et flippant aussi je dois dire. Comment fuir un brouillard ? Comment échapper à un empoisonnement par l'air ? Impossible. Surtout qu'il ne faut pas effrayer la population saine, l'évacuer. Mais comment être à l'abri ? Et que faire de la population infectée qui devient complètement folle, dangereuse, voire suicidaire parfois? Comment réagir face à l'être qui vous aime et qui soudain se jette sur vous avec un couteau de cuisine pour vous taillader ?

C'est cette ambiance là qui est oppressante à l'image d'un brouillard et qui vous tient pendant tout le roman. On se demande réellement comment les protagonistes vont réussir, surtout après leur échec. Quand on imagine à quel point ce livre peut devenir la réalité, et c'est bien entendu cela qui en fait la force, c'est proprement terrifiant et angoissant. Vous ne sortirez plus un jour de brouillard
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Une faille, une brume qui sort du sol et puis c'est l'enfer. Les gens, les animaux perdent le contrôle. Et au milieu de tout ça un homme qui a survécu et qui doit avec une équipe de scientifique plonger au coeur du problème pour éviter une catastrophe. La brume est plus sournoise que prévu et il va y avoir de nombreux incidents. Peut-on lutter contre un ennemi sans substance mais qui semble avoir une conscience? Âmes sensibles s'abstenir.
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Une secousse sismique ouvre le sol, et de la faille s'échappe un gaz nauséabond dont les effets délétères se font vite ressentir. Inhalant la substance, des dizaines (et bientôt des centaines, puis des milliers…) de citoyens britanniques au-dessus de tout soupçon cèdent à des pulsions violentes ou sexuelles pires qu'animales, se retournant contre leurs voisins, leurs amis, leurs collègues dans des excès dignes d'un bon film gore peu avare en hémoglobine.

Ainsi donc les entrailles de la Perfide Albion sont puantes et toxiques, et James Herbert ne manque jamais d'imagination pour illustrer cette émoustillante idée.
Ma critique complète sur Khimaira !
Lien : http://www.khimairaworld.com..
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