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Un roman situé dans l'univers de la co-science avec Dossadi donc ...
Dossadi est excellent , l'étoile et le fouet est assez médiocre .
Essayez d'être amoureux d'une étoile , alors que l'univers est en passe de disparaitre à cause d'une forme véhémente de sadomasochisme .
Essayez de parler avec une étoile et vous verrez que c'est très difficile ...
Heureusement c'est un texte court .
Plein de de curiosités loufoques , avec un style d'une lourdeur maladroite complètement abyssale .
C'est pénible à lire et fastidieux au possible , et cerise sur le gâteau : cela accouche d'une sourie .
C'est compliqué mais c'est facile ... : malheureusement ...
C'est un texte daté , c'est l'époque absconse et loufoque du genre .
Les Calibans gèrent les couloirs spatiaux-temporels, ce sont des sortes d'étoiles qui pour celle que nous connaissons dans ce texte , semble avoir bien du mal à ranger ses affaires ...
Mais que cela ne vous dégoutte pas de lire Dossadi .

PS : à lire à titre documentaire pour explorer l'histoire du genre .
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Un roman de science- fiction qui, truffé de beaucoup d'étrangeté, nous plonge dans l'univers des étoiles dont le mode de communication n'est presque pas accessible à l'homme, encore moins soumis à la compréhension de leur nature. L'Etoile et le fouet est un roman qui se lit parfaitement bien, on ne peut pas s'empêcher de louer l'esprit très imaginatif de l'auteur, et très créatif par rapport aux codes qu'il crée pour faire mouvoir son univers, comme dans son illustre oeuvre Dune, les personnage sont facilement accessibles,...mais quant à l'intrigue, elle est enveloppée de beaucoup d'ambiguïté qu'on se perd à un moment...
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Ce court roman d'Herbert est bourré d'invention jusqu'à la gueule : Herbert a-t-il lu Victor Hugo ? Une étoile peut-elle être amoureuse d'un ver de Terre ? Peut-on fouetter un astre ? Sans oublier le Bureau du sabotage chargé de gripper les rouages d'une administration proliférante dans le Cosmos et des Aliens aussi variés que dans MIB (j'adore les Taprisiotes ronchons) . Plus des classiques : les voyages instantanés dans l'espace , la menace de l'apocalypse , et , thème majeur du livre ,la communication inter espèces . C'est beaucoup pour un bouquin de 223 pages (en poche) et les dialogues avec la Calibane sont pour le moins abstrus,du coup je peux comprendre que certains lecteurs puissent être rebutés. Pour ma part j'adore ,vive le délire.
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"L'étoile et le fouet" est un court roman. Tout, ou presque tout, est écrit sous forme de dialogue. D'où le thème général du traitement de la communication. Une discussion sous fond d'enquête, de suspens voir de thriller avant l'heure. Et pour résoudre l'enquête on fait appel Jorj X. McKie, Saboteur inter-galactique qui n'a rien d'autre comme mission que d'essayer de sauver toutes les personnes qui sont passer au travers d'un couloir caliban. La discussion entre la Calibane et McKie n'est pas toujours évidente. L'un essayant de comprendre et savoir ce qui est en jeu, l'autre parlant comme un ordinateur., essayant de comprendre chaque mot, terme et concepts en liens. Et même si cela donne une conversation étrange, on retrouve ici le sujet de l'extra-terrestre sous son concept majeur : l'altérité. Et là, on commence à se dire que Herbert nous fait réfléchir sur la communication avec l'autre. Discussion au travers d'un language dépouillé, et la réflexion sur la langue, son utilité et la compréhension que l'on peut avoir des mots. Et sur ce sujet, Herbert nous amène une certaine profondeur de réflexion, si on la pousse soi-même...

Le roman est inclus dans "Le cycle des saboteurs". Histoire indépendante, je crois, mais suivie tout de même de "Dosadi".

"L'étoile et le fouet" reste un court roman, rapidement lu. Un titre oublié et actuellement réédité pour le bonheur des inconditionnels d'Herbert. D'autant plus que la couverture actuelle est bien sympathique.

Maintenant, à savoir si c'est du grand Herbert... Je ne sais pas. C'est un livre distrayant, sans spécialement être couvert d'actions. Il offre une certaine réflexion sans tomber dans le too much. Au final, un bon livre tout de même, mais pas une oeuvre majeure.
Lien : http://naufragesvolontaires...
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Ben, j'ai bien aimé. C'est court, bien construit et assez imaginatif. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu du Franck Herbert (Le programme conscience que je n'ai pas pu terminer) mais sa plume est un réel plaisir. le rythme est soutenu et la thématique abordée (la communication) est traitée de manière plaisante.
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Je dois bien avouer que j'ai été impressionné par bien des aspects de ce livre, par ailleurs assez court. En fait, je ressents derrière l'écriture un univers très riche qu'on ne fait que effleurer. C'est d'ailleurs plus ou moins un des problèmes du livre. En effet, rien n'est clairement expliqué dans le livre. L'univers présenté est complexe, ne serait-ce qu'entre les différentes espèces Xenos présentées, et c'est difficile de comprendre les interactions, les possibilités et les structures sociales, sans parler du rôle de chaque race. C'est progressivement dévoilé dans le livre, mais entre ça et les différents noms compliqués, il faut bien s'accrocher pour arriver jusqu'au bout.

Le tout est agrémenté d'une histoire assez remarquable, qui prend pour base un monde dans lequel une sorte de téléportation à été trouvée. Ce système repose sur des créatures, les Calibans, qui peuvent manipuler les tunnels éponymes. Cette façon de faire n'a jamais été comprise, et un co-sentien (si j'ai bien compris, les races extraterrestres sont classées selon qu'elles peuvent ou non ressentir des émotions, mais je n'en suis absolument pas sur) exceptionnellement doué va se retrouver dans une discussion avec la dernière Calibane en vie, les autres ayant disparu dans des accidents spectaculaires et violents.

Ce qui est donc difficile à appréhender pour cause d'une trame de fond riche et peu expliquée, s'étoffe encore dans les dialogues. En effet, les discussions vont être particulièrement difficiles, puisque les espèces se comprennent très mal entre elles, dû à leurs différences de perceptions, voir même à la difficulté d'appréhender un langage. Cette difficulté supplémentaire fait que nous abordons un livre très complexe à lire, difficile d'abord et demandant réflexion.

Mais c'est aussi un livre génial. En effet, Frank Herbert aborde plusieurs sujets dedans, outre la divinité, le pouvoir, la communication surtout, il nous plonge dans différentes réflexions qui peuvent se retrouver à notre simple échelle. Finalement, n'avons-nous pas nous aussi ces difficultés de communications entre différents être vivants ? Ici, l'échelle est beaucoup plus vaste, et nous abordons le coeur même du sens des mots. Essayez d'expliquer à une espèce consciente, mais ne vivant pas sur le même plan d'existence que nous, le sens du mot "manger" lorsqu'elle n'a pas de substance physique. Bref, Frank Herbert balaye en un court passage beaucoup de thématique. Mais il prend aussi en compte le principe de sentiments et semble indiquer qu'il s'agit là de l'unique chose rattachant les co-sentient entre eux. Seul l'expression et le ressentiment de sentiment nous permet de communiquer et de nous comprendre. C'est à la fois beau et très intelligent comme écriture.

Si je devais vous conseiller quelque chose pour ce livre, c'est simplement de vous accrocher et de ne pas vous laisser abattre dès les premières pages. le livre est vraiment difficile d'accès, il faut rester concentré dessus et ne pas lâcher, mais il révèle un univers dense et une réflexion profonde. le peu de pages ne se lit pas vite, mais il est sacrément dense, jusqu'au bout d'ailleurs. Je ne peux que vous inviter à le lire, mais soyez préparé. Il vaut mieux commencer par autre chose si vous souhaitez lire de la science-fiction. En tout cas, Frank Herbert commence à m'intéresser maintenant. Je vais commencer, je crois, son cycle de Dune sans trop attendre à présent.
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(Chronique rédigée dix ans après la lecture de ce livre)
Bon, j'avoue que mes chroniques de livres lus il y a longtemps ont parfois très peu d'intérêt (mais je les ferai quand même toutes, par souci d'exhaustivité !), à l'image de celle-ci : j'ai gardé tellement peu de souvenirs du roman et pris si peu de notes à l'époque que je n'ai pas grand-chose à en dire aujourd'hui. Disons juste que c'est un roman court, qu'on peut qualifier de bizarre ou d'original, aux concepts assez vertigineux mais qui se traduit surtout par des dialogues pas toujours très compréhensibles.

J'avais apprécié la variété des extra-terrestres, et finalement ces dialogues parfois étonnants, mais pas sûr que ce livre soit à classer dans les grandes oeuvres de la science-fiction.
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Communication égale compréhension

Lire du Frank Herbert, c'est retourner à mes premières amours en matière de science-fiction. Il m'en reste encore quelques-uns sous le coude, ouf.
Une fois de plus, on peut affirmer que le Franky en prenait d'la bonne. J'ignore s'il possédait son gisement d'épice perso ou s'il faisait son propre élevage de vers de sable, mais ce côté perché et fantaisiste apporte une note de fraîcheur dans une science-fiction souvent trop rigide.

On retrouve ici ses psychologies poussées, ses rapports humains et politiques conflictuels, néanmoins complémentaires. J'aime voir la communication ainsi portée aux nues, soutenue à bout de bras entre des belligérants pourtant prêts à se trancher la gorge à la première occasion. C'est ce dialogue pointu, destiné à trouver une faille dans la défense de l'adversaire, qui a fait toute la réputation de l'auteur. C'est ce dialogue qui fait que ce roman fonctionne.
Des personnages aux origines et aux formes diverses et colorées, des attributs et compétences qui, combinées les unes aux autres, offrent des possibilités étourdissantes. Il y a tout un paysage ici, une diversité à peine évoquée, mais que l'on devine sans mal. Un livre univers à l'image de son oeuvre la plus connue.

Parce que ce roman aborde les thèmes de la communication, du langage, du voyage temporel (mais pas tout à fait) et de la pensée conditionnée à la compréhension dudit langage (et vice versa), il m'a fait penser à la nouvelle de Ted Chiang, L'Histoire de ta vie, que je n'ai pas encore lue mais dont l'adaptation par Denis Villeneuve, Arrival, est mon film de SF préféré.
Chiang a certes poussé la réflexion beaucoup plus loin, mais Herbert ne démérite pas. Il introduit lui aussi la notion d'un amour peu commun (universel ?) et, en digne représentant de l'âge d'or de la SF, propose des concepts étonnants, entre couloirs spatiaux, mode de communication instantanée, manifestation physique d'entités cosmiques, etc., ne manquant pas de rappeler que tous ces outils/atouts possèdent bien évidemment leurs limites.
L'autorité du Bureau des Saboteurs est intéressante à bien des égards, même si le lien entre sa fonction première (parasiter une administration trop lourde) et la mission de McKie m'a, je l'avoue, un peu échappé.
Les personnages, principaux comme secondaires, ne manquent pas de gouaille. Des spécialités qui servent l'enquête de McKie, une hiérarchie utile pour un récit précis. La Calibane à elle-seule, interlocutrice privilégiée du Saboteur (tout est là), catalyse tout l'intérêt porté à ce récit. Malgré une communication – donc une lecture – laborieuse, on se prend d'affection pour cette martyre d'un nouveau genre. Elle brille par son innocence autant que par sa sagesse qui transcende tout ce que l'Homme croit connaître. Seul “être” décorporé de cette histoire, Fanny Mae en est pourtant le coeur palpitant, l'initiatrice essentielle. Une belle trouvaille. Encore fallait-il réussir à lui donner corps. Bravo.

Le sujet de la flagellation m'a laissé un peu perplexe. Il aurait été bon d'expliquer comment la “méchante” de l'histoire a bien pu dénicher ce procédé et quelles sont ses motivations, ainsi que celles de l'autre “méchant”. Comprendre les mécanismes d'un truc aussi tordu aurait permis d'offrir un peu plus de profondeur au roman. Pourquoi le procédé fonctionne avec ce type de fouet en particulier ? Pourquoi un Palenki et pas une autre espèce ? Pourquoi ce contrat entre la Calibane et sa patronne ? Quel bénéfice pour la première ? Pour une fois, Herbert a voulu pondre un roman court, mais beaucoup de points restent en suspens.
Mention ++ à Guy Abadia, dont la traduction ici m'a plus convaincu que dans ses autres travaux sur les oeuvres d'Herbert.

J'aime les libertés que prend Frank Herbert avec la science-fiction dite classique. Il s'inscrit davantage, comme avec le cycle Dune ou le Programme Conscience, dans une space-fantasy mêlant sans complexe concepts physiques, créativité fantasque, psychismes débridés et aventure.
L'Etoile et le fouet reste malgré tout un peu en-deçà de ses promesses. J'ai le sentiment que l'auteur a voulu rester accessible au plus grand nombre en livrant un roman d'espionnage et d'action, quitte à perdre un peu de la philosophie et de la poésie qui ont fait ses grands jours. Je lirai toutefois la suite avec un appétit égal.
Lien : https://editionslintemporel...
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Frank Herbert nous avait habitués à beaucoup mieux. Je suis assez déçu, je ne suis pas parvenu à entrer dans cet univers, trop abscons à mon goût. Il est déjà satisfaisant que le texte soit plutôt bref. On y retrouve les couloirs spatiaux-temporels manipulés par les Calibans. Mais ça n'à l'air de mener nulle part, sinon à l'incommutabilité. Tant pour le héros que pour le lecteur.
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Je viens de terminer ce livre.
Il est moyennement bon.
L'intérêt pour l'histoire n'arrive vraiment qu'à la moitié et à ce moment il devient non seulement intéressant mais vraiment très intense !
Du masochisme dans une ambiance qui se veut apocalyptique,une déesse dans une Boule et un personnage principal dans une situation impossible.
Tout ces éléments donnent quand même envie de découvrir la suite de l'histoire. "Dosadi" - apparemment excellent.

"L'Étoile et le fouet" est donc à lire,un récit lent qui devient de plus en plus intense,reposant sur des dialogues et des concepts nouveaux,Frank Herbert relie certains de ses livres ici,comme "High-Opp","Et l'homme créa un dieu..." ou même ses deux excellents cycles : "La Séquence Pandora" (ou "Cycle de la Conscience Programmée") et l'inéluctable : Cycle de Dune.


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