Depuis la trilogie des « Rats » et «
Fog », j'ai toujours bien aimé les romans de
James Herbert. Romans de terreur bien structurés, bien écrits, souvent gore, mais toujours passionnants.
LE SOMBRE est bien de cette veine et cette histoire surnaturelle qui démarre sur les chapeaux de roue ne ménage aucun temps mort durant les 350 pages du bouquin.
Finalement très moral, ce récit montre le combat entre le bien et le mal. Cette chose hideuse,
le sombre, aggrave les défauts des personnage qu'elle approche et change les gens normaux en tortionnaires meurtriers.
Et une petite équipe de médiums, spirites et chasseurs de fantômes vont tout faire pour lutter contre cette terrible entité.
Très visuel, ce livre fait souvent penser au célèbre film La Nuit des morts-vivants de G. Romero. Les héros sont autant chassés que chasseurs et les rebondissements incessants font souvent basculer le récit d'un protagoniste à l'autre ce qui donne un rythme très soutenu au roman.
LE SOMBRE démarre en décrivant une rue qui devient le théâtre de terribles meurtres, puis, petit à petit, le mal s'étend à Londres tout entier. Les scènes gore sont très explicites et je déconseillerai ce livre aux âmes sensibles. Mais l'écriture de
James Herbert, très fluide, séduira les amateurs du genre.
Bref, ce livre offre une lecture captivante. Il est sans doute une des plus belles réussites de cet écrivain et je le conseille aux amateurs de littérature fantastique.