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284 pages
Mondes futuristes éditions (01/11/2021)
4.67/5   3 notes
Résumé :
Jérôme Navart, professeur, s'ennuie pendant cet été caniculaire. Passionné par les sorcières, il pense être l'un des descendants de Marie Navart, sorcière brûlée vive à Templeuve, ville de la banlieue lilloise, il y a environ 400 ans.

Cette “Sorceresse”, comme on disait à l'époque, serait-elle réincarnée en la personne de la jeune Wanda, fille d'un fabricant de poupée X ? Mais… Étrange et cocasse ! Une connaissance de Jérôme est découverte morte, per... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement Blandine Carron pour l'envoi du livre de José Herbert : « Les poupées diaboliques ». Une belle découverte que ce polar original à l'intrigue captivante. L'auteur nous déplace à Cambrai dans une enquête déroutante aux situations loufoques, mêlant poupées gonflables et sorcières. Une histoire aux multiples rebondissements et bien documentée pour la partie historique. L'auteur use d'une écriture fluide, crue et non dénuée d'humour noir. Un très bon moment de lecture !
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Merci à Blandine Caron qui m'a envoyé ce livre suite à un concours sur Lire rêver et partager.
Encore un nouvel auteur à découvrir!
Franchement je n'ai pas été déçue! La couverture déjà je la trouvais intrigante, on y décèle un second degré……..
Dès les premières lignes on constate que l'on a affaire à un original, un amoureux de la langue française au vocabulaire riche, mais aussi à un esprit loufoque et sachant manier l'humour!
L'écriture est agréable, mais l'histoire est surprenante, mêlant meurtres, sorcière, profs et poupées silicone pour adultes.
Je me suis régalée à lire ce polar, truffé de dialogues savoureux, de personnages rocambolesques, attachants, avec leur histoire personnelle assez déjantée.
J'ai aimé, le tissu historique, très intéressant et bien documenté.
Bref, un drôle de roman, mais un vrai polar, avec beaucoup de rebondissements.
Même si j'avais deviné le tueur vers la fin, j'ai été surprise par certaines révélations. Merci à José Herbert pour ce moment de lecture agréable et drôle, j'aurai plaisir à lire vos autres romans.
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Un peu surpris par le style au début du roman, je suis entré petit à petit dans l'intrigue en me disant : “Et pourquoi pas” !
Et j'ai bien fait…

Je découvre José Herbert avec ce roman. Je ne le connais pas (encore…!), mais j'imagine qu'il doit être un “drôle” de personnage, c'est un féru d'histoire et de vocabulaire aussi. Et dans son roman, il s'est lâché pour mon plus grand plaisir… Car même s'il y a un côté indéniablement loufoque dans la manière de traiter son sujet, c'est bien un polar avec du suspense que je tenais entre mes mains !

Alors, par où commencer ?
L'histoire… commence… dans le milieu des… poupées sexuelles !!!
D'où ma surprise en début de lecture !
J'abordais un “nouveau” monde, que je ne connaissais, mais alors pas du tout !
Si, si je vous jure ! Mais heureusement, Google est là !

Très vite arrive un premier meurtre.
Le corps est retrouvé chez lui, dans son lit. Il y a du sang partout. La meurtrière est encore installée à cheval sur le corps du défunt, percé de centaines de trous. Sa droite tient un couteau de cuisine, tandis que la gauche est à plat sur le corps qui gît allongé. La meurtrière ne bouge pas d'un cil. Et pour cause, c'est une poupée sexuelle. Commence alors une enquête qui va impliquer Jérôme Navart. En effet, le cadavre est l'un de ses compagnons de service militaire, ils s'étaient justement retrouvé peu de jours avant !

Un second meurtre à lieu, adoptant les mêmes principes, sang et poupée gonflable… Et Jérôme le connaissait aussi !
L'intrigue allant ainsi de rebondissements en rebondissement nous mènera à Templeuve, lieu historique où l'on chassait et brûlait les “sorceresses”, pendant très longtemps, dont Marie Navart, qui fût brûlée vive en 1656.

Qui sera la prochaine victime ?

José est un vrai conteur.
Il a le sens du verbe et des mots, il sait en jouer et s'en amuse même. Les phrases glissent toutes seules et ne sont interrompues, voire percutées que par des dialogues truculents quand ils ne sont pas complètement délirants ! Il sait aussi très bien entretenir, et l'intrique et le suspense, aime l'époque médiévale et cela se ressent tout le long du récit. J'ai passé un agréable moment de lecture, teinté régulièrement d'humour et de surprises. Un roman surprenant soit, différent, aussi, et qui mériterait vraiment d'avoir une plus large diffusion.

Par contre… Et c'est une remarque tout à fait personnelle, la couverture, à mon sens ne met pas du tout le récit en valeur… C'est dommage !
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le 16 décembre, elle fut soumise à la question extraordinaire, ou torture des brodequins. « J’avoue », hurla-t-elle alors que ses jambes éclataient dans d’atroces souffrances. Elle fut exposée sur la pierre aux sorcières, près de l’église puis conduite aux flammes du bûcher au lieu-dit les solières. Il faut savoir que, souvent, le condamné à être brûlé vif mourait, non pas à cause des ardeurs du feu, mais par l’impossibilité de respirer à cause de la fumée qui se dégageait de la paille enflammée et des fagots la plupart du temps humide. Le spectacle était apprécié par les manants qui jetaient à l’occasion sur le brasier un ou plusieurs chats noirs, symboles de Satan.
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Marie Navart fut accusée d’hérésie. Par qui ? Essentiellement par des membres de sa belle-famille. Son beau-frère, qui prétend avoir été ensorcelé ; la femme dudit ; elle aurait été envoûtée alors qu’en train d’accoucher avec l’aide de Marie ; un autre déclarant avoir subi un sort à cause d’une pomme ; pour un autre encore, ce fut un fromage ; le beau-frère accuse un craquelin, sorte de petit pain au sucre, qui lui fut donnée par Marie, et qui serait porteur de sortilèges. Les accusations d’envoûtement pleuvent, associées, ou plutôt consécutives, à des problèmes d’héritage. Marie sent le danger et s'enfuit vers la Belgique. Le 10 novembre 1656 elle est arrêtée.
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L'individu considère son double dans le miroir de la salle de bain. Il se trouve moche, trop gros. Son visage est peu soigné, mal rasé, sa dentition brune et inégale, ses cheveux trop longs. Mais il s’en fiche. Il s’accorde une promesse – nous sommes en janvier – qu’il prononce à voix haute, pour qu’elle ait plus de force, sachant pourtant qu’il aura du mal à la tenir car ce n’est pas la première fois qu’il la fait : je ne tuerai plus jamais ma compagne.
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- Le monde aime le sordide, le bizarre, l'anormal, le crade, l'interdit, le surnaturel. J'en oublie. Plus c'est dégeu plus on jouit ! Excusez mon vocabulaire, dit le maire. La société hait les vomissures et pourtant s'en délecte. C'est pareil pour la politique d'ailleurs. On la déteste mais on l'encense sur les écrans.
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Videos de José Herbert (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de José Herbert

Interview de José Herbert, pour son roman "Le dernier Jour" (Eds Atria)
Interview de José Herbert, pour son roman "Le dernier Jour" (éditions Atria). Emission La Vie des Livres du 1er octobre 2014.
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