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3,59

sur 2006 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Apres l'Afrique, et le Congo plus précisément, Tintin se rend en Amérique .
Des son arrivée à Chicago, il a fort à faire face aux gangsters qui semblent s'être donné le mot pour lui mener la vie dure...Ils essayeront tous les moyens pour lui nuire : les menaces, l'enlèvement, la transformation en corned-beef...
Tintin ira jusqu'en territoire indien à la poursuite d'un brigand. A noter que la vision de Hergé est loin d'être inintéressante quant à ce qu'il advient des indiens une fois du pétrole découvert sur leurs terres.
Bon, cet album est loin d'être un de mes préférés et pour moi il reste surtout une course poursuite sans fin.
A la faveur de cette relecture, j'ai pu constater une différence de dessin au niveau de la dernière vignette de la page 47. J'ai récupéré il y a quelques temps une édition plus ancienne et la maman qui berce son bébé a changé de profil ( et de couleur....)
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Avec ce troisième opus des aventures de Tintin, Hergé internationalise définitivement son héros, lui donnant une notoriété mondiale.
Son nouveau statut de star du journalisme confère également au petit reporter des obligations nouvelles avec un code déontologique aux valeurs universelles, Tintin sera au service de tous, dénonçant tous les maux d'un monde en ébullition permanente.
Car il ne faut pas oublier que Tintin est avant tout un simple contemplateur des beautés et des affres d'un univers où il voyage, essayant avec son style et sa pugnacité de répondre aux injustices de son époque.
Dans cet album, il va avoir beaucoup de fil à retordre, en particulier contre le crime organisé aux U.S.A. le chef des gangsters et ses sbires ayant décidé de régler son compte au petit reporter trop curieux.
A nouveau Hergé fait de Tintin le porte-voix de la justice et du combat contre les méchants quel qu'ils soient. Au demeurant, l'auteur en profite pour dénoncer les méfaits d'un capitalisme exacerbé, corrompu, pollueur, spoliateur comme avec les tribus amérindiennes chassées de leurs terres ancestrales.
Hergé en montrant son intérêt pour tous ces faits gravissimes, voulait sûrement faire oublier ses bévues de jeunesse de Tintin au Congo, même s'il faut le rappeler, Tintin reste avant tout un témoin souvent involontaire, de choses contextualisées à l'époque précise où ont été fait les albums.
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Lectrices, lecteurs, bonjour !
📗📘📙
#lectureterminée : Tintin en Amérique, de Hergé.
Troisième volume des aventures de Tintin et Milou, nous retrouvons cette fois notre jeune reporter traversant les États-Unis des années 30.

Tour à tour poursuivi et poursuivant les sbires d'al Capone et autres gangsters de Chicago, ce volume fait suite au précédent, Tintin au Congo. Il en reprend d'ailleurs le même style narratif un peu désuet aujourd'hui d'une suite de péripéties et de gags. Et, comme ce dernier, il s'agit avant tout de faire découvrir un monde lointain aux jeunes de l'époque (1932) à travers toute une série de poncifs (la prohibition, les gangsters, la spéculation pétrolière, etc…) et d'imagerie collective du far-west, comme le train à travers les grandes plaines, les cowboys et les indiens, le bandit mexicain, le lynchage sur les rails, la pendaison, etc…
Je l'ai trouvé moins exotique et moins drôle que Tintin au Congo, et pas encore aussi passionnant et aventureux que les tomes qui suivront.
À noter que cet album est le seul de toute la série Tintin où l'on trouve un personnage réel, en l'occurrence le mafieux Al Capone.

Êtes-vous tintinophile ? Avez-vous lu ce tome ? Qu'en avez-vous pensé ?

Edouard Jhil.
"Lisez ce que vous voulez, mais lisez !"
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Construit sur la même trame que "Tintin au congo", si ce dernier marquait la petite enfance, celui progresse un peu vers l'âge des jeux de cowboys et d'indiens. A la façon du "Saint" de Leslie Charteris, Tintin justicier international va maintenant terrasser la mafia de Chicago !
Gags toujours aussi puérils, parfois tout juste calqués sur ceux du Congo, Hergé s'embarrasse fort peu de crédibilité ou d'inventivité (pas encore).
Notons cependant que les critiques contre le racisme supposé d'Hergé se sont bien gardés de relever ici sa dénonciation du racisme américain. "Les nègres" y sont pendus , les indiens chassés par l'armée et le capitalisme sauvage y est vilipendé en un temps où beaucoup se pâmaient d'admiration devant le miracle américain et fermaient les yeux sur ses atrocités.
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Tintin en Amérique. Suite de ma cure de BD :)
C'est une aventure un peu ennuyeuse, lors de laquelle Tintin est sauvé de le mort à maintes reprises de manière miraculeuse et incrédible. Très peu de personnages forts. Quelques propos désobligeants sur les nègres et les peaux rouges, toujours pas de filles ou de dames, aucune expression de sentiments. La seule chose qui me plaît, c'est que cela me rappelle les moments de mon enfance quand avec mes frères et mes soeurs nous regardions et lisions les albums de Titin.
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Après un essai en Russie soviétique et un voyage au Congo, Tintin nous emmène cette fois aux États-Unis où il lutte contre la pègre de Chicago et contre al Capone en personne !!
Tintin acquiert petit à petit une vraie dimension de héros de bande dessinée qu'on ne trouvait pas encore au pays des soviets.
Hergé y dénonce à mots couverts le traitement des Indiens d'Amérique et nous offre une aventure mouvementée qui laisse augurer l'évolution qu'on connait.
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Je viens de finir ce troisième tome des aventures de Tintin. Malgré, toujours, une bonne part de racisme, je reconnais, qu'ici l'aventure est plus palpitante, mais aussi plus critique envers la société étasunienne ce qui faut énormément de bien après Tintin au Congo. J'espère que la série continuera à s'améliorer !
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Changement de décors après le controversé Congo. Nous voilà pour cette troisième aventure dans l'Amérique de la prohibition et des indiens. L'album le plus vendu dans le monde, pourtant loin d'être le plus abouti.

Et ça commence fort : la venue de Tintin à Chicago ne fait pas que des heureux et la pègre, autour de laquelle tourne toute l'aventure, s'emploie à organiser une série de rapts et de tentatives de meurtre dès la première planche, sans grand succès. On reste ainsi dans la lignée de Tintin au Congo avec une douzaine de vignettes par planche, des actions rapides en forme de sketches parfois, des décors simples, épurés et toute la panoplie de ce que les Etats Unis des années 30 ont à offrir : les gangsters, les indiens, la course au pétrole, le capitalisme refreiné, les trains du far west (un peu plus élaborés que le train africain), les lynchages, les sheriffs, les cowboys … . Comme au Congo, tout est là pour un merveilleux reportage aux States ! Et comme au Congo, la couverture fait dans le cliché : les indiens, leurs tipis, leurs coiffes et Tintin ligoté. Ca manque de gangster, mais ça passe mieux !

Côté scénario, c'est tout de même un peu plus élaboré cependant. Tintin est à la poursuite des méchants en général, dont Al Capone, qui fait même une apparition. Puis de Bobby Smiles en particulier, qui parcours les grandes plaines. Et puis de Milou pour finir, car Milou est toujours là et s'en sort toujours aussi bien que son maître ! D'ailleurs toujours comme au Congo, Milou parle. Il parle même tout le temps et participe activement à l'aventure.

En résumé, Tintin en Amérique est toujours très cliché, très « reportage dans un pays lointain », très basique, mais avec un petit fil conducteur que Tintin au Congo n'avait pas. Les détails sont un peu plus subtils et rendent certaines scènes franchement droles. On peut citer les affiches de recherche de chien perdus devant l'usine de viande hachée, le panneau de bar réservé aux gangsters ou encore l'épée de Damoclès suspendue qui tombe et assomme Tintin. Bien vu, Mr Hergé !

Notons que la galerie des portraits récurrents de Tintin est encore bien mince, mais déjà, le lecteur averti peut reconnaître ce diable de Rastapopoulos attablé en fin d'album. Allons donc faire sa connaissance chez les Pharaons … .
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Pour cette troisième aventure de notre célèbre reporter belge, cap sur Chicago et les Grandes Plaines ! Si j'ai préféré cet opus à Tintin au pays des Soviets, je le trouve cependant moins réussi que le tome précédent (Tintin au Congo). Les rebondissements ne manquent ici pourtant pas, et les dessins d'Hergé sont tous très beaux et colorés. À noter que l'édition originale date des années 1930. La version colorisée de cet album a été publiée pour la première fois en 1946.

Tintin l'avait annoncé lorsqu'il était encore en Afrique : il avait d'ores et déjà prévu de se rendre en Amérique, et ce dans le but de combattre Al Capone (alors haute figure du grand banditisme aux États-Unis, à l'époque de la Prohibition). En plus de nous faire revivre les clichés du mythe américain, Hergé aborde une thématique forte : les conditions de vie des Amérindiens, alors obligés de vivre dans des réserves. Je regrette un peu que l'intrigue ne tienne pas toutes ses promesses. Si le lecteur s'attend sans doute à une confrontation entre Tintin et « Scarface », ce dernier n'apparaît malheureusement que dans quelques pages. Notre héros se retrouve ainsi surtout à devoir déjouer les pièges des nombreux sbires du roi de la pègre d'alors.

Le script se fait plutôt léger, de même que les rebondissements qui s'enchaînent sans que l'on puisse trop reprendre notre souffle. Et pourtant, comment ne pas sourire face à Tintin parvenant à s'échapper d'une voiture en sciant la portière ? J'ai également adoré retrouver Milou, toujours fidèle au poste pour ce qui est de protéger son maître (même si c'est en faisant tomber un vase sur la tête d'un bandit). La naïveté de certains rebondissements est donc là oui, pour autant je trouve que c'est aussi ce qui participe au charme de la série. D'autant plus que ces premiers albums, malgré leurs défauts, sont dépaysants à souhait (les cactus, ou encore Tintin habillé en cow-boy). Notre journaliste belge se plaît même ici à parler anglais : « Je suis à la poursuite d'un dangereux outlaw » !

Si Tintin en Amérique n'est pour moi clairement pas mon Tintin préféré, j'ai donc tout de même plutôt passé un bon moment. Je suis toujours aussi fan de la simplicité des dessins d'Hergé. Et j'aurai souri à de nombreuses reprises grâce à quelques petites touches d'humour. J'ai hâte de retrouver Dupond et Dupont, ou encore le personnage de la Castafiore. Mais côté personnages récurrents, ce tome-ci nous réserve déjà une surprise : lors d'un banquet, Tintin se retrouve ainsi assis à côté d'un certain… Rastapopoulos !
Lien : https://labibliothequedebene..
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Je ne saurais réellement m'expliquer, mais ce tome fut pour moi le plus "décevant". Pour tout vous dire, étant enfant, je doutais même que ce Tintin soit de Hergé tellement il sortait du lot, par son thème et ses dessins.
L'exotisme de l'Amérique, des clichés trop marqués ? Encore aujourd'hui, je n'ai pas la réponse.
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