Primevère : La géante du lac de Vallon

- Un grand merci à Babelio et aux éditions Boule de Neige pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse critique du mai -
Un joli conte que cette Primevère dont le premier mérite est de donner envie de baguenauder dans les pâturages alpins. La géante de l'histoire est une belle métaphore du printemps qui chasse l'hiver. Les jeunes lecteurs auront sans doute plaisir à s'identifier au petit Nicolas, qui contribue grandement à réveiller cette Titane sympathique, avec l'aide de sa mémée. L'aïeul, que je suis désormais, apprécie cet hommage aux liens intergénérationnels et l'évocation toute en finesse de l'importance de la transmission. le scénario de cette histoire laisse place à une dose d'humour et même une scatologie soft qui devraient entraîner la bienveillance du jeune public. Primevère ne tombe pas dans le piège de la Nature idéalisée, le printemps possède une force potentiellement destructrice, l'occasion pour l'animateur, l'enseignant, le parent (cocher la case correspondante) d'aborder des questions écologiques en s'appuyant sur les différentes péripéties de cet album. L'ouvrage se termine d'ailleurs par quelques éclaircissements botaniques bien utiles.
Enfin, j'ai gardé le plus beau pour la fin, de très belles illustrations, signées Elodie Balandras, qui vous transportent littéralement dans les alpages et retranscrivent visuellement les nuances du récit de Loïc Hergott. L'artiste précise qu'elle travaille uniquement au crayon de couleur sans appel à l'IA. Les initiales pouvant signifier à la fois Intelligence Artificielle et Inspection Académique, dans les deux cas, cette réserve est tout à fait judicieuse.

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[SERVICE PRESSE]
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Primevère : la géante du lac de Vallon
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Je remercie Babelio et les editions boule de neige pour ce service presse
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Mon résumé :
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Mémé et Nicolas se préparent à réveiller le Printemps. Pour cela, il faut préparer une potion que boira la géante endormie dans sa grotte.
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Mon ressenti final :
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Ce petit album est absolument adorable. Nous faisons la connaissance de Mémé, une vieille dame qui habite dans les montagnes. Tous les ans, avec l'aide de son petit-fils Nicolas, elle prépare une potion de plantes destinée à réveiller Primevère, la géante qui dévore l'hiver pour laisser place au printemps. J'adore cette ambiance qui mêle un peu la magie au folklore local.
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Mémé est une dame âgée, de longs cheveux gris noués en tresse. Elle est vêtue simplement et porte un gri-gri autour du cou. Elle représente un peu nos ancêtres qui utilisaient beaucoup ce que la nature offrait pour se soigner, pour cuisiner etc… Elle fait un peu sorcière je trouve, et j'adore ce sentiment d'antan qu'elle représente.
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Nicolas représente la nouvelle génération à qui mémé passe le flambeau. le gosse est très réceptif à ce que Mémé lui enseigne, même s'il ne s'en rend pas compte. Puisqu'il aide sa grand-mère depuis toujours, les gestes sont naturels. Là aussi, j'ai aimé que la nouvelle génération prenne le relais sur des méthodes d'un autre temps.
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La relation entre Mémé et Nicolas est belle et profonde. La passation se fait naturellement, même si Mémé est un peu espiègle et simule une blessure.
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Primevère est une géante de pierre qui avale la neige pour laisser place au printemps. Je l'ai trouvé marrante. J'ai aimé l'idée de base, qu'un monstre fait le travail de la nature.
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Les dialogues sont simples, un peu relevés pour un public de tous petits mais les parents expliqueront aux enfants les mots compliqués.
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Les illustrations sont particulièrement belles. Les traits sont un peu enfantins et j'adore vraiment ce sentiment de chaleur qu'ils dégagent. Les couleurs chaudes qui accompagnent Mémé et Nicolas les rendent attachants.
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Ce livre se lit vite et bien, les illustrations attirent l'oeil et Primevère est drôlement sympa.
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Très jolie fable illustrée gagnée à Masse critique jeunesse, ce dont je les remercie vivement. Les dessins sont jolis et coloriés aux crayons. L'histoire naturaliste met en scène une grand-mère savoyarde qui, chaque année, prépare au fil des saisons, la tisane qui va réveiller à la fin de l'hiver l'ogresse qui mangera glace et neige pour faire place au printemps. Cette année, son petit-fils l'accompagne dans sa quête. Les enfants apprennent ainsi la transmission transgénérationnelle du savoir et c'est très sympathique. A la fin de l'ouvrage, il y a la photo des plantes citées au fil des pages, ainsi que leur identification et leurs vertus médicinales, dans un vocabulaire très accessible. C'est vraiment une belle idée que j'ai fort appréciée.