Jeremiah, tome 38 : Tu piges ?

Huumpfff.
Chafouin, le gars, limite blasé.
Comme l'impression, tel Hamster Jovial, de tourner en rond, dans cette série, et de pouvoir ressortir la même critique à chaque nouvelle parution.

Dessin classe.
J'suis fan d'Hermann.
Ça change pas.

Scénar', comment dire, à la limite du foutage de gueule tant les ficelles deviennent éculées à force d'être usitées.

Une donzelle en péril.
Deux chevaliers servants qui demandent qu'à servir.
À protéger, itou, vu l'inconscience de la fillette aux cheveux verts consistant à beugler sur tout le toit du bus, dont elle descend gracieusement, être en possession d'émeraudes qui valent bonbon.
Autant dire que le regard de la foule environnante changea du tout au tout dans la seconde pour la considérer illico comme une belle grosse liasse de biffetons faciles sur pattes.

Voili, voulou.
Des dialogues majoritairement percutants, certes, ne suffisent pas à faire oublier une intrigue sans réelle surprise.
Le pire, dans tout ça, c'est que j'y reviendrai avec l'espoir de jours meilleurs.

Kurdy et Jeremiah attendent le bus quand tout à coup ils assistent à une fuite et un assassina. 
Deux frères tentent de récupérer leur soeur Jenny, une fille excentrique aux cheveux verts. Les 2 héros la prennent immédiatement sous leur aile et apprennent qu'il s'agit d'une histoire d'émeraude. 
Le trio va devoir prendre la fuite et se réfugier en "Enfer", un quartier malfamé ou sévisssent bon nombre de hors la loi.
38e tome pour la série Jeremiah créée par Hermann il y a 41 ans en 1979. Belle longévité pour des aventures de qualité. Malheureusement, celui-ci n'est pas du même acabit. 
En effet, l'histoire est très confuse. La majorité de l'action se passe dans la Brume. C'est fort sombre et il faut souvent deviner ce qu'il s'est passé. C'est voulu mais autant, cela peut fonctionner dans un film autant dans une bd ça n'a ni queue ni tête et ne rend pas l'attention voulue. 
Jeremiah T38 tu piges ? J'ai bien envie de répondre... Pas grand chose hélas...

Une nouvelle fois, Jeremiah aide une jeune fille en détresse (enfin pas tant que cela). Et puis? Ben c'est tout. Un peu nébuleuse que cette histoire où Jeremiah et Kurdy se font traquer par les ex passagers du bus qui ont entendu "émeraudes" quand la dite demoiselle en fugue a affronté ses frères.
C'est quasiment tout et c'est un peu insuffisant...

Jeremiah poursuit son aventure et comme tout héros contemporain, il erre dans un monde violent, sans but avoué et pris dans de nombreux imbroglios. Jeremiah semble vouloir échapper aux tourments du monde mais celui-ci se rappelle sans cesse à lui. Ici, c'est par un bus, une femme aux cheveux verts et un coup de feu que Jeremiah et Kurdy se retrouvent dans une histoire de famille. le prétexte est mince mais le talent d'Hermann réside ailleurs. L'auteur exploite les visages et les territoires pour explorer les fondements des êtres. Il construit son histoire en équilibre sur le fil entre l'humain et l'animal dans une narration hors du temps, mettant à l'épreuve la résistance physique. En parallèle de la quête d'émeraudes et des embrouilles familiales, Jeremiah parvient à trouver une certaine tendresse auprès d'un vieux couple. Cet amour ancestral devient un refuge s'opposant au monde de la nuit et à une scène incroyable de brume dans un quartier rongé par la pauvreté. Cela fait penser à la moiteur de la scène du sauna dans le film d'Orson Welles, Othello. Hermann saisit toute la cruauté du monde, celle cachée et enfouie totalement refusée par la société. Les fondements de celle-ci sont très instables et cette pression pèse rapidement sur nos héros. On voit le talent de cet auteur de changer de tonalité au cours d'une même histoire, passant d'un western à un road movie amoureux, à une histoire d'argent et à une exploration fantastique, à la limite de l'horreur. Les dessins dilatent le temps là où les répliques fusent comme des coups de feu. Cela est renforcé par la paranoïa de la jeune femme, persuadée que chaque passager lui en veut, motivé par les seuls émeraudes qu'elle détiendrait. L'humanité s'efface derrière l'appât du gain.
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Un scénario : mais oui au fait y a t il un scénario ?
Un mot émeraude ne va pas suffire pour cette fois .
Une histoire un peu trop plate et vraiment tiré par la plume du casque de Kurdy
Hermann doit on faire un Jérémiah par an ?
reste le dessin qui est toujours bien gratté .
Je reste un peu sur ma faim !!!!
trop déçu !!!