Livre lu dans le cadre la Masse critique d'Octobre 2017.
Je remercie Babelio et les éditions CREER pour l'envoi de ce tout petit livre. Je suis contente de retrouver l'écriture et l'imagination de Mme Hermant, dont ce roman est le 3ème en ma possession, que j'avais découverte avec «
Le rêve de la licorne » lors d'une précédente Masse critique. Et je m'excuse auprès de Mme Hermant pour mon retard pour «
Les contes de la Licorne », je voulais le lire telle une sucrerie qu'on déguste et les lectures s'accumulant, il a fini par retourner prendre la poussière dans ma bibliothèque. Promis, dès que j'ai déménagé, il revient sur le haut de ma PAL.
Ce roman m'a fait l'effet d'un conte doux, quoique teinté d'amertume, d'un jeune homme qui se cherche et qui ne comprend pas sa différence, avec toujours la licorne en ligne de mire, être de mystères qu'affectionne Mme Hermant, comme le prouve ses 2 précédents livres «
Le rêve de la licorne » et «
Les contes de la Licorne ». Curieux conte que celui-ci qui nous fait prendre une petite pause au milieu de notre vie de tous les jours où la violence, sous différentes formes, y est souvent présente... J'ai très apprécié les aquarelles que nous livre l'auteur, principalement celle de la page 98 qui me semble la plus appropriée à ce conte doux-amer. Pendant ses quelques pages, il m'a permit de penser à autre chose qu'à mon train-train quotidien. La seule chose qui m'a fait revenir à la réalité a été les multiples coquilles laissées par la maison d'éditions, leur « oeil de lynx » n'est pas très performant (erreurs de ponctuation (des points au lieu des virgules, et vice versa) entraînant des majuscules inopinées, une dizaine de coquilles et un dessin au mauvais endroit en p149), surtout passé le premier tiers du livre...
Comme vous l'aurez compris, j'ai été ravie de retrouver la plume de Mme Hermant et son imagination dans cette petite histoire aux allures de conte. La licorne y a une place bien présente, accompagnée ce coup-ci d'un cerf, permettant ainsi la représentation de deux êtres qui cherchent leur identité dans des voies fantastiques. Si vous êtes amateurs d'évasion fantastique, je vous conseille très fortement de découvrir ce petit conte et son auteur française aux multiples talents. Bravo pour les aquarelles !! Par contre, petite question : Esteban ou Estéban ? (Sinon belle coquille sur la couverture). Pour ma part, je vais continuer à suivre vos publications sur le thème fantastique.
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)