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L'aventure continue et c'est passionnant !

Trois enfants Tudor, trois destins, trois reines. Mary, reine de France pour peu de temps et trouvera le bonheur ensuite en faisant un mariage d'amour à l'insu de son frère Henri qui lui pardonnera rapidement. Margaret, reine d'Écosse, a été heureuse avec son premier mari qui lui donnera un fils et qui mourra bien trop rapidement en combattant son beau-frère Henri ; deux mariages malheureux plus tard, une existence triste et misérable alors qu'elle ne rêvait que de joie et de grandeur. Reste Henri, roi d'Angleterre, époux de Catherine, princesse d'Espagne et veuve de son frère Arthur, un mariage d'amour qui durera vingt ans, une seule fille Mary survivra et commence alors une aventure douloureuse et sanglante que seule l'Histoire peut nous réserver.

Catherine sera répudiée ! Henri provoquera un schisme pour pouvoir divorcer et épouser Anne Boleyn qui le tient par le désir et se refuse à lui. Un mariage, une nouvelle reine, une superbe petite fille, Elizabeth, et le roi s'ennuie déjà de cette femme trop dominatrice qui a sa propre cour de jeunes gens de son âge ; on lui coupera la tête ainsi qu'à ceux de sa clique. Jeanne Seymour, un nouvel amour, un nouveau mariage, un fils enfin qui en naissant tuera sa mère. Anne de Clèves, un mariage politique finalement, le roi accepte mais le mariage ne sera pas consommé, elle ne sent pas bon et sera répudiée. Katherine Howard, le roi est amoureux, une rose sans épine, une petite fille sensuelle et sans cervelle qui tombera follement amoureuse d'un sien cousin, on lui coupera la tête et à son amant aussi. Katherine Kendd, dernière reine, insipide et qui survivra à Henri VIII, le roi malheureux en amour…

Une plume riche et vive, une récit bien documenté, un rythme effréné, des personnages bien campés, un ton moins académique que pour le premier opus, un roman magnifique qui donne vie à l'Histoire.
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Nous sommes au temps d'Henry VIII, en Angleterre.

L'auteur nous raconte l'histoire de ce grand roi, présenté parfois comme sanguinaire... Ne dit on pas que le conte de Barbe Bleue trouverait sa source dans les déboires amoureux de l'ami Henry ?! En tout cas, on assiste, ici, et pour ceux qui ne connaissent pas, l'avènement de l'église anglicane avec "la grande affaire" du divorce de l'Angleterre avec Rome.

En ce qui me concerne, je ne comprends pas trop, j'avoue, le sens du titre car l'auteur nous parle plus d'Henry que de l'influence féminine mais bon, ceci n'est qu'un détail.
Par contre, et je justifie ici les 2 étoiles de ce roman, c'est la première fois que je lis un livre qui me raconte moins de choses qu'un film. On ne peut être que déçu par ce bouquin lorsqu'on a déjà regardé la série de Tudors et même si, dans la série, certains faits on été "arrangé" pour les besoins, je la trouve bien plus riche que ce roman.

Je suis déçue car c'est la première fois que je découvrais cette auteure et elle ne me laisse pas l'envie de relire un de ces bouquins.

J'ai eu une sensation de "livre écrit trop vite" un peu comme si l'idée était d'écrire un maximum de bouquins en un minimum de temps.

Ceci dit, c'est une lecture distrayante.
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La trilogie historique du Crépuscule des rois commence par La Rose d'Anjou, pendant la guerre civile des Deux Roses qui déchira l'Angleterre de 1455 à 1485, résultat de l'affrontement pour la Couronne d'Angleterre entre deux branches de la maison Plantagenêt : Les Lancastre portant l'emblème de la Rose Rouge, et les York, celui de la Rose Blanche.


Catherine Hermary-Vieille retrace les péripéties, conflits entre vassaux de la Couronne, alliances et trahisons en chaîne, qui aboutirent à la disparition des Plantagenêt avec la mort de Richard III, et à l'accession au trône d'Henri VII, premier souverain de la maison Tudor.


Le deuxième tome Reines de coeur décrit le règne d'Henri VII, qui unifia les deux roses par son mariage et rétablit l'équilibre du pays sous l'emblème d'une nouvelle rose, blanche à coeur rouge. Lui succéda son bien moins sage fils Henri VIII, que nous suivons jusqu'à sa décision, faute d'héritier mâle, de faire annuler son mariage avec sa première femme Catherine d'Aragon.


Enfin, Les lionnes d'Angleterre voient se succéder les épouses suivantes d'Henri VIII : l'intrigante et arrogante Anne Boleyn morte décapitée, la modeste Jane Seymour morte en couches, "l'odorante" Anne de Clèves répudiée en quelques mois, la légère Katherine Howard morte décapitée elle aussi, enfin Katherine Parr.


Catherine Hermary-Vieille nous immerge dans une vaste fresque foisonnante d'alliances et de trahisons, de retournements de situations, de personnages hors du commun dont la parentèle intriquée pourra, dans le premier tome, désorienter le lecteur non cramponné à l'arbre généalogique proposé en fin d'ouvrage.


Comme à son habitude, le style de l'auteur est extrêmement sobre : le récit décrit simplement les évènements, les romançant au strict minimum. le résultat, très plaisant à lire, donne un tableau d'ensemble sérieux et crédible qui permet de se faire une bonne idée de cette période. On peut néanmoins regretter la rapidité du récit dans le premier volet qui, embrassant l'ensemble des évènements et de leurs protagonistes, ne peut que rester à la surface des personnages sans en creuser vraiment aucun.


On pourra trouver une lecture complémentaire dans la série de romans historiques The Cousin's War de Philippa Gregory, où, partant d'un parti-pris beaucoup plus romancé mais historiquement solide, chaque tome est rédigé du point de vue personnel d'un personnage-clé, qui y gagne en humanité et en profondeur.


Quoi qu'il en soit, chez Catherine Hermary-Vieille comme chez Philippa Gregory, ce sont les femmes qui tissent le fil rouge du récit. Il faut dire que, fiancées quasiment dès le berceau, mariées dès la puberté, leur rôle se réduisait à peu près à la fonction reproductrice. Celles qui hantent ce récit ont payé fort cher leurs ambitions et leurs tempéraments d'exception.


En conclusion, cette longue mais (trop) rapide saga est à recommander au lecteur qui souhaite découvrir un premier panorama d'ensemble de cette période. Après mes lectures précédentes sur l'Angleterre de cette époque, je n'y ai plus trouvé le plaisir de la découverte, mais un agréable moment de révision.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Henri VIII est devenu Roi d'Angleterre. Amoureux, il épouse Catherine d'Aragon mariée à son frère aîné Arthur, mort avant d'avoir pu honorer sa jeune épouse. Pendant 20 ans, ils vécurent heureux, ensemble. Catherine mit au monde 6 enfants qui moururent en bas âge. Seul Mary qui devint Reine d'Angleterre et d'Ecosse à la mort de son père, survécut.
Henri veut un successeur mâle pour le trône, il demande l'annulation de son mariage d'avec Catherine au Pape arguant du fait qu'il a épousé l'épouse de son frère. le Pape tergiverse et ainsi naît le schisme entre l'église catholique et l'église anglicane…sans oublier la richesse et le pouvoir de l'église catholique anglaise sur lesquels lorgnait la couronne.
Depuis des mois, Henri était amoureux d'Anne Bolleyn qui se refusait à lui tant qu'elle n'était pas couronnée. Devenue Reine, elle voulut manipuler le Roi…ce qu'il ne fallait pas faire….
Accusée de trahison, elle mourut décapitée. Elle laissait une fille au Roi. Elle devient Elisabeth 1, Reine d'Angleterre et d'Ecosse.
Henri VIII eut six épouses qui toutes, sauf Anne de Cléves et Katherine Parr, moururent de mort violente.
Je quitte cette « saga »…avec un gout de manque car je pense que les 2 filles d'Henri VIII méritent également leur hommage.
Beaucoup de plaisirs à la lecture de ces 3 romans que je conseille.

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Ce troisième et dernier tome du crépuscule des rois est consacré aux épouses d'Henry VIII.
Je n'ai pas été à proprement parlé déçue de ce roman, mais j'ai regretté certains choix de l'auteur.
Plus de la moitié du livre est consacré à Anne Boleyn, tous les détails du divorce du roi, de la vie d'Anne, de sa chute, sont minutieusement décris. Puis l'auteur passe rapidement sur Jane Seymour qui s'est sottement laissée mourir en couche et qui ne mérite donc apparemment pas de chapitre digne de ce nom et sur Anne de Clèves, qui elle, petite maligne, a accepté l'annulation de son mariage sans sourciller et a donc sauvé sa peau, ensuite elle revient à un récit très détaillé de l'histoire de Katherine Howard. Quand à Catherine Parr, qui a eu l'outrecuidance de survivre à barbe-bleue, elle n'a même pas droit à un paragraphe entier.
De toute évidence, pour plaire à l'auteur et être digne de son intérêt, il faut avoir posé sa tête sur le billot (oui je sais qu'Anne a été exécutée à l'épée, ne chipotons pas).
C'est un peu dommage de laisser de côté tant de passages alors que l'auteur est capable de faire deux pages sur le menu d'un banquet.
D'autant que par ailleurs le livre est agréable à lire et, s'il ne nous apprend rien de fondamental nous révèle des petits détails amusants, comme le fait que la dernière duchesse de Sufolk, âgée de 15 ans, était à l'origine destinée au fils de Charles Brandon mais que celui-ci avait finalement écarté son fils pour épouser lui-même la demoiselle.
Finalement c'est un troisième tome qui se laisse lire, mais qui, au vu de la qualité de ce qui est relaté, nous fait regretté que toutes les épouses d'Henry VIII ne soit pas logée à la même enseigne.
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Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir vu la série Les Tudors ou d'avoir lu une bio sur Bloody Mary, mais je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce tome, je n'y ai presque rien appris de neuf et j'ai trouvé que ça manquait de rythme. Certaines parties étaient trop rapides comme la fin, d'autres lentes et molles. Je n'ai pas retrouvé le souffle qu'il y avait à la fin de la saga des Tudors.
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Une épopée fantastique dans la guerre des deux roses en 3 tomes. Personnellement, j'avais acheté l'ensemble de la saga et je l'ai dévoré en 1 semaine. Etant une passionnée de l'histoire franco-anglaise, je recommande vivement cette saga pour une première entrée en matière de la guerre des deux roses.
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C'est avec une certaine tristesse que j'achève cette trilogie : ce dernier tome se focalise sur les vingt dernières années du règne d'Henry VIII.
Ses soeurs Margareth, reine d'Ecosse, et Mary, reine douairière de France, ont des rôles beaucoup moins importants que dans le précédent tome. Ce tome se focalise d'abord sur l'ascension puis la chute d'Anne Boleyn. Ce roman explore les négociations menées pour annuler le mariage d'Henry et de Catherine d'Aragon.
Jane Seymour qui donne au roi l'héritier mâle tant attendu est beaucoup moins développée. de même pour Anne de Clèves. En revanche, nous suivons la cinquième reine, Katherine Howard, depuis son enfance et cela dès le début du roman. L'auteur passe très rapidement sur le mariage avec Catherine Parr et la fin du règne.

Je regrette simplement qu'il n'y ait pas une seconde trilogie sur les règnes des trois enfants d'Henry VIII et sur Marie Stuart.
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Comme pour les deux précédents tomes, cela ressemble trop à une leçon d'histoire et pas assez à un roman pour me plaire.
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