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Le Crépuscule des rois tome 1 sur 3
EAN : 9782253108320
445 pages
Le Livre de Poche (02/06/2004)
4.02/5   121 notes
Résumé :
1465. La fin du Moyen Âge, l'aube de la Renaissance.

Entre l'Angleterre, la France et les Flandres, rois, reines, grands seigneurs et aventuriers se déchirent pour le pouvoir. Une époque sombre et mystique, fastueuse et violente, que hantent des personnages hors du commun : des femmes jolies et ambitieuses, comme Marguerite d'Anjou, fille du roi René, et la parvenue Elizabeth d'York, des enfants à la dramatique destinée, comme les deux fils du roi Edo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Féru d'Histoire, plonger dans la guerre des Roses m'a apporté beaucoup de plaisir, d'autant que le style de l'auteur est léger et enlevé. Sa plume romanesque soulage du trop plein de détails qui souvent alourdit les récits historiques, mais sans perdre rigueur et crédibilité. Ma perception de cet épisode fameux qui inspira tant de dramaturges s'en trouve renforcée. Merci donc à Catherine Hermany-Vieille pour cet agréable moment de lecture...
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L'Histoire vaut bien un roman, ici le roman est juste l'Histoire et c'est waouh !

On est loin de la magnifique poésie du roman primé de l'auteure « Le grand vizir de la nuit » et pourtant on retrouve dans cet ouvrage toute sa richesse linguistique et son travail super bien documenté.

Deux roses, une blanche et une rouge, la famille des York et celle des Lancaster, deux branches issues d'un même ancêtre, pas si éloigné finalement, qui vont se battre à mort pendant trente ans pour le trône d'Angleterre. Les rois vont se succéder et les reines aussi, pas toutes bienveillantes. Dans le sang, la haine, la passion, le meurtre, la tendresse parfois et la trahison souvent, les événements qui ont fait l'Histoire, la vraie, nous sont ici relatés avec un chouia de romantisme qui floute un peu l'horreur de cette période tragique que l'on nomme la guerre des Deux Roses.

Une fin prévue et surtout connue, les deux roses n'en feront plus qu'une mais ça, c'est une autre histoire et je m'y plonge de suite :-)
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Un bon récit romancé de l'histoire de la guerre des deux roses, même si les évènements sont parfois survolés et que, d'un chapitre à l'autre, on saute parfois plusieurs années.
Ici l'auteur a pris le parti de se ranger « du côté » de Marguerite d'Anjou et d'Henri VI qu'elle décrit comme des victimes des Yorks.
Elle dresse un portrait peu flatteur d'Edward IV, roi volage et préférant le vin et les orgies à l'exercice du pouvoir, présente Richard III comme un véritable monstre ayant fait exécuter ses neveux à la tour, ce qui n'a jamais été prouvé (les deux cadavres d'enfants trouvés en 1674 sous un escaliers de la tour n'ayant jamais été formellement identifiés comme étant les jeunes princes), dépeins Elizabeth Grey comme une arriviste et sa fille Elizabeth d'York comme une manipulatrice sans scrupules.
Bref, l'auteur n'est clairement pas convaincue par les York.
J'ai trouvé un peu dommage que certains évènements soient aussi survolés et que l'auteur ait pris le parti de rendre chacun de ses personnages antipathiques, calculateurs, manipulateurs… Je veux bien qu'il y ait eu beaucoup de trahison et de conspiration, mais ces personnes n'étaient pas pourries jusqu'au trognon (enfin pas toutes). J'aurais apprécié un portrait plus nuancé.
Cela dit, cela reste une bonne entrée en matière pour qui veut découvrir cette période sombre et incertaine de l'histoire d'Angleterre. Je suis impatiente de lire la suite (surtout le 3ème tome), qui s'attache plus à Henry VIII, période que je connais mieux, ce qui me permettra de me faire une idée plus précise de la manière de l'auteur de rapporter l'histoire d'Angleterre.
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Catherine Hermary-Vieille nous transporte en Angleterre au XVème siècle, à l'époque où les Lancastre et les York se disputent la couronne de ce royaume. Et il ne faut pas oublier les Tudor et les Plantagênet qui se déclarent tout à fait légitimes à porter cette couronne.

Un véritable roman historique qui nous fait replonger dans la seconde moitié du XVème siècle. Aucune pitié n'existe entre ces familles et même entre les membres d'une même famille. Ces personnes étaient impitoyables entre elles et leur seul but était d'avoir la couronne du royaume d'Angleterre sur la tête. Elles essayaient de se trouver des alliés en la personne de d'autres têtes couronnées comme le roi de France...

Catherine Hermary-Vieille nous entraîne donc au sein même de cette guerre civile. Il m'a été un peu difficile au début de bien reconnaître chaque personnage. En effet, un certain nombre ont le même prénom. Ajoutez à cela les titres...mais grâce à l'écriture efficace de l'auteure, j'ai pu m'y retrouver et me plonger dans cette quête à la couronne.
Cette période de la royauté anglaise est une de mes préférée et c'est avec un réel plaisir que je me suis laissée happer par le récit de Catherine Hermary-Vieille. Un roman historique qui m'a permis d'approfondir mes connaissances sur cette guerre.
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La trilogie historique du Crépuscule des rois commence par La Rose d'Anjou, pendant la guerre civile des Deux Roses qui déchira l'Angleterre de 1455 à 1485, résultat de l'affrontement pour la Couronne d'Angleterre entre deux branches de la maison Plantagenêt : Les Lancastre portant l'emblème de la Rose Rouge, et les York, celui de la Rose Blanche.


Catherine Hermary-Vieille retrace les péripéties, conflits entre vassaux de la Couronne, alliances et trahisons en chaîne, qui aboutirent à la disparition des Plantagenêt avec la mort de Richard III, et à l'accession au trône d'Henri VII, premier souverain de la maison Tudor.


Le deuxième tome Reines de coeur décrit le règne d'Henri VII, qui unifia les deux roses par son mariage et rétablit l'équilibre du pays sous l'emblème d'une nouvelle rose, blanche à coeur rouge. Lui succéda son bien moins sage fils Henri VIII, que nous suivons jusqu'à sa décision, faute d'héritier mâle, de faire annuler son mariage avec sa première femme Catherine d'Aragon.


Enfin, Les lionnes d'Angleterre voient se succéder les épouses suivantes d'Henri VIII : l'intrigante et arrogante Anne Boleyn morte décapitée, la modeste Jane Seymour morte en couches, "l'odorante" Anne de Clèves répudiée en quelques mois, la légère Katherine Howard morte décapitée elle aussi, enfin Katherine Parr.


Catherine Hermary-Vieille nous immerge dans une vaste fresque foisonnante d'alliances et de trahisons, de retournements de situations, de personnages hors du commun dont la parentèle intriquée pourra, dans le premier tome, désorienter le lecteur non cramponné à l'arbre généalogique proposé en fin d'ouvrage.


Comme à son habitude, le style de l'auteur est extrêmement sobre : le récit décrit simplement les évènements, les romançant au strict minimum. le résultat, très plaisant à lire, donne un tableau d'ensemble sérieux et crédible qui permet de se faire une bonne idée de cette période. On peut néanmoins regretter la rapidité du récit dans le premier volet qui, embrassant l'ensemble des évènements et de leurs protagonistes, ne peut que rester à la surface des personnages sans en creuser vraiment aucun.


On pourra trouver une lecture complémentaire dans la série de romans historiques The Cousin's War de Philippa Gregory, où, partant d'un parti-pris beaucoup plus romancé mais historiquement solide, chaque tome est rédigé du point de vue personnel d'un personnage-clé, qui y gagne en humanité et en profondeur.


Quoi qu'il en soit, chez Catherine Hermary-Vieille comme chez Philippa Gregory, ce sont les femmes qui tissent le fil rouge du récit. Il faut dire que, fiancées quasiment dès le berceau, mariées dès la puberté, leur rôle se réduisait à peu près à la fonction reproductrice. Celles qui hantent ce récit ont payé fort cher leurs ambitions et leurs tempéraments d'exception.


En conclusion, cette longue mais (trop) rapide saga est à recommander au lecteur qui souhaite découvrir un premier panorama d'ensemble de cette période. Après mes lectures précédentes sur l'Angleterre de cette époque, je n'y ai plus trouvé le plaisir de la découverte, mais un agréable moment de révision.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Seul, Richard restait de glace. Dans un moment, il se rendrait à la Tour avec quelques autres pour assister à l'assassinat de Henry VI. Il n'hésiterait pas, mais ce devoir de prince lui déplaisait. Du fond de l'ombre, il lui semblait percevoir le regard des morts posés sur lui. Edouard de Lancastre avait son âge, il avait épousé la petite Anne de Middleham qui jouait à la poupée à côté de lui tandis qu'il étudiait et il lui avait porté le premier coup. Son adolescence était achevé désormais, il était homme, une main au pommeau de son épée, l'autre sur sa dague. Le monde était violence. Qui ne l'acceptait pas se perdait.
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Anne regardait cet homme froid, réticent à exhiber ses émotions, contempler leur enfant. Un début de tendresse s'empara d'elle. Elle devait donner sa chance à Richard, tenter de le traiter moins durement, croire en lui, oublier qu'il avait participé à l'assassinat de son mari, à celui du roi Henry, qu'il avait fait décapiter Fauconberg, partisan de Marguerite d'Anjou, auquel le roi avait pourtant accordé son pardon, et envoyé sa tête sur un pal pour qu'il fût fiché sur le pont de Londres. Mais qui parmis les grands n'avais pas de sang sur les mains ? Depuis tant d'années on se battait clan contre clan, frère contre frère, rose rouge contre rose blanche.
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Richard III, roi d'Angleterre, avait trente-deux ans. Il avait régné deux ans, un mois et vingt-huit jours. Sa mort héroïque jetait un ultime éclat sur la race éteinte des Plantagenêts.Le cadavre du roi fut dépouillé de tous ses vêtements. On lui passa la corde au cou, la marque infamante des félons, et on jeta sa dépouille en travers d'un cheval monté par un des écuyers de Tudor tenant par dérision l'étendard du sanglier blanc. En passant le pont de pierre qui enjambait la Soar, la tête de Richard heurta violemment le parapet, arrachant des croûtes de sang collées à ses cheveux. Deux jours, son corps resta exposé nu dans le couvent dominicain de Leicester. Puis il fut mis dans un cercueil de pin et enterré sans pierre ni épitaphe à l'ombre d'un érable centenaire dans le cimetière des religieux.
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- Chacun cherche à s'imposer à sa façon, Milord. Le monde n'est pas fait pour les agneaux mais pour les loups.
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Le monde était violence. Qui ne l'acceptait pas se perdait.
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Vidéo de Catherine Hermary-Vieille
Extrait du livre audio "Les Exilés de Byzance" de Catherine Hermary-Vieille lu par Rafaèle Moutier. Parution CD et numérique le 6 juillet 2022.
https://www.audiolib.fr/livre/les-exiles-de-byzance-9791035407674/
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