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Critique de Zazaboum


La couverture et le titre m'ont donné envie de lire ce livre, premier roman qui plus est. Il se passe à Londres et alentours en 1785. Hancock est un marchand-armateur mais son bateau a été vendu par son capitaine qui a ensuite acheté une curiosité : une sirène, morte, laide et minuscule !

Poussé à l'exposer pour satisfaire à la curiosité des londoniens et pour récupérer une partie de son argent, Hancock finit par faire fortune mais se retrouve à côtoyer, à son corps défendant, les putains de grand luxe d'un Couvent réputé ! Sa route finit par croiser celle d'une courtisane de haut vol, quasiment ruinée à la mort de son protecteur, Angelica Neal et dont il va s'enticher.

Je ne saurais dire quel fût le but d'Imogen Hermes Gowar mais je ne l'ai pas non plus cherché, il n'y a pas vraiment d'intrigue si ce n'est que l'on sait que l'histoire tourne autour d'une sirène et que cela va changer les vies.

On sait que le chant des sirènes est une tentation qui se transforme immanquablement en perdition !

Je me suis laissé porter par le récit de la société anglaise du 18ème siècle ; celle des bourgeois, des marchands enrichis et des courtisanes en recherche de bonne fortune.

Les descriptions des personnages et de leurs façons de vivre donnent une réalité à ce tableau qui ne fait pas partie de ceux que l'on a l'habitude retrouver dans un livre. La morale n'est pas sauve mais l'historique est présent et humain !

Imogen Hermes Gowar donne la parole aux classes moyennes, aux femmes que l'on veut muettes et soumises et parsème son récit d'un fantastique un peu angoissant !

Une chose est certaine, c'est une écrivaine que je vais suivre.

#lasirenelemarchandetlacourtisane #NetGalleyFrance

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