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Critique de NicolasElie


Tu sais ce que je pense des services de presse. Je suis pas pour. J'en reçois, ponctuellement, mais quand on me demande, j'ai souvent tendance à rectifier le tir en expliquant que je suis pas la bonne personne pour le bouquin. Une espèce d'impression de perdre le peu de liberté que j'ai à dire ce que je pense et mon libre-arbitre qui serait mis à mal par le cadeau fait par l'éditeur.
Donc, la plupart du temps, je dis « Non merci », parce que je suis poli.
Il y a quelques jours, les Éditions du Cursinu m'ont proposé un roman de Cyril Herry. Lui, je le connais, puisqu'il est celui par qui Maneval, Bouysse, et autres Chevalier sont arrivés sur mes étagères. Comment tu veux que je refuse un si joli cadeau…
Alors j'ai dit « Oui, d'accord. »
Et puis, on va pas se mentir, j'étais curieux de lire un autre roman de celui a écrit cette histoire d'enfance que j'ai beaucoup aimée. Celle qui s'appelle « Scalp ». Va voir si t'as deux minutes.
Bon, ça c'est fait.
« L'héritage Werther », ça se passe dans un village. Il s'appelle Les Fades. C'est plus un hameau qu'un village d'ailleurs. J'aime bien les villages. Tu sais, ces endroits où tout le monde est au courant de ce que fait tout le monde. Où tu peux pas te casser tranquille faire un tour sans que les voisins le remarquent, et qu'ils demandent à ceux qui approchent de ta porte ce qu'ils font là, à tourner autour de chez toi. Un peu comme Facebook, mais en plus vivant. Forcément, puisque t'es dans la vraie vie réelle de la réalité du monde.
C'est bien, donc, les villages.
Quentin, c'est le personnage principal de l'histoire.
Je crois.
En fait, non. le personnage principal de l'histoire, c'est la mort. La mort, omniprésente, à chaque fois que tu tournes une page. La mort et puis la vie, juste derrière.
L'espoir aussi, peut-être. Celui qui traverse le cerveau de ceux qui fouillent les maisons des vieux après leur disparition, en étant presque sûrs que le pognon, il est là, juste sous le plancher de chêne, ou caché là-haut, dans le grenier. Alors Quentin, il cherche.
Il est comme ça, Quentin.

La suite, sur le blog :

Lien : http://leslivresdelie.org
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