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Une enquête de Joseph Laflamme tome 1 sur 6
EAN : 9782764809778
Libre Expression (05/05/2014)
3.73/5   30 notes
Résumé :
Montréal, 1891, le corps mutilé d'une femme est découvert dans une rue du Red Light. Ce sera le premier d'une série de meurtre comme Montréal n'a jamais connu. Jack l'Éventreur a-t-il un imitateur où l'Amérique est son nouveau terrain de jeu? Policiers et et journalistes ne s'intéressent pas à ces meurtres. Seul Joseph Laflamme fouille l'affaire, à ses risques et périls.
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Jack l'éventreur est de retour !
Des meurtres horribles de prostituées ont lieu à Montréal trois ans après ceux de Londres en 1888, et ressemblent beaucoup aux crimes du célèbre éventreur qui n'a jamais été identifié ni arrêté par la police anglaise.
Serait-il possible qu'il soit au Canada ?
C'est en tout cas l'hypothèse d'un journaliste, Joseph Laflamme, qui va se lancer à corps perdu dans cette enquête.
Il nous entraînera dans les bas-fonds de Montréal où travaillent les victimes, toutes des prostituées, mais aussi dans le milieu des francs-maçons et des sociétés secrètes.
J'ai bien aimé ce roman policier historique qui, bien que très sanglant, ne connaît pas de temps mort, même si les personnages ne sont pas très développés.
L'aspect historique est bien décrit, on voit bien les différences de conditions de vie entre les gens riches et les plus démunis et on comprend aussi que la politique joue un rôle non négligeable dans les enquêtes policières de l'époque.
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Deux personnages me font relever la tête, tel un chien qui vient de flairer la piste d'un gigot : Sherlock Holmes et Jack The Ripper.

L'un appartenant à la fiction et l'autre à la réalité. L'un redressant des torts, se trouvant du bon côté de la loi et l'autre un criminel. Cherchez pas à comprendre.

Donc, un roman intitulé « Jack » ne pouvait que me faire dresser la tête, même dans une fiction et ma PAL étant ce qu'elle est, ce roman y a pris la poussière.

Si on commence assez doucement dans l'histoire, c'est pour une bonne cause, il faut placer les décors, les protagonistes, les faire bouger devant nos yeux, faire en sorte que l'on s'y attache, que l'on se pose des questions, que l'on suppute, que l'on tremble un peu, que notre nez se plisse devant la barbarie des assassinats…

Joseph Laflamme m'a bien plu, sa frangine aussi. Ils sont humains, réalistes, tirent le diable par la queue et Joseph va vider la sienne chez une prostituée et en est amoureux. L'imbécile heureux qui pense qu'il va la sortir de ce milieu alors qu'il a du mal à joindre les deux bouts (si je puis me permettre) financièrement.

À un moment donné, le roman est devenu addictif, on nageait en plein mystère, on avait des meurtres sordides, des flics qui ne faisaient pas leur boulot, un Joseph enquêtant lui-même, des personnages énigmatiques, l'ombre de ces pauvres francs-maçons sur qui planait encore les soupçons…

Bref, j'ai à fond dedans, bien plongée dans ce roman qui me décrivait si bien le Montréal de 18991, qui me donnait quelques atmosphères intéressantes, qui utilisaient des personnages qui me plaisait et qui ne donnait pas trop de révélations mais laissait planer un doute comme j'aime.

Certaines tirades des personnages piquaient juste où il le fallait, égratignant les financiers, les politiciens, le clergé.

Arrivé au final, à la révélation ultime du pourquoi des crimes, patatras, la cassage de gueule total car l'auteur n'a rien trouvé de mieux que nous ressortir une des théories à la con de Stephen Knight, celle que l'on retrouve dans le film « Meurtres par décret », à quelques détails près.

Non, pitié, pas cette théorie là que les ripperologues sont les premiers à dire qu'elle est à oublier puisque juridiquement impossible.

Ce genre d'accident (on va éviter de spolier, seuls les initiés comprendront) n'aurait jamais pu monter dessus ! La monarchie anglaise est rigide, guindée, olé-olé aussi, mais il y a des règles juridiques qui protègent et on n'y déroge pas. de plus, si la reine n'a pas consenti à la chose, alors quéquette, zéro droits !

De plus, étant donné que l'auteur inclus Martha Tabram, assassinée le 7 août 1888, cela nous donne un délai de trois longs mois pour éliminer ce qui doit être éliminé… Ça fait long, non ? Ça donne surtout le temps aux personnes misent dans le secret de foutre le camp, de se planquer et surtout, de se méfier.

J'avais déjà tiqué pour l'assassinat de Mary Jane Kelly qui, d'après le récit, semble se dérouler dans une chambre au premier étage, sur un couloir possédant plusieurs chambrées… Heu, nous sommes dans une fiction, certes, mais pourquoi changer la topologie des lieux ?

MJK avait une personne qui vivait au-dessus de chez elle (qui l'entendit chanter, même), mais sa porte donnait sur la rue, elle vivait au rez-de-chaussée (on entrait au N°13, Miller's Court par un passage entre le 26 et le 27, Dorset Street) et la porte était fermée lorsque Thomas Bowyer fut envoyé chercher les loyers qu'elle devait à son proprio, John MacCarthy.

Le carreau était cassé et Thomas glissa un oeil pour voir… Ce qu'il vit le fit sans doute blêmir puisqu'il alla chercher le proprio qui vint constater lui-même les dires du garçon.

Purée, c'est râlant ! Voilà un roman qui m'avait bien embarqué, qui me plaisait, malgré les libertés prises avec la disposition des lieux de chez MJK et bardaf, la catastrophe finale qui m'a fait gémir de douleur, de frustration car peu réaliste puisque juridiquement non avenue.

Nous sommes dans un roman, dans de la fiction, je l'admets, mais autant où je passerai les test ADN réalisés en 30 secondes par les Experts de tous poils (non réaliste), autant je coince sur l'irréalisme de cette théorie.

Et maintenant, les Romains vont s'empoigner car je suis face à une impasse pour la cotation du roman : il est bon, j'ai passé un bon moment mais l'explication finale a tout foutu en l'air. Mais elle sera une théorie tout à fait acceptable pour ceux ou celles qui n'ont pas ou peu de connaissance sur Jack The Ripper.

Comme je ne suis pas rancunière, fin du mois, je me ferai le tome 2 des enquêtes de Joseph Laflamme avec Jeremiah !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Jusqu'à aujourd'hui, j'avais associé Hervé Gagnon à des séries de romans historiques qui se déroulaient à une époque qui m'intéressait moins : Damné, avec comme toile de fond la croisade contre les Cathares au début du XIIIe siècle, Malefica, sur les heures sombres de l'Inquisition et le sort des femmes guérisseuses, Sanctuaire, sur le trésor des Templiers et les origines de la franc-maçonnerie, pour ne nommer que ceux-là.

Il aura fallu que le service de presse des éditions Hugo me transmette, à l'occasion du lancement des six romans policiers de la série des enquêtes de Joseph Laflamme publiés en format poche, pour que je découvre un auteur qui maîtrise tous les codes de l'écriture de polars historiques. Un sous-genre du roman policier qui occupe une place de plus en plus importante dans les littératures du crime.

Le scénario de Jack, la première enquête de Joseph Laflamme, repose sur un ensemble de faits historiques campés dans des lieux et une époque bien définis, intégrant des sociétés secrètes connues ainsi que des personnages ayant existé réellement ou purement fictifs à un point tel qu'il s'en dégage une crédibilité à toute épreuve. Quand, en cours de lecture, la consultation, entre autres, d'Internet corrobore des composantes du récit, force est de constater que l'auteur, historien de formation, appuie son récit sur une recherche documentaire impressionnante. Dès les premières pages, le lecteur est téléporté à Montréal, à l'été 1891, en pleine canicule.

Génial ce rapprochement avec Jack l'Éventreur, le surnom donné à un tueur en série dont l'identité est toujours inconnue ayant sévi dans le district londonien de Whitechapel en 1888. Au moins cinq prostituées assassinées et mutilées, des crimes non résolus ayant donné lieu depuis l'époque du déroulement de cette affaire jusqu'à aujourd'hui à un grand nombre d'hypothèses et, par son statut de mythe, a inspiré bon nombre d'oeuvres en tous genres.

Hervé Gagnon s'insère dans ce mouvement avec brio en y associant les actions de deux sociétés secrètes : la Grande Loge maçonnique du Québec et l'Ordre d'Orange dont faisait partie l'ex-premier ministre du Dominion du Canada, Sir John Alexander Macdonald. Et en exploitant un lien hypothétique entre le Prince Albert Victor de Clarence, le petit-fils de la reine Victoria, et l'enchaînement des meurtres violents de 1888 à Londres et de 1891 à Montréal.

Jack permet au lecteur d'apprendre sur les origines de la franc-maçonnerie en Angleterre et son introduction à Montréal, les échelons que gravissent ses membres (intendant, tuileur, couvreur, diacre second surveillant, maître de loge…), son fonctionnement, les cérémonies des travaux et de leur clôture, ses symboles : « l'équerre, le compas, le niveau, le fil à plomb, le maillet ou le ciseau ».

« Au degré de compagnon, lorsque le vénérable maître demande rituellement au second surveillant ce qu'est une équerre, celui-ci lui répond «un angle de quatre-vingt-dix degrés ou le quart du cercle». Pour les maçons, elle représente la rectitude et les bonnes moeurs qu'ils doivent tous adopter, mais aussi la matière, incarnée dans une pierre cubique, dont les constructeurs vérifiaient la perfection avec l'équerre. »

Et de la présence de nombreux francs-maçons dans des secteurs clés de la société :

« … les journaux, qu'ils soient conservateurs ou libéraux, en anglais ou en français, regorgent de francs-maçons… »

« …la police montréalaise pullule de francs-maçons, comme toutes les grandes polices urbaines… »

L'auteur met aussi en évidence l'omerta qui est au coeur de cette société secrète en citant le serment que doit prononcer tout nouvel adhérent le jour de son initiation sous peine de se voir infliger un châtiment comparable à celui que le tueur en série a fait subir à ses victimes.

Hervé Gagnon excelle dans la description de ses personnages et des lieux réels dans lesquels il les fait évoluer :

« Il avait les épaules larges et un cou de taureau. La tignasse, la moustache et les favoris roux, le visage pâle couvert de taches de rousseur, les mains aussi grandes que des pelles, c'était le prototype parfait du policier irlandais de Montréal. »

« … ce n'est rien, cher monsieur, répondit l'homme hébété avec un fort accent anglais, de ce ton mielleux propre aux Britanniques de la haute société. »

Les personnages, peu nombreux, sont très attachants. En quelques paragraphes, l'auteur résume l'histoire familiale de Joseph Laflamme et de sa soeur Emma qui évoluent dans un milieu où la pauvreté est omniprésente dans ce quartier de Montréal, aux antipodes des secteurs financiers et bourgeois de la Métropole.

On y découvre aussi une ville qui commence à se doter d'un réseau électrique :

« … Martha s‘engagea d'un pas lourd dans la rue Saint-Dominique, qui n'était pas assez importante pour jouir de l'éclairage électrique qui se répandait petit à petit à Montréal depuis cinq ou six ans. »

« Elle tendit vainement l'oreille, guettant le bruit des sabots des chevaux qui tiraient encore les tramways là où l'électricité ne les avait pas remplacés. »

Et qui possède son musée des curiosités macabres avec, sur trois niveaux, ses mises en scène sinistres et son Théâtorium de 200 places que Hervé Gagnon s'emploie à décrire dans une des scènes qui nous tient en haleine, le Musée Éden (Eden Museum and Wonderland), sur la rue Saint-Laurent.

Jack est un tourne-page écrit dans une langue accessible à tout lecteur. Un récit fluide, bien structuré et rythmé, réparti sur une cinquantaine de courts chapitres qui s'enchaînent grâce à de nombreuses chutes qui tiennent le lecteur accroché à la trame dramatique. On y retrouve des descriptions dynamiques de quelques poursuites à pied dans le Red Light, le quartier des prostituées de Montréal.

La culture des deux groupes linguistiques qui se côtoient à Montréal n'échappe pas à la lucidité de l'auteur lorsqu'il mentionne que la presse anglophone (Montreal Gazette, Montreal Daily Star…) a parlé des crimes monstrueux de Jack l'Éventreur alors que les journaux de langue française (Le Canadien, La Presse…) « plus pudiques […] l'ont pratiquement ignoré. »

J'ai noté au passage cette phrase sur l'écriture :

« Lorsqu'il écrivait, il ressemblait à un compositeur qui entend la musique dans sa tête et peine à la transcrire sur le papier. »

Et appris une expression employée au XIXe siècle qui m'était inconnue : « rougir comme une bachelette », comme une jeune femme célibataire et courtisée qui se distingue par sa grâce.

Jack est un roman pour public adulte averti, très addictif, qui s'inscrit dans la foulée de L'affaire du Dr Cream de Dean Jobb qui traite d'un sujet presque similaire sous forme d'essai. Même thématique, même époque.

J'ai beaucoup aimé le roman de Hervé Gagnon. Je vous défie de découvrir qui est le véritable Jack avant d'avoir atteint les derniers chapitres. Et j'ai bien hâte de lire la suite des enquêtes de Joseph Laflamme.

Merci aux éditions Hugo pour le service de presse.


Originalité/Choix du sujet : *****

Qualité littéraire : *****

Intrigue : *****

Psychologie des personnages : *****

Intérêt/Émotion ressentie : *****

Appréciation générale : *****

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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En 1888, un tueur en série sévit dans les bas-fonds de Londres. En moins de quelques semaines, il assassine et ­mutile cinq prostituées, ce qui lui ­assure une couverture médiatique ­internationale et affole la population. Une enquête policière débute afin ­d'élucider les meurtres de Jack l'Éventreur. du jour au lendemain, la menace qui planait sur la ville disparaît, mais les crimes restent impunis. Au fil du temps, l'identité de Jack intrigue. Bon nombre d'auteurs émettent des ­hypothèses quant au mobile du tueur et s'inspirent de ce sombre personnage pour écrire leur roman.

Hervé Gagnon fait revivre Jack l'Éventreur dans Jack : une enquête de Joseph ­Laflamme. le récit, publié aux Éditions Libre Expression, dans la collection ­Expression noire, commence en 1891, à Montréal, soit trois ans après la ­disparition mystérieuse de l'Éventreur. Au mois d'août, par un matin de canicule, le corps d'une prostituée, horriblement mutilé, est découvert dans une rue du Red Light, mais ni la police ni la presse ne s'y intéressent. le jour même, le journaliste Joseph Laflamme se présente dans les locaux du quotidien le Canadien dans l'espoir de pouvoir rédiger un article en échange d'un montant d'argent. Malheureusement pour lui, le journal coupe dans ses dépenses et le rédacteur en chef ne peut lui offrir du travail. ­Découragé, Laflamme est sur le point de noyer sa peine dans l'alcool lorsqu'il ­découvre qu'un meurtre sordide a été commis à Montréal, coin Vitré et Saint-Dominique.

Craignant que la prostituée ­attaquée à coups de couteau soit la jeune femme dont il est secrètement amoureux, il se rend sur la scène du crime. Soulagé ­d'apprendre que la prostituée n'est pas celle qu'il croyait, Joseph voit soudain sa ­curiosité s'éveiller. Étant le seul journaliste à savoir que ce tueur fou se trouve quelque part dans la ville, il décide d'enquêter. En ­proposant des articles sur l'affaire, il espère ainsi obtenir un poste ­permanent au Canadien et sortir de la misère.

Au début du récit, Joseph ­Laflamme est motivé. Il découvre que le mode opératoire du criminel ressemble exactement à celui de Jack l'Éventreur et il réussit même à établir un lien entre le meurtrier et la Franc-Maçonnerie. le ­rédacteur en chef, flairant la bonne affaire, publie les articles de ­Joseph, mais, bien vite, l'enquête de Laflamme se ­transforme en ­cauchemar. Les agents de police, le clergé, la société secrète des Francs-Maçons ainsi que l'Éventreur le menacent. Certaines personnes en veulent à sa vie…

Ayant fait sa thèse de doctorat sur ­Montréal au 19e siècle, et étant fasciné par le cas de Jack l'Éventreur, Hervé ­Gagnon décide d'écrire un roman ­policier historique à la suite d'une ­demande faite par les Éditions Libre ­Expression. Jack est un suspense haletant ainsi qu'un mélange de faits réels et fictifs troublants. L'intrigue bien ficelée et la pertinence des détails en lien avec l'époque font en sorte que le récit captive et instruit. J'ai vraiment aimé les ­références à propos de la Franc-­Maçonnerie, une société dite « discrète » et significative dans l'histoire sociale du Québec, selon M. Gagnon. La Franc-­Maçonnerie trouverait ses origines chez les constructeurs de cathédrales de pierre du Moyen Âge. Travaillant sur des ­chantiers organisés en loges, les maçons « francs » devaient prouver leur appartenance à leur confrérie en donnant le bon mot de passe et la bonne poignée de main. En 1890, la Franc-Maçonnerie ­accordait de la valeur à la charité, la ­droiture, la rectitude, l'honnêteté et l'honneur. Hervé Gagnon donne une ­couleur particulière à son histoire grâce à cette société initiatique, qui, à travers le temps, a remis des centaines de milliers de dollars en bourses à des causes ­charitables et a été marquée par des ­personnalités publiques telles que ­Honoré Beaugrand et Gédéon Ouimet.

Depuis la parution de Jack, Hervé ­Gagnon a rédigé deux autres polars : ­Jeremiah et Maria. Son troisième roman policier, Benjamin, sera disponible en mars. L'auteur est présentement en train d'écrire Joseph. Vous pouvez suivre Hervé Gagnon sur sa page ­Facebook : www.facebook.com.
Lien : http://www.facebook.com/kimm..
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Depuis la première apparition des meurtres de Jack l'Éventreur dans le district de Whitechapel dans les rues de Londres en 1888 beaucoup d'encre on coulé autant au niveau des écrivains que les scénaristes en tout genre. Tous on voulu élucider les meurtres et trouver le fameux meurtrier. Maintenant nous sommes en 2013 un écrivain québécois historien à la base décide de s'attaquer au mythe en créant cette intrigue historico-religieux de seconde zone. Je m'explique tout au long du récit, on avait droit au point de vue d'un journaliste Joseph Laflamme qui enquête. Les ficelles de cette histoire sont grossière telle des camions de chargement et qu'est-ce qui pousserait Jack l'Éventreur de faire un tour à Montréal pourquoi pas l'Inde ou l'Australie ? À un moment donné dans l'histoire le personnage fait allusion au tueur en série terme qui est arrivé en 1970 grâce au travail de Robert Ressler tout un anachronisme pour un historien. L'auteur aurait pu utiliser le terme "monstres psychosexuels" comme aurait dit les alienistes de l'époque. Non, ce livre ne restera pas dans mes favori surtout qu'il y a peine deux mois je lisais le roman de Patricia Cornwell (Jack L'Éventreur où je lui avait donné un étoile) pour celui-ci j'en donnerai une pointe d'une étoile. Durant ma lecture deux livres me sont venus à l'esprit: Caleb Carr (L'Alieniste) et Ellery Queen (Sherlock Holmes contre Jack l'Éventreur).
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critiques presse (1)
LActualite
15 septembre 2014
Plus qu’un polar à vous tourner le sang, Jack est une reconstitution vivante de la métropole en 1891, doublée d’une passionnante histoire de la franc-maçonnerie au Québec.
Lire la critique sur le site : LActualite
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
D’expérience, il connaissait les endroits et les recoins les plus sensibles de son corps et savait les titiller avec un doigté à nul autre pareil. L’adorable petit efféminé était ce qu’aucune femme ne serait jamais : la délicatesse avec un sexe d’homme. Jack avait fait appel à ses services par le passé même s’il coûtait cher, car chaque seconde de la torture qu’il savait si bien infliger valait son pesant d’or.
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Il posa l’oreille contre la porte et écouta longuement en retenant son souffle. Rien.

Soit les autres chambreuses étaient en train de se livrer à leur négoce avec un client, soit elles se saoulaient dans un des tripots qui pullulaient dans le quartier, soit encore elles cuvaient leur vin ou reposaient leur corps malmené.

Il tourna doucement la poignée et entrouvrit, les sens aux aguets.

Toujours rien. Il coiffa son gibus, se glissa dehors et referma la porte sans bruit en prenant soin de ne pas la verrouiller. Le cadavre de miss Kelly devait être retrouvé ; on devait pouvoir entrer librement.
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À ces mots, le visage de la religieuse se chiffonna...

Sans aucune gêne, elle le détailla delà tête aux pieds visiblement convaincue que son costume et sa fonction lui conférait le droit de juger ouvertement ses semblables.

Joseph reconnut sans mal la condescendance vêtue d'habits charitables.
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Elle rêvait de remiser une fois pour toutes ce sexe usé qui la faisait mal vivre et qui ne lui procurait pas de plaisir. Mais elle ne savait rien faire d’autre, et il valait quand même mieux se faire prendre à la sauvette, debout contre un mur dans une ruelle, que de gâcher sa vie dans une usine jusqu’à ce qu’un accident l’estropie et la jette à la rue. Le plus vieux métier du monde, disait-on.
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Le revolver près de la main de Margaret Smith lui rappela que, malgré l'apparente civilité de la conversation, elle reposait sur un rapport de forces qui ne penchait pas en sa faveur et qu'il n'était pas libre de choisir d'entendre ou non la suite de ce que les agents de Scotland Yard tenaient à lui dire. P.192
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Vidéo de Hervé Gagnon
Trois entre­vues en solo et en rafale avec des auteurs autour d'un même sujet: la musique dans la lit­téra­ture. Quand des auteur·rice·s men­tion­nent des titres musi­caux ou ajoutent des paroles dans leurs pages, cela ampli­fie notre com­préhen­sion de l'univers du livre et nous amène sou­vent vers la nos­tal­gie. Pour dis­cuter de musique dans la lit­téra­ture québé­coise, le Salon a invité Hervé Gagnon (Cross­roads: la dernière chan­son de Robert John­son), Richard Ste-Marie (Stig­mates) et Marie Hélène Poitras (La désidéra­ta) à des entre­tiens express. Ani­ma­tion: Valérie Roberts.
Avec: Hervé Gagnon, Auteur·rice Marie Hélène Poitras, Auteur·rice Richard Ste-Marie, Auteur·rice Valérie Roberts, Animateurrice
Livres: Désidérata (La). Stigmates Crossroads
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