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EAN : 9781926893112
214 pages
Transit Editeur (16/02/2011)
3.76/5   84 notes
Résumé :
« Je m’appelle Jérôme et je ne suis pas quelqu’un de populaire. Invisible pour mon entourage, insipide pour mes collègues, insignifiant pour ma petite amie.

Un jour, je suis tombé sur un article dans un magazine censé m’aider à régler un certain nombre de problèmes dans ma vie. Ça m’a emmené un peu plus loin que prévu…

Ah oui, le "un peu plus loin", c’est devenir le chef de file involontaire d’un mouvement philosophique qui a révoluti... >Voir plus
Que lire après Pourquoi les gentils ne se feront plus avoirVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 84 notes
J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui m'intriguais depuis un certain temps. J'avais vu de très bonnes critiques sur différents blogs alors a mon tour j'ai eu envie de le découvrir.

Déjà dans quelle catégorie peut-on classer ce roman, eh bien je n'ai toujours pas la réponse car il s'agit là d'un ovni. On suit la vie de Jérôme, informaticien, maladroit et pour qui les relations avec les autres sont un vrai calvaire. Au début, j'en avais meme de la peine de le voir si malheureux et ses collegues et sa petite amie me révoltait tant ils étaient méchants avec lui.
Et puis du jour au lendemain, il décide que ça doit changer! Fini d'être gentil et de se faire marcher sur les pieds, il veut se faire entendre. Alors plutôt que de se révolter, il décide de créer un mouvement philosophique. Et les résultats sont très encourageant car très vite sa vie va changer mais (et bien oui forcément il y a un mais) va prendre des proportions auxquelles il ne s'attendait pas du tout...

J'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur sans fioriture mais très fluide ce qui fait que le roman se lit très vite. L'idée d'y glisser des conversations par messagerie instantanée ou par sms m'a fait parfois sourire.
Le roman est un vrai moment de bonheur, de fraicheur et surtout on ne regarde plus les antipathes de la même façon après ça!

Et avant de terminer ma critique je voudrais juste rajouter que j'ai adoré les petites maximes qui commencent chaque chapitre :
"La vie, c'est comme un camembert. Soit elle pue, soit elle est insipide, mais elle est rarement pile-poil comme il faut"
"La vie, c'est comme un téléphone portable. Il y a des moments où tout marche comme sur des roulettes, et d'autres où on ne capte plus rien."
"La vie, c'est comme un boomerang. On finit toujours par se la prendre en pleine figure."
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir est un roman étonnant qui raconte la mise en place d'une nouvelle philosophie, qui va changer la face de l'humanité. Et ce tournant majeur va être pris par la personne la plus insignifiante, la plus paumée qui semble être : l'informaticien Jérôme, un charmant garçon malheureusement doté d'une timidité redoutable et d'un manque total de confiance en lui. Deux obstacles majeurs à une vie sociale ou à des relations humaines "normales".

"Je m'appelle Jérôme et je ne suis pas quelqu'un de très populaire. Invisible pour mon entourage, insipide pour mes collègues, insignifiant pour ma petite amie".

A partir de réflexions empiriques, en observant le comportement de certaines personnes, il prend conscience que le monde est peuplé de deux types de caractères : les méchants, ceux qui profitent et crachent sur les autres, n'ont aucun respect pour rien, "ceux qui font souffrir parce qu'ils ne pensent pas à l'autre"; et les gentils, qui ne voient le mal nul part et se font avoir à chaque fois : "un gentil est empathique, il se met à sa place et adapte son comportement". C'est cette dernière catégorie qui le définit, lui et un collègue, Etienne, fan de Star Wars et de jeux vidéos. Gentils, mais transparents. Or la "transparence est une tare dans notre société, où l'exubérance est de plus en plus valorisée." Ce qui me fait penser à toutes ces émissions de télévision ou de radio dans lesquels les personnalités, pour épater la galerie, lancent vannes sur vannes, et souvent au détriment d'une personne, nouveau bouc émissaire. Je n'ai jamais pu rire d'une blague faite à quelqu'un si cela peut lui nuire, le blesser (moralement ou physiquement), j'ai trop d'empathie. Je me place donc dans la catégorie heskaïenne des "gentils" et je comprends parfaitement ce que peut ressentir Jérôme.

Petit à petit, Jérôme construit un système, où les méchants, ou antipathes, pourraient prendre conscience de leur comportement, et changer : "L'ignorance est la forme d'antipathie la plus commune. Ignorance des codes sociaux, des besoins de l'autre, de la liberté, etc. [...elle] induit un décalage entre la réalité et la perception de la réalité."

En parlant à son collègue Etienne, ce dernier s'enthousiasme. Et c'est l'effet boule de neige. Jusqu'à ce que le mouvement échappe à Jérôme lui-même, qui finit par en sortir.

A l'objectif de Jérôme : "Nous pouvons faire en sorte que la société arrive à se responsabiliser et à se prendre en main", répond désormais celui d'Etienne et des nouveaux disciples acquis à la "doctrine" : "Nous allons aider les gens et modifier la civilisation toute entière." Ainsi naît le mouvement cimondiste (les citoyens du monde) dont on lit des échos dans la presse encore une centaine d'années après. Une idéologie humaniste et réfléchie autour des comportements humains.

Malgré quelques phrases maladroites, ce premier roman de J. Heska se dévore. Enfin un roman intelligent, qui fait réfléchir et nous propose plus qu'une simple histoire.

Sans compter l'humour épatant de J. Heska. Extrait : "La vie, c'est comme Mario Bros 1. On passe son temps à trimer pour ramasser des pièces, on est obligés d'avancer pour affronter de nouveaux dangers, on subit sans cesse les mêmes épreuves répétitives, le temps est limité et on finira quand même par mourir. Mais surtout, on a beau poursuivre l'aventure, la princesse est toujours dans un autre château."

En bref, j'ai passé un très bon moment, et c'est vraiment très prometteur pour ce "jeune" auteur qui vole de ses propres ailes.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Lyon,

Jérôme travaille dans une grosse société en tant qu'informaticien. Son quotidien est parasité par l'image qu'il renvoie auprès des gens qui l'entourent ; ses collègues, sa petite amie intermittente, l'inconnu dans la rue… Homme timide, gaffeur, trop gentil, insignifiant, il a conscience d'être pour les autres un sujet de moquerie et de rejet.
Un jour, son attention se focalise sur un article d'un magazine féminin, Mensu' Psycho.
Se servant de ce support, il décide d'écrire un journal dans lequel il reporte les affres de son existence, cherche son épanouissement et se programme des tâches qui jusqu'alors le paralysaient et le renvoyaient à sa médiocrité d'empoté irrépressible.
"- Tiens, en voilà un qui doit être content du départ de Francis, lance-t-elle à l'assemblée, en me désignant.
Bon, je sais au moins de qui on fête le départ. J'avale tout rond le reste de mon croissant et j'essaie de relancer un autre sujet. Surtout ne pas servir de bouc émissaire à la bande (exercice 12 du Mensu'Psycho).
– Oui d'ailleurs, pourquoi démissionne-t-il ? Il a été débauché par une autre boîte ?
Un silence de plomb s'abat soudain autour de moi.
– Il s'en va pour s'occuper de sa femme qui a fait un AVC… me lance une fille un peu plus loin, dépitée.
Oups… La gaffe…
– Je… je ne savais pas…
– Dans le genre finesse… profère Marie en me pointant d'un doigt accusateur. Il ne rate jamais une occasion de mettre les pieds dans le plat, celui-là."
Cette thérapie qui le motive dans son désir d'être généreux, aimable, compatissant et serviable se conclut par un échec et une froide lucidité… les gens sont méchants.

Dans un carnet à spirale, pratique pour les pages que l'on ne veut plus relire car elles s'escamotent sans laisser de trace, il commence à établir une liste de comportements "persécuteurs" intitulée "Reconnaître un méchant" :
"1. Quelqu'un qui parle plus qu'il n'écoute.
2. Quelqu'un qui se laisse trop dominer par ses sentiments dans ses relations aux autres (mauvaise humeur, paresse, etc.)
3. Quelqu'un qui rit aux dépens des autres et non pas avec eux.
…"
Avec son ami Etienne, portant le pseudonyme de HanSolo223, il envisage de devenir un jedi, entrer dans la résistance et organiser "le clan des insurgés".
Dans la jungle de la vie citadine, professionnelle, amoureuse, les hypocrites seront repérés, épiés et abordés… "Chef spirituel d'un mouvement philosophique cimondiste", Jérôme a la surprise d'être suivi par de nombreuses personnes.
Petit à petit, sa vie change…

"- Mais merde, réveillez-vous ! Ce que vous faites est dangereux !
– Qu'est-ce que tu crois ? Qu'il vaut mieux lancer une révolution douce ? Ou attendre de péter un câble, prendre un flingue et tirer sur tout le monde ? Tu ne comprends pas qu'une bonne partie de la population en a marre de cette société de merde où chacun se trouve des excuses pour agir comme un con. Tu l'as très bien dit toi-même. Les gentils en ont ras le bol, les gentils ne se feront plus avoir !"

Repéré chez George, avec une critique de L'Homme (son homme) très accrocheuse, j'ai demandé que ce livre voyage jusqu'à chez moi… Et je ne le regrette pas ! Je l'ai lu en moins de deux heures et je me suis bien divertie.
Aux premières lignes, les faits sont relatés avec en introduction : "Ces événements se situent entre 08h50 et 09h10". Aussitôt, j'ai pensé que le personnage allait être un Jack Bauer et j'ai eu en sourdine le rappel du chrono qui débute chaque épisode… En fait, je me fourvoyais ! Antithèse du héros, Jérôme ressemble plutôt à Gaston Lagaffe ou au Grand Blond. Cet anonyme insipide, voire médiocre, pour certains, se métamorphose en une sorte de gourou bien malgré lui ! Je me suis amusée, quitte à passer pour une chipie, de ses déconvenues, son isolement et ses "exercices" dans la rue, les magasins, le bureau… pour s'affirmer et affronter les "méchants" à l'aide de quelques préceptes. Mais Jérôme est vite dépassé par sa créature. Et là, c'est l'angoisse…
Ce petit livre est écrit avec un humour décapant et une imagination surréaliste. Je vous le conseille et vous souhaite une bonne lecture…
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J'avais tellement aimé Un monde idéal où c'est la fin que je n'ai pas pu m'empêcher de demander aux éditions seconde chance de me faire parvenir Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir. Que j'ai adoré ! du coup, j'ai très envie de découvrir le troisième livre de l'auteur maintenant : On ne peut pas lutter contre le système... ;)

Ce qui m'a beaucoup plus dans ce livre, c'est que je n'avais pas encore commencé à lire son histoire, mais juste feuilleté Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir (oui, oui, je feuillette des ebooks ;D), que J. Heska me faisait déjà rire avec des citations plus que bien trouvées : "La vie, c'est comme un escargot. On porte un lourd fardeau sur le dos, il faut en baver pour avancer, et ça laisse toujours des traces." ou encore "La vie, c'est comme les maths. On est bien obligé d'admettre que ça a un sens même si on n'y comprend rien."
J'ai beaucoup aimé cette touche d'ironie bien propre au destin et à l'auteur que j'ai retrouvé tout au long du texte. D'autant plus que ça permet de se défouler un peu aussi et de maudire un bon coup, avec Jérôme, nos petits et gros problèmes de la vie de tous les jours.

L'histoire m'a également beaucoup plu : j'ai beaucoup apprécié la façon dont tout par d'un rien. Pour citer une nouvelle fois J. Heska, je dirais bien que "La vie, c'est comme un voyage en zeppelin. C'est beau, calme, silencieux, mais il suffit d'une simple étincelle pour tout faire flamber…" : on sait ce qu'il va se passer dans le livre (ben, oui, ça, c'est dit sur la quatrième de couverture !) et pourtant quand tout commence et s'enchaîne de plus en plus vite, on est tout de même estomaqué en voyant les proposions que ça prend... Personnellement, ça m'a même fait peur de voir à quelle vitesse des personnes peuvent s'accrocher à une doctrine et s'élire un gourou !

J'ai bien accroché avec le personnage de Jérôme et, pourtant, au début c'était loin d'être gagné. On le rencontre en boulet, puis en bouche-trou et finalement derrière tout ça on fini par découvrir le mec sympa et un peu maladroit... Tout au long de Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, on apprend à le connaitre et plus on le découvre et plus on l'apprécie. C'est d'autant plus agréable que tout au long du livre, il prend confiance en lui et s'ouvre de plus en plus aux autres. C'est vraiment très agréable de le voir évoluer !
Pour conclure, j'ai bien envie de vous dire de le découvrir parce que c'est vraiment une belle découverte pour moi.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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J'étais intriguée par ce livre depuis que j'en avais entendu parler. Je voulais vraiment le découvrir et je remercie les éditions Seconde Chance de m'en avoir donner l'occasion car je l'ai adoré.

J'ai beaucoup aimé suivre les aventures du héros parce qu'il est facile de s'identifier à lui lors de certaines situations. Il évolue dans un monde ordinaire où il a sa petite routine mais où il doit subir pas mal de "moqueries" des gens qui l'entourent. Personnellement, je l'ai trouvé attachant. Il veut s'en sortir et arrêter d'être "invisible" aux yeux des autres mais ne sait pas bien comment faire. Il va finir par écrire mais cela va le mener dans une situation qui lui échappe un peu à force.

En ce qui concerne l'histoire, elle fait réfléchir sur les comportements qu'on peut avoir ou les personnes autour de nous. Je me suis demandée comment je réagirais dans telle ou telle situation. C'est très intéressant et la manière dont c'est abordé est vraiment bien trouvée.

Pour ce qui est de l'écriture de l'auteur, j'ai apprécié aussi. C'était déjà le cas pour "Un monde idéal où c'est la fin". C'est plaisant à lire. Il n'y a pas de longues descriptions et l'histoire avance bien. Je ne me suis pas ennuyée une seconde.

En résumé, c'est un très très bon livre que je conseille. J'avais déjà bien aimé "Un monde idéal où c'est la fin" mais j'aime encore plus ce bouquin-ci. A découvrir !

Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Je range maladroitement la monnaie dans mon portefeuille à scratch bariolé. Les visages penchés sur les gobelets de café, de jus d’orange ou de jus de tomate (pour ceux qui sont au régime) se relèvent et fixent ma boisson avec dégoût. Une fille donne même un coup de coude complice à sa voisine.
Qu’ont-ils contre mon coca ?
Je renonce à boire ici en lisant le journal que M. Vingt Minutes m’a lancé à la figure à l’entrée du métro, à Charpennes, et je me glisse en dehors de la pièce enfumée par les nuages caféinés. Je débouche directement au milieu de l’open space, la moelle épinière de l’entreprise, la véritable petite fourmilière où les gens s’agitent continuellement. Tout le monde se connaît ici, et tout le monde est ami avec tout le monde…
Ou du moins, fait semblant. Patricia est toujours fourrée avec Chantal, mais elle sait que cette dernière a des vues sur son mari. Benoît trompe Clémentine (du service import/export) avec Myrtille, sans même s’en cacher. Il doit avoir une attirance pour les filles qui portent des noms de fruits. Gérard lance de grands sourires à Frédéric, mais lui crache dessus dès qu’il a le dos tourné.
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"La vie, c'est comme Mario Bros 1. On passe son temps à trimer pour ramasser des pièces, on est obligés d'avancer pour affronter de nouveaux dangers, on subit sans cesse les mêmes épreuves répétitives, le temps est limité et on finira quand même par mourir. Mais surtout, on a beau poursuivre l'aventure, la princesse est toujours dans un autre château."
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"- Mais merde, réveillez-vous ! Ce que vous faites est dangereux !
– Qu’est-ce que tu crois ? Qu’il vaut mieux lancer une révolution douce ? Ou attendre de péter un câble, prendre un flingue et tirer sur tout le monde ? Tu ne comprends pas qu’une bonne partie de la population en a marre de cette société de merde où chacun se trouve des excuses pour agir comme un con. Tu l’as très bien dit toi-même. Les gentils en ont ras le bol, les gentils ne se feront plus avoir !"
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Tous les passagers retiennent leur respiration. Cinq silhouettes en rang serré s’infiltrent lentement, toisant chacun des occupants du wagon. Les hommes et les femmes sursautent ou baissent les yeux, les enfants vont se cacher derrière leurs parents. Leurs bottes claquent sur le sol. Le chrome de leur arme brille dans les néons blafards du plafonnier. Les blasons sombres portant l’insigne couleur sang évoquent les trop nombreuses victimes qui ont déjà trépassé sous leurs coups mortels. Le vent s’engouffre dans la rame, les vieux journaux volettent dans le compartiment sous le regard effrayé de la population. Des sourires carnassiers s’affichent sur leurs visages sombres. Le gang le plus dur de l’agglomération vient d’entrer. Sans aucune pitié. Hommes, femmes, enfants, ils ne respectent rien ni personne. Les cowboys du métro.
-Messieurs dames, contrôle des titres de transport, lance la voix fluette et déterminée du chef de section.
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J'ai cette sensation au creux de mes entrailles de ne pas appartenir à ce monde, que l'espèce humaine n'a rien à voir avec moi... Je suis si différent, si anonyme, si incompréhensible pour des êtres qui me sont pourtant semblable sur le plan physique : deux yeux, deux ras, deux jambes, un cœur, deux poumons, un cerveau... .
(P39)
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Vidéo de Stéphane Heska
Un monde idéal où c'est la fin: Histoire 3 - J.Heska
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